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Citations de Maryline Martin (37)


Jeanne aime la fantaisie, les gens qui ne marchent pas dans les clous, le swing, Charles Trenet et les mots doux… L’existence n’a pas toujours été tendre avec elle. Sa vie ressemble à celle d’un bon nombre de paysannes bretonnes montées à Paris au début du siècle. Pour trois francs six sous, elle effectue, le dos courbé sur la machine des travaux de couture.
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Avec le corps inerte de Jeanne que l'on met en bière, c'est une partie de Jo que l'on enterre. Il était un chien fou quand Jeanne le connut, l'aimait et l'hébergeait dans "la cour des miracles " de l'impasse Florimont . Elle lui fit co fiancé toutes ses années de vaches maigres. Le succès est venu, il demeura chez elle. Mais chez elle, il était chez lui avec Marcel, auprès de son arbre. Et puis Marcel, Jeanne et l' arbre sont morts.
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Le public est surtout fasciné par la Goulue, qui pendant le "cavalier seul " laisse libre cours à son exubérance, ce qui lui vaut une popularité précoce, placée sous le signe de la provocation teintée de vulgarité.
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On ne devrait jamais demander à quelqu'un s'il est heureux, parce que c'est indiscret.
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[...] les Années folles sont là pour étourdir les miraculés des tranchées. On s'éloigne de la guerre sans pour autant pouvoir l'oublier. Ce que l'on adulait hier devient rapidement dépassé le lendemain. Le public a besoin de consommer et dépenser l'argent sérieusement dévalué.
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Georges cultive le paradoxe et ne s' en cache pas .S'il fait des chansons, c'est pour se plonger dans un monde qu'il crée selon ses envies et se détourner du quotidien...Il préfère, à la réalité de l'ordinaire, ces voyages intérieurs.
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Face au téléphone raccroché, le regard perdu dans le vague, je repense à Louise, son rire de jeune fille fusant de ce corps devenu lourd de trop d’amour, de trop de chair, de trop de tout. Ils ne sont pourtant pas si lointains les moments où je recueillais ses souvenirs du temps où elle était jeune et belle et menait le french cancan. À eux seuls, ses mots étaient des échos prêts à être imprimés sans réécriture superflue2.
« Dis-leur, hein tu leur diras que j’ai été une bonne fille mon Jeannot ? ! » Cette voix d’outre-tombe est une supplique.
J’ai retrouvé dans l’un des tiroirs de mon bureau le carnet en moleskine rouge et me suis assis devant ma machine à écrire.
Ce 29 janvier 1929, j’ai envie de vous raconter l’histoire de Louise Weber, plus connue sous le nom de La Goulue…
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¹Les journalistes arrivent de plus en plus nombreux à l'impasse, éconduits par une Jeanne qui siffle, telle la soupape d' une cocotte-minute.
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Le Moulin Rouge n'est pas seulement une salle où l'on danse, c'est un parc d'attractions avec ses chevaux de bois, un stand de tir, une brasserie. Pour parvenir jusqu'à lui, les visiteurs doivent traverser un grand jardin où l'on vient admirer un éléphant de stuc, pittoresque héritage de l'Exposition universelle, récupérée sur le trottoir de l'avenue Rapp.
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La jeune femme va livrer le linge fin et propre à la clientèle du quartier de l'Europe. Ses sens sont en éveil, ses yeux scrutent les intérieurs des appartements cossus où les bourgeois font appel à des artisans décorateurs.
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Jeanne 'amante laisse place à une mère de substitution, la mère éternelle, celle qui dans ses roses et dans ses choux n' a pas trouvé d'enfants. Jeanne décrite par les familiers comme un personnage de roman. Digne, fière indépendante et généreuse à la fois.
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Au mitan de sa vie, celle ( Jeanne).qui lui a tout donné est en.prpie à des sentiments contradictoires. Son trésor ne lui appartient plus, elle doit le partager et son coeur saigne dene plus avoir l 'exclusivité.
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On ne devrait jamais demandé à quelqu'un s'il est heureux, parce que c'est indiscret. Georges
Brassens
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Les fantômes du passé reviennent plus souvent qu’à l’accoutumée peupler ses nuits et maintenant ses journées. La camarde rode.
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Une année est fractionnée par un disque et huit nouvelles chansons et un récital de music-hall.
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Ces femmes s'affranchissent du carcan social par l'usage de surnoms cocasses, provocants, scabreux, ironiques...
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Debout pendant dix heures, elle tourne des obus de 75, remplit les têtes de douillesd'une poudre à l'odeur âcre. A quelques semaines du terme, elle n'est plus qu'une loque que l'usine rejette, le soir très tard, à la rue (...) La manipulation de ces engins de mort, frôlant les sept kilogrammes, lui cause des tiraillements dans les flancs. Le cas de la jeune femme est loin d'être isolé. Le Comité du travail féminin n'existe pas encore et il n'est pas rare de voir des bébés accrochés au sein de leurs mères qui poursuivent leur pénible tâche. La jeune femme continue à vivre en niant l'enfant qui dévore ses forces un peu plus chaque jour.
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Tendresse et déférence, ce désir et pudeur sont les quatre points cardinaux de son cœur.
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Lorsque j’ai reçu le manuscrit des Dames du Chemin, je l’ai posé sur mon bureau puis attendu quelques soirées avant de prendre le temps de l’ouvrir.
Et ce soir-là, brutalement, sans y être préparé, j’ai commencé un long et utile voyage qui a duré jusqu’au bout de la nuit. Et pourtant, depuis cinquante ans, j’en ai dévoré des romans, parcouru des témoignages, feuilleté des nouvelles, épluché des correspondances. Mais dès
les premières pages, j’ai senti que ce que je découvrais n’était ni banal ni rebattu, et qu’au-delà des personnages embarqués dans le tumulte et les violences
de cette Grande, mais épouvantable Guerre, il y avait autre chose. J’étais captif, mais je ne savais pas encore de quoi. Puis lentement, ligne après ligne, feuillet après feuillet, le style s’est
imposé, mais surtout une sorte de poésiede l’horreur m’a intimidé. Étais-je, moi, capable d’écrire cela :
« Les coups de canon ont crevé les nuages et tué les anges. Dieu, le rouge au front, s’est enfui. Non pas qu’il soit lâche. Il a décidé de ne pas se mêler de la folie des hommes. »
Et se sont succédé les petits récitscourts, mais cinglants.(...)
Et ce lucide, poignant, et incisif regard porté sur les terres dévastées, les corps meurtris, les âmes violées, les innocents fusillés, enfin tout ce qui a nourri cette Grande Guerre, est d’autant
bouleversant : car c’est celui d’une femme d’aujourd’hui, une jeune femme même.
Jean-Pierre VERNEY Conseiller du Musée de la Grande
Guerre du Pays de Meaux 10 Novembre 2012 (extrait de la préface des Dames du Chemin)
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Il aime se comparer à un vieil Indien qui traîne dans sa musette les ossements de ses ancêtres. Il déteste la mort et conchie cette idée révoltante de s’habituer à l’absence de l’autre même si les souvenirs restent vivaces…
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