Mathilde Poncet

" Je suis le lynx.



Je veille sur mon territoire. C'est un pays de montagnes

et de forêts embrumées. Des forêts pleines de proies.

Chevreuils, chamois, je préserve l'équilibre des bois.

Mais, depuis quelques temps,

je sens une présence, un adversaire.

L'harmonie est brisée.

Je le vois, lui ne me voit pas.

Je marque mon territoire, je le préviens que je suis là.

Il m'ignore.

Qui est-il ?"



Ainsi se présente le lynx, puis ce sera le tour de ce fameux "qui", ensuite viendront les animaux de la forêt, puis la couturière.



L'album est magnifique ! Je sais, je le dis souvent, mais les auteurs/illustrateurs rivalisent de talent pour nous présenter de superbes ouvrages.

Ici, Mathilde Poncet a eu le bon goût d'assortir la couleur d'écriture de chaque page à une des couleurs du paysage somptueux présenté sur la page d'à côté. L'album en est magnifié pour une lecture encore plus agréable. Puis une double page de dessins s'intercale entre 2 textes, on trouve du texte sur les dessins parfois aussi. La construction est très originale et les techniques utilisées variées : gouache, aquarelles...



Dans cet album choral, l'autrice évoque avec beaucoup d'humour et de subtilité le sujet de la chasse.

Ce conte pour enfants à partir de 4 ans sublime la nature et apporte un beau message.



Les animaux de la forêt feront appel à la couturière pour sauver le lynx. Il est savoureux de voir comment ce personnage féminin aux pouvoirs bienfaisants va gérer la situation.



Si la thématique est traditionnelle, la narration est très contemporaine, pleine de peps à l'image des dessins.

Les paysages magiques enchanteront les petits et les grands.



Mathilde Poncet, originaire du Jura, défend ici superbement la Nature qu'elle aime.



Pour le plaisir des yeux et pour avoir un aperçu de cet album : https://editionslesfourmisrouges.com/produit/la-peau-du-lynx



Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions "Les fourmis rouges" pour l'envoi de ce magnifique cadeau que je ne me lasse pas de regarder depuis hier, sa date de réception !

Quelle merveille que cet album de Mathilde Poncet ! Serait-elle un peu sorcière ? En quelques pages, elle parvient à condenser des rêves entiers, des trésors de fantaisie, d'incroyables mondes imaginaires !



« Chère Mamie,

Je t'écris depuis ma colonie de vacances. »



Le texte écrit d'une écriture ronde pourrait être celui d'une carte postale envoyée par une petite fille à sa grand-mère. Elle raconte le voyage en train, l'animatrice, les autres enfants, le campement, les baignades, les rencontres, les jeux et les veillées… Chacun des ces mots est sublimé par les illustrations qui les revisitent, les fondent et les modèlent pour nous entraîner dans un univers fabuleux : l'animatrice et les camarades sont des créatures dignes d'un film de Miyazaki, le transport est assuré par un crapaud géant et par une sorte de monstre du Loch Ness à la crinière bleue, le paysage fourmille de surprises, de clins d'oeil et d'étrangetés qui se révèlent un peu plus à chaque lecture.



On pourrait se dire que la rédactrice de la lettre a eu de la chance de séjourner dans un endroit aussi extraordinaire. Nous avons plutôt vu dans ces pages un hymne à l'imagination et à l'esprit de l'enfance qui peuvent donner une dimension merveilleuse à un simple feu de camp, une cabane construite dans un arbre, une plongée dans les eaux intrigantes d'un lac ou même à la magie de pouvoir envoyer une missive en la glissant dans la boîte aux lettres.



Nous étions donc déjà complètement sous le charme de cette colonie de vacances lorsque la petite fille a posé le point final de sa lettre. Nous n'étions pourtant pas au bout de nos surprises ! La réponse de la grand-mère, dans les dernières pages, nous ont pris de court de façon toute réjouissante.



Cet album est drôle, tendre et splendide. Un vrai régal pour les yeux et pour l'imaginaire. Une invitation séduisante à rêver en grand format, à s'émerveiller de tout et… à écrire des lettres. C'est un coup de coeur familial et nous allons suivre de très près les parutions de Mathilde Poncet !
Lien : http://ileauxtresors.blog/20..

Le lynx, celui qui voulait lui faire la peau et celle qui lui offrit une peau



Dans ce pays de montagnes et de forêts, il y a deux prédateurs. L’un règne sur cette nature sauvage avec ses longues pattes élastiques, ses favoris et ses oreilles majestueuses ornées de la touche de poil caractéristique de son espèce. L’autre considère cette contrée comme son territoire et collectionne les trophées. Le combat semble inéluctable. Mais alertée par les animaux, une couturière va s’en mêler…



Ode à la nature brute, ces pages nous interpellent sur les dégâts qu’y causent les intrusions humaines. Tout ce qui relève du monde des humains semble dissonant par rapport à la grâce harmonieuse de la faune et de la flore sauvages : cette ville qu’on devine à l’horizon, cette voiture garée à l’orée du bois, ce fusil brandi, ces chiens dressés pour traquer le gibier. Et pourtant, la couturière suggère qu’avec un peu de bienveillance, d’intelligence et de créativité, nous pouvons construire un autre lien à la nature.



Pourquoi les proies du lynx prendraient-elles partie pour la survie de ce prédateur ? Mes moussaillons se sont posé quelques questions, mais ils ont vite compris qu’il faut lire cet album comme un conte (d’ailleurs le chasseur ressemble à Barbe Bleue et la couturière à une sorcière). Alors ils ont pris passionnément parti contre la chasse et pour le lynx et le tricot, laissant la palette de couleurs de Mathilde Poncet ravir leurs rétines et la poésie opérer comme un manteau qui viendrait se poser sur le monde pour le rendre plus doux.



Beau et inspirant !



(comme d'habitude des extraits sont disponibles via le lien ci-dessous)
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..

"Des vacances timbrées", c'est la lettre d'une petite fille partie en colonie à sa grand-mère, et la réponse de celle-ci. Dans le récit, d'un côté comme de l'autre, du quotidien et de l'attendu.

Et l'originalité de cet album vient justement du décalage entre ce texte et les illustrations, qui nous plongent dans le merveilleux, avec de l'anthropomorphisme, une grenouille comme mode de déplacement et un brin de sorcellerie.

Malheureusement, malgré des couleurs très lumineuses, nous avons trouvé les dessins assez vilains.

Pourtant, l'idée est excellente, et la fin ouverte : est-on dans l'imaginaire de la fillette ou dans un monde magique ? La décision appartient au lecteur.

Un magnifique album, un festival de couleurs et un message subtil sur la chasse... et une belle idée-cadeau pour les enfants !



Ce qui frappe d'abord et avant tout dans ce très bel album, avant le texte de qualité, ce sont les illustrations et les couleurs. Un savant mélange de techniques, gouaches, aquarelles, encres et crayons en pleine page ou double-page. De véritables tableaux avec ou sans texte aux couleurs chaudes assez sombres dans les bruns, les rouges et les mauves. Des paysages ennuagés ou des forêts denses peuplées d'une faune abondante. C'est somptueux.



Qu'est-ce que ça raconte ?

Le Lynx, ce magnifique félin de nos contrées, se sent menacé. Le Chasseur le traque. Mais le Lynx voit sans être vu. Et les animaux de la forêt qui craignent le Lynx craignent encore plus le Chasseur, alors ils vont demander de l'aide à la Couturière ; celle-ci va tisser pour le félin un manteau bien ajusté fait de poils, de plumes, de laine et de nuages pour qu'il se fonde dans le paysage et qu'il disparaisse aux yeux du Prédateur humain. Et celui-ci désespéré de rentrer bredouille ira pleurnicher auprès de la Couturière. Qui est sa soeur... et qui lui apprendra le tricot !



Un texte beau, presque scandé, poétique et simple. Des rouges éclatants comme dans un art populaire traditionnel. Un style qui me rappelle un recueil de contes espagnols de mon enfance. Un message subtil sur la chasse et la protection de la faune sauvage et de quoi parler avec votre enfant du lynx et de la chasse. En outre, un prix raisonnable pour un album de cette qualité, une qualité propre aux éditions des Fourmis Rouges .

Bravo à Mathilde Poncet...
Lien : https://mgbooks33.blogspot.com

Quel joli album, tendre et poétique avec de superbes illustrations, les couleurs m'ont vraiment plu.

Une petite fille écrit une lettre à sa mamie pour sa première colonie de vacances.

Dans cet album, une petite fille relate ses vacances à sa mamie.







Si le récit est tout ce qu'il y a de plus classique pour une colonie de vacances ( transport, arrivée et installation, visites culturelles, les repas, les nouveaux amis...), l'image prend des libertés nettement plus farfelues et nous serions tentés de lui souhaiter la bienvenue chez les monstres.



Oui, en effet, la première de couverture annonçait pourtant la couleur mais les jeunes lecteurs ne soupçonneront pas que la jeune héroïne nous raconterait l'aventure de cette manière si familière et ordinaire.



L'auteure Mathilde Poncet créera de fait la surprise avec un décalage texte/image assez drôle, qui invitera inévitablement les lecteurs à prendre le temps avec les illustrations pour noter ce que la vieille parente ne peut imaginer.







Mais l'héroïne rêve t-elle?



Sommes-nous vraiment dans un imagination?



Pas sûr, lisez la fin.







Le bestiaire est diablement coloré, aussi bizarre que naïf.



Les couleurs de nuit tirent le séjour vers le cauchemar tandis que le texte réhabilite l'excellent séjour passé.



C'est un peu l'ambiance des colonies de vacances, on pense passer un séjour en enfer et puis finalement, c'est drôlement bien (ou bien l'inverse et cela se termine par des torrents de pleurs, à scander des incantations magiques: "je veux rentrer à la maison")



Un album étonnant pour les jeunes lecteurs.

La poupée du loup habite dans la forêt. Elle est bien occupée mais elle s'ennuie un peu. Elle voudrait la compagnie d'autres humains. Elle décide d'aller au village mais elle se fait rejeter et comprend qu'on a peut d'elle. Alors elle décide d'offrir aux villageois un beau cadeau...



L'histoire est jolie, un peu classique. Ce que j'ai surtout aimé ce sont les illustrations. Elles sont pleine de couleurs. Il n'y a pas de contour noir, tout est coloré. C'est magnifique. A chaque page, c'est un émerveillement.
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Alice, une petite fille, écrit à sa grand-mère pour lui raconter son séjour en colonie de vacances. Elle y décrit son premier voyage en train, les qualités de « Martine » l'animatrice, les activités réalisées : les baignades, les promenades, les pique-niques, la construction d'une cabane, la visite d'un château ou encore la veillée autour du feu.



C'est un album qui parle à chacun d'entre nous, enfant comme adulte, et nous rappelle des souvenirs. J'ai eu un énorme coup de cœur pour les illustrations qui sont splendides. Le travail sur la colorisation est incroyable, notamment les teintes de bleu, rose et violet.

Les dessins dans cet album ont beaucoup d'importance et de force car ils permettent de percevoir à travers eux, les pouvoirs de l'imagination d'Alice : les autres enfants et la monitrice sont des animaux, Alice se déplace dans une grenouille, la boite aux lettre est un loup, les chats de sa mamie deviennent des léopards, les montagnes ont un visage.



Mathilde Poncet a un univers singulier et ses dessins donnent une dimension poétique, fantastique, et onirique à l'album. J'ai adoré la grand-mère un peu sorcière avec toutes ses potions et le guide psychédélique du château.



J'ai ri et me suis émerveillée à chaque page. J'ai apprécié m'attarder sur les détails et y découvrir quelques références aux peintres. L'auteure accorde une grande place à la nature et la met en valeur.



C'est un magnifique album sur le thème de l'imaginaire et des vacances avec une petite touche de folie. L'auteure a une vraie identité perceptible à travers ses illustrations qui me donne envie de découvrir son travail.

Alors qu’elle est en colonie de vacances, une enfant écrit une lettre à sa grand-mère à qui elle raconte le lieu, ses amis, leurs jeux… Alors que l’écriture cursive de l’enfant se délie, nos yeux sont happés par les illustrations aux couleurs vives qui offrent en regard sur ces vacances qui sont tout, sauf ordinaires. Les personnages semblent tout droit sortis de l’imaginaire de l’enfance entre animaux et créatures fantastiques. Mathilde Poncet nous offre tout un bestiaire fantaisiste japonisant qui n’est pas sans rappeler celui des studios Ghibli. Chaque illustrations regorge de menu détails et de références que l’on prend plaisir à découvrir.

Des vacances timbrées est un merveilleux album qui propose une immersion dans l’imaginaire de l’enfance. Fantastique et poétique, c’est un ouvrage étonnant qui se déguste sans modération. Chaque lecture apporte son lot de découvertes et d’émerveillement. Entre réalité fantastique et imagination débordante, l’auteure pousse la question jusqu’à la dernière page et la rencontre de la grand-mère qui répond à sa petite-fille.
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Un petit album, assez court, avec des illustrations absolument splendides, avec beaucoup de couleurs et dans une ambiance de nature sauvage et vivante, j'ai adoré ! C'est l'histoire d'une femme que tout le monde considère avec peur et mépris, accuse de sorcellerie, alors qu'il n'en est rien (de la méchante sorcière classique des Disney). Je trouve que c'est un joli livre qui parle de l'importance de la nature et de savoir vivre avec, sans pour autant être catalogué de façon péjorative. Bref, adultes comme enfants, vous serez séduits !

En interrogeant la place que l’on est prêt à laisser au prédateur qu’est le lynx, Mathilde Poncet interroge la domination de l’homme sur la nature. […] Un beau coup de cœur à l’élan éco-féministe.
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La peau de lynx est un magnifique album tant au niveau de l'histoire, du dessin mais aussi de la qualité au toucher.



Je l'ai lu avec mon fils de 3 ans et je trouve que c'est une belle façon d'aborder la chasse avec un enfant. Je ne dirai pas pour autant que l'autrice est contre les chasseurs, je pense qu'elle dénonce plus la chasse "gratuite". On y retrouve la dualité de 2 chasseurs, l'un humain qui se croit tout permis et veux exterminer le lynx qui chasse sur SON territoire, l'autre animal qui ne chasse que par nécessité de se nourrir et se voit traquer par l'homme.

Parmi les autres personnages, il y a les animaux de la forêt qui veulent protéger le lynx même s'ils sont parfois victimes de sa faim et surtout la couturière qui à mes yeux est le personnage le plus important de l'histoire!

En bref, j'ai beaucoup aimé découvrir ce livre avec mon fils et vous invite à vous le procurer ou à en faire cadeau autour de vous!



Merci Babelio et Les fourmis rouges pour cette belle découverte!

Un lynx, gardien de la forêt. Un chasseur, qui veut la peau du lynx. Une couturière, un peu sorcière aux doigts de fée.

La peau du lynx est un magnifique album, conte hommage à la nature et plaidoyer subtil contre la chasse (et pour le tricot).

J’ai adoré les illustrations magnifiques et pleines de couleurs de Mathilde Poncet, parfois sur une pleine double page.

Et cerise sur le gâteau, la police d’écriture est superbe.

Alice écrit une lettre à sa mamie, depuis sa colonie de vacances. Elle lui raconte son premier voyage en train, seule, comment s’est déroulée son arrivée au campement, les sorties, les visites, les veillées.



Une lettre plutôt classique qui s’accompagne d’illustrations très oniriques. On comprend très vite que ces vacances sont fantastiques ! Alice a une imagination débordante et profite pleinement de ses vacances. La réponse de la grand-mère est toute aussi... timbrée. Les illustrations sont magnifiques et les couleurs chatoyantes nous plongent dans un voyage hors du commun. J’ai adoré les teintes de rose, violet, bleu qui nous transportent dans un univers fantasmagorique. Que c’est beau ! Mon 7 ans a adoré le voyage en dragon/train et celui en bus/grenouille. Ça donne envie de partir et de profiter de ces vacances de rêve, non ?
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Une petite fille adresse une lettre à sa grand-mère, pour lui raconter son séjour en colonie de vacances. Randonnées, veillées et autres activités traditionnelles sont proposées, la banalité du quotidien et du récit étant magnifiée par les illustrations fantastiques et chatoyantes. Une plongée dans un univers familier qui devient fantaisiste par l'interprétation qu'en propose l'illustratrice.

Une petite fille raconte ses vacances à sa grand-mère dans une carte postale. Elle est en colonie de vacances et tout se passe de manière assez traditionnelle avec des promenades dans la nature, des visites de château, des pique-niques.



Le texte est vraiment celui qu’une petite fille pourrait écrire à sa grand-mère pendant une colonie de vacances. L’effet est renforcé par la typographie qui évoque l’écriture manuscrite d’un enfant qui s’applique à former de belles lettres. Une lettre somme toute conventionnelle.



Mais les illustrations nous font passer dans un monde fantastique. Dans le train, les gens qui entourent la petite fille sont très traditionnels mais ils lisent ou regardent des choses en lien avec les dragons, la sorcellerie. Dans un bosquet, on croit voir en cerf… C’est à l’arrivée à la colonie qu’on commence vraiment à s’étonner : une ourse accueille la petite fille et les autres participants sont majoritairement des animaux. Et peu à peu, on bascule dans la fantasy : avec un car grenouille, un bateau dragon, des montagnes vivantes… Il y a un imaginaire extrêmement développé dans cet album.



Après tant d’imagination, la découverte de l’univers de la grand-mère qui répond elle aussi de manière traditionnelle est une belle surprise.
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Alice envoie à sa grand-mère une carte postale où elle raconte ses vacances en colonie. Elle y décrit ses activités, les autres enfants, les visites et les paysages… Mais si le texte semble tout à fait normal, ressemblant trait pour trait à ce que vous écriviez sûrement aussi à vos parents ou vos amis, les illustrations nous emmènent elles dans un tout autre univers, peuplé de créatures fantastiques, de paysages fantasmagoriques et d’activités étonnantes. Un décalage qui rend l’album particulièrement fascinant, jusque dans les dernières pages où la grand-mère d’Alice lui répond, nous surprenant encore un peu plus !



Un voyage magnifique, porté par des illustrations chatoyantes et inspirantes au crayon de couleur, qui rappelle par certains côtés l’univers d’Hayao Miyazaki. Mathilde Poncet mélange habilement la simplicité du quotidien à la richesse du fantastique dans un album qui nous invite véritablement à nous plonger dans les images, à voir et revoir ces petits détails merveilleux qui nous échappent à la première lecture, et à nous questionner sur ces étonnantes vacances : sont-elles le fruit de l’imagination de cette petite fille ou bien un voyage réel dans un monde fantastique ? En tous cas, on a très envie de vivre pareilles vacances !
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Une histoire qui a beaucoup plu à l'une de nos bénévoles, qui a ouvert le livre à l'occasion d'un créneau de bibliothèque peu fréquenté. Ce livre avait déjà beaucoup impressionné Bernadette et sa petite-fille. Les dessins sont absolument sublimes, les couleurs sont vives, c'est un beau livre qu'on ne se lasse pas d'admirer. L'histoire est classique mais elle n'en reste pas moins très belle, une ode à la nature, à l'écoute et à l'acceptation de la différence.

Très jolie histoire, même si parfois un peu étrange dans sa cohérence. L'ambiance générale est mystique et étrangement chaleureuse, ce qui a beaucoup plus aux enfants à qui j'ai pu lire cet album. Les illustrations font un peu datées, j'ai trouvé. Les couleurs sont belles mais j'avais l'impression de lire un vieil album du Père Castor.