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Critiques de Mathilde Tournier (35)
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Championnes

Un roman qui aborde le sujet du harcèlement.... encore un!



Mais j'ai apprécié ce livre. L'histoire est assez simple et bien structurée. Ca sonne plutôt réaliste tant au niveau des personnages, des dialogues et de l'histoire. La fin est peut-être un peu trop "happy end", mais cela ne m'a pas posé de problème.



Les passages des matchs sont bien rythmés. On comprend pourquoi Pénélope aime tant jouer et se retrouver avec les filles de son équipe.



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Championnes

Qu'ai-je pensé de ce roman ?

Déjà que je ne connaissais vraiment rien au foot. Résultat, certaines descriptions de matchs m'ont ennuyée et je ne les ai survolées que parce qu'elles illustrent l'état d'esprit de Pénélope.

Ensuite que ces harceleurs montent vite en puissance sans chercher à montrer à Pénélope ce qu'ils publient. J'aurais pensé que les réseaux sociaux étaient utilisés aussi pour toucher leur victime partout et tout le temps.

Que cette équipe est une sacrée bande de destins cassés

Que l'équipe de direction de cet établissement est visiblement larguée.

Que la violence ne résout pas tout.

Que ces parents sont vraiment cools.

Que j'ai bien aimé mais sans coup de foudre...
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Championnes

J'ai adoré ce roman pour ados, tant pour la problématique du harcèlement tristement décrite, que pour le formidable esprit d'équipe des footballeuses.

Pénélope, a déménagé en cours de 3è et intègre l'équipe de football féminine des U15 de Saint-Flavien. C'est sa bouffée d'oxygène qui lui permet d'oublier un peu le harcèlement dont elle est victime dans sa classe dû à sa différence des autres filles (qui se maquillent et ne jouent pas au foot...).

Ses coéquipières, Leïla, Marisa, Florie et Steffie ont chacune aussi leurs soucis à gérer mais ensemble elles sont plus fortes !

J'ai vraiment trouvé très intéressants les passages sur les matchs et les entraînements avec le bienveillant Youri et comment se forge une stratégie et un esprit d'équipe. Un livre très fort !
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Les révoltés d'Athènes

Je ne m'attendais pas à ce type de livre. C'est d'abord une période que je connais assez peu. On connaît tous Socrate au moins de nom mais de là à le voir apparaître comme personnage (secondaire ok) dans un roman...

Par ailleurs cet épisode de tourment politique à Athènes avec intervention de Sparte m'était totalement inconnu. Et c'est intéressant de le montrer du point de vue d'un jeune homme athénien de la Plèbe, obligé de combattre pour défendre ce qu'il reste de sa famille.

J'ai aussi beaucoup tout le côté sentimental du livre. Il est assez rare qu'on connaisse les sentiments et l'attirance d'un homme pour un autre homme. Et c'est évoqué ici sans détour et de manière assez frontale. Le contexte grec aidant bien sûr.
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Championnes

Pour une fois, le sport n'est pas qu'un prétexte!

Un roman totalement axé sur le foot féminin : on va vivre de nombreux match de championnat ainsi qu’un tournoi de fin de saison. C’est le fil directeur de l’intrigue. Plusieurs passages ressemblent à des textes de commentateurs sportifs avec force termes techniques. Les passionné(e)s apprécieront !

L’équipe féminine du club rassemble des jeunes filles issues de divers milieux mais la plupart pratiquent pour se défouler, afin d’évacuer leur problème. Se retrouver en équipe, faire corps toutes ensembles vers une victoire possible leur donne la force d’affronter ensuite leur quotidien difficile.

La maladie d’un proche, l’abandon d’un parent, le harcèlement scolaire sont autant de maux dont souffrent les ados. Et il n’est pas simple d’en parler.

Cela n’a rien d’un grand texte littéraire. L’écriture est très basique, le langage très oral voire vulgaire. Toutefois les situations sonnent justes et l’auteure a le mérite de traiter de sujets difficiles dont les ados ont du mal à parler. Alors lire cette histoire pourrait aider l’un(e) d’entre eux, pourquoi pas. Ce texte peut également ouvrir les yeux à ces témoins silencieux qui laissent faire au lieu de soutenir et défendre.

Un roman à lire et faire lire, sans nul doute!
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Championnes

Pour Pénélope, 14 ans, le foot est sa passion mais aussi sa soupape de décompression. Et encore plus depuis qu'elle a déménagé et est victime de harcèlement au collège et sur les réseaux sociaux. A chaque entraînement ou match, elle retrouve ses amies, une cohésion d'équipe et la joie.



Certains personnages sont tête à claques et ne parlons même pas du proviseur.



C'est un roman qui se lit facilement et rapidement et met en avant le football féminin.
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Championnes

J’ai vraiment apprécié lire ce livre, en plus il colle parfaitement à ma catégorie de prédilection, c’est-à-dire les livres qui aborde des sujets de société dont on ne parle pas assez ou qui sont mal représenter. Tout d’abord avant d’aborder le harcèlement ou les problèmes familiaux, on parle du football. Et on ne parle pas du football masculin qui est le plus représenter dans le monde, mais bien du football féminin ! Ce qui je trouve est important puisque les femmes pratiquant ce sport ne sont pas assez représenter ! Mais ce livre nous décrit également le foot comme une échappatoire et une réussite dans la vie de ces jeunes filles qui ont toute un passé plus ou moins difficile. Lorsque les filles témoignent de leurs histoires, ça donne lieu à des scènes très émouvantes. En plus d'être un roman qui parle de sport, c'est un roman qui parle de la société et de l'acceptation de soi et de son passé. Il met en avant de très beaux messages ! Et c’est grâce à ça que les personnages deviennent très rapidement attachant !

Pour finir je trouve qu’on peut dire que l'écriture de ce livre est très fluide, on alterne bien entre les scènes de vies quotidiennes, les matchs et les témoignages entre copines. le rythme est présent ce rend donc le livre agréable à lire.

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Championnes

Mathilde Tournier, albigeoise, est rédactrice pour la revue de l'agglomération d'Albi : "Grand A". Elle a étudié à l'Ecole Supérieure de Journalisme de Lille.

Mathilde Tournier a écrit quatre ouvrages sur les ravages de la guerre :

- Un sur les conséquences psychologiques de la Première Guerre Mondiale,

- Une trilogie sur le sort des Alsaciens pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Ensuite, elle écrira deux romans (jeunes adultes) sur la Grèce Antique.

Son dernier roman "Championnes" est sorti en 2022, chez Gallimard Scripto.

Pénélope, 14 ans a du mal à s’intégrer dans son nouveau collège suite au déménagement de ses parents. Elle subit le harcèlement de ses camarades. Ses seules échappatoires sont ses entraînements de football. Elle va découvrir qu’elle peut compter sur ses coéquipières pour essayer de se sortir de cette situation désagréable !

Ce livre nous parle de football féminin, ce qui est assez rare. Il y a une alternance entre la description des matchs de foot, les témoignages et les scènes quotidiennes.

Cette histoire m’a paru tellement réaliste surtout dans la réaction des adultes qui gravitent autour des professeurs. Ce livre aborde le harcèlement physique qui se prolonge par du harcèlement moral sur les réseaux sociaux (fléau de notre époque). Cette lecture peut aider à ouvrir le dialogue avec les adolescents.

L’écriture est très fluide et ce livre devrait être lu dans les collèges.

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Championnes

Un court roman très sympathique avec lequel j’ai beaucoup accroché. Je ne m’attendais pas à grand-chose, comme toujours avec les romans contemporains avec des sujets sociétaux, j’ai toujours cette impression de marcher sur des œufs, cependant, ce roman est très chouette à découvrir et m’a fait un bien fou ! Il se lit hyper rapidement, et comme beaucoup des romans de la collection Scripto, il sera parfait entre les mains des pré-ados et ados.



Déjà, j’ai adoré le fait que le roman utilise la diversité sans forcément mettre l’accent dessus, j’étais super heureuse de lire un roman sur une bande de copines qui se construisent en termes d’amitié et comme sur le plan sportif à travers leur équipe de football. Nous avons des personnages avec leurs histoires et leurs secrets, des questions de genre et d’identité, de sexualité, de harcèlement, de familles – c’est hyper complet et ça permet de conserver l’intérêt éveillé.



Bien sûr qu’en 170 pages, les sujets sont nombreux et ne sont pas exploités à leur maximum, mais pour la tranche d’âge visée, je le trouve très bien dosé et suffisamment travaillé pour s’interroger sur les thèmes abordés. De plus, c’est super bien écrit avec un langage moderne sans être vulgaire, la plume est addictive et précise, avec une touche d’humour et ce qu’il faut d’émotions.



L’histoire me plonge au cœur des années collège auprès de Pénélope qui subit un harcèlement poussé de la part de ses camarades de classe et qui trouve au sein de son équipe de foot un soutien précieux et inespéré. J’ai adoré découvrir Pénélope et ses amies qui sont des personnages intéressants à comprendre, j’ai beaucoup aimé le thème du foot très bien travaillé de la part de l’autrice ainsi que celui de la sororité qui est merveilleux ! L’histoire est très agréable à lire, avec de belles idées et de bons rebondissements, un rythme maîtrisé tout du long et un final qui donne au récit toute sa fibre sociale, sensible et solaire. Je ne regrette pas d’avoir découvert ce titre à travers mon partenariat avec On lit plus fort et Gallimard Jeunesse.
Lien : https://la-citadelle-d-ewyly..
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Championnes

Championnes dans leur sport, mais en difficulté à l'école.



Pénélope vient de déménager. Elle peine à s'intégrer dans sa nouvelle classe de 3e où ses tenues sportives sont déconsidérées.



À l'inverse, elle s'est très vite sentie à l'aise dans son nouveau club de football où son entraîneur réussit à fédérer des élèves qui viennent de plusieurs établissements et milieux.



Mais la combinaison d'un match mal engagé et du durcissement des mauvais coups au collège l'amènent à douter d'elle-même. Surtout que ses parents sont dubitatifs face à son engagement dans le football.



À moins que ses camarades de jeux s'aperçoivent de ses difficultés actuelles et partagent leurs souffrances, leurs secrets et leurs espoirs.



Un joli message qui est que l'on réussit mieux ensemble et qu'il est toujours utile de trouver des alliés pour affronter les aléas de la vie.


Lien : https://www.nouveautes-jeune..
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Championnes

« Championne » est un bon roman de foot qui expose de belles valeurs. Déjà on y parle de foot féminin ce qui reste encore assez rare. Mais il décrit aussi le foot comme une échappatoire et une réussite dans la vie de ces jeunes filles qui ont toute un passé plus ou moins difficile.

Lorsque les filles témoignent de leurs histoires, ça donne lieu à des scènes très émouvantes. En plus d’être un roman qui parle de sport, c’est un roman qui parle de la société et de l’acceptation de soi et de son passé. Il met en avant de très beaux messages !

Grâce à ça, les personnages deviennent vite très attachants. Je note aussi que les adultes sont bien à l’écoute et compétent pour aider ces jeunes filles en difficultés. Et ça, c’est super important !

L’écriture est très fluide, on alterne bien entre les scènes de vies quotidiennes, les matchs et les témoignages entre copines. Le rythme est présent.

Toutefois, il y a beaucoup de description de match sans explications sur les thermes plus compliqués. Il faut donc être un tant soit peu intéressé et callé sur le sujet pour apprécier ce roman.

En bref, c’est un roman très agréable à lire !

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Championnes

l’adolescence est toujours une période complexe. Le corps change, on se trouve « moche », on se sent incompris, seul… Alors, imaginez le calvaire de notre malheureuse héroïne : non seulement, elle est mal dans sa peau mais en plus ses parents ont eu l’excellente idée de l’affubler d’un prénom atypique…. Pénélope ! Et pour enfoncer le clou, la famille a déménagé en plein milieu d’année scolaire, en l’occurrence la 3e en ce qui concerne Pénélope…. Elle doit s’intégrer à ce nouveau collège mais cela est quasiment impossible quand tous les élèves se connaissent depuis toujours !

Dès lors, Pénélope devient le souffre douleur de la classe des 3A, classe réputée pour ses élèves « modèles »…

Pénélope est harcelée au collège et sur les réseaux sociaux. Elle souffre en silence et trouve du réconfort auprès des filles de son équipe de football.



L’autrice aborde avec beaucoup de délicatesse le thème du harcèlement scolaire, les petites brimades du quotidien qui font d’énormes dégâts.

Un bémol toutefois, de trop nombreux sujets connexes (homosexualité, cancer d’un proche, enfant en famille d’accueil, stéréotypé des banlieues) n’apportent rien au récit. Au contraire, j’ai trouvé que cela pouvait parasiter le cœur même du sujet du roman.

Cela n’empêche pas que ce roman est à proposer aux élèves de collège !
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Championnes

Pénélope, la narratrice et personnage principal du roman vient d’arriver dans une nouvelle ville, suite à la mutation de ses parents. Elle intègre donc la classe de 3ème d’un nouveau collège ainsi qu’une nouvelle équipe de football féminin. Une fille qui joue au football et ne se maquille pas est source de moqueries à l’école. Pénélope est vite mise à l’écart puis moquée voire même, humiliée. Les petites blagues du début se transforment rapidement en harcèlement scolaire. Comment survivre quand on est seule ? La réponse réside dans le sport. Le football est la grande passion de Pénélope, elle s’y épanouit et se lie d’amitié avec quelques filles. Mais comment faire pour arriver à s’ouvrir et à leur confier qu’elle est une victime ?



Championnes est un roman aussi court qu’intense. Je me suis attachée et reconnue à travers cette adolescente qui n’a pas confiance en elle. Le harcèlement scolaire y est très bien abordé. J’ai trouvé les situations assez réalistes et transposables dans la vraie vie. Les réseaux sociaux sont aussi présents et aggravent le harcèlement en l’étendant à l’extérieur du collège. Les professeurs, quant à eux, préfèrent ignorer les moqueries et les insultes et à continuer de faire cours comme si de rien n’était. C’est malheureusement bien trop souvent le cas et les harceleurs ne sont que trop rarement punis.



J’ai aussi aimé la présence du sport dans l’univers de Pénélope et la manière dont Mathilde Tournier l’aborde. J’y ai rencontré des filles qui ont la rage de gagner, qui se battent, courent et marquent. J’ai ressenti une vraie montée d’adrénaline durant les matchs.



Pour conclure, Championnes est un roman qui se dévore et qui traite d’un sujet incontournable. Je remercie les éditions Gallimard jeunesse et Babelio pour cet envoi.
Lien : http://romansurcanape.fr/cha..
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Championnes

Au programme : une jeune footballeuse prometteuse subit les moqueries des élèves de son établissement, un soutien sans égal de ses coéquipières face à l'adversité et des leçons valables aussi bien sur le terrain que dans la vie, bienvenue dans l'univers sensible mais juste de Championnes !





Ce n'est pas une surprise, j'ai toujours un véritable plaisir à découvrir des romans qui traitent de sport de haut niveau, de passion et de dépassement de soi pour avoir évolué dans le milieu de la gymnastique élite dès la primaire puis dans le sport collectif suite à mes soucis de santé. Je ressens toute l'adrénaline, les frissons et la rigueur nécessaire pour devenir la meilleure version de soi possible sur le terrain au fil des pages et Championnes ne fait définitivement pas exception à la règle !





Avec le sport en trame de fond et un vrai développement d'équipe, Championnes aborde avec justesse des thématiques pouvant parler à chaque lecteur : harcèlement scolaire, intolérance, drames familiaux, interrogation sur la sexualité, sans tomber dans l'excès ni le "conte de fée". Certaines problématiques se règlent, d'autres non, mais chaque personnage apprend et ressort grandi.





L'énorme atout de ce roman réside selon moi dans ses personnages, que j'ai eu l'impression de côtoyer moi même en compétition : l'ultra compétitrice, la perfectionniste, celle qui doute d'elle-même ou encore le coach sachant accorder autant de libertés que de discipline à son équipe. Définitivement une lecture qui vaut le détour et que je ne peux conseiller !





En résumé : j'ai vibré sur le terrain avec les filles de Saint-Flavien et j'aurai adoré pouvoir échanger quelques passes avec elles sur le terrain pendant mon adolescence !
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Championnes

Pénélope vient d'emménager à Saint Flavien et c'est naturellement qu'elle s'est tournée vers le club de foot du coin. Ça lui permet d'échapper à la solitude, de se faire vite de nouvelles amies. Toutefois, au collège on apprécie pas ses centres d'intérêts, encore moins les filles en survet et bientôt elle doit supporter surnoms et blagues idiotes. Si l'adolescente tente de les ignorer, ça finit par lui peser sur le cœur...



Vous l'aurez compris, c'est le harcèlement qui est au cœur de ce roman. Notre jeune héroïne est profondément blessée et on assiste au mauvais comportement de certains de ses camarades. Sur le terrain, Pénélope tente d'oublier tout ça, de foncer, de se dépasser. Sur le terrain, elle trouve quelques alliés. On se demande alors si ça suffira pour l'aider à surmonter cette épreuve, et aussi à trouver des solutions.



Finalement, on attend une réaction des adultes (qui ici n'est pas toujours grandiose) et c'est un autre personnage qui agit en premier et vient en aide à Pénélope. De quoi déconstruire quelques clichés. On réalise aussi au passage que les éléments perturbateurs n'ont pas toujours le profil attendu et qu'il est d'autant plus difficile de dénoncer ce harcèlement puisqu'il n'est pas forcément pris au sérieux. Et malgré une fin tout à fait positive pour notre héroïne, on se dit qu'il y a encore du chemin à faire et que le harcèlement est un vrai fléau, qu'il reste trop souvent impuni. Ce court roman saura amener bien des discussions auprès des adolescents, en classe ou à la maison.
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Les révoltés d'Athènes

Ce roman m'a tout de suite intriguée car il se passe pendant la Grèce antique et qu'il a été écrit par une autrice française albigeoise.⁠



On pourrait penser qu'un livre qui aborde des faits historiques et se déroulant à l'époque de l'antiquité s'annonce barbant, avec une lecture fastidieuse mais pas du tout ! L'autrice arrive à narrer les faits historiques et à raconter la vie de ses personnages avec un ton et un vocabulaire résolument moderne !⁠

Le rythme du roman est soutenu et vivant, ce qui amène le lecteur à enchainer les pages tout en s'interrogeant sur les nombreux messages que l'intrigue soulève.⁠



Le récit aborde de nombreuses thématiques telles que : l'impact des guerres, la place et l'importance de la liberté, les systèmes politiques et le droit de vote, la définition de la justice, la place de l'amour et de la famille, la sexualité (dont la bisexualité assumée des Grecs et la prostitution), la démocratie et son importance, la philosophie et les différentes visions de certains philosophes, etc.⁠



Je recommande cette lecture à tous les adolescents qui s'intéressent à cette période de l'histoire, mais qui n'ont pas l'envie de se plonger tout de suite dans les grands textes de philosophes et les récits historiques certes complets, mais compliqués au premier abord !⁠

Attention par contre, il y est question de morts et meurtres, tortures, prostitution forcée, famine, violences physiques et verbales.⁠ Il vaut mieux le savoir si ce roman est mise entre des mains très jeunes.
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Le maître de la Grèce

« Le maître de la Grèce » est un roman historique au ton très actuel qui devrait plaire aux ados. Au programme : une guerre qui se trame, des alliances et complots, de l’amour, de l’amitié…. Une épopée où Lysandre, terrible général spartiate, va vaciller !

Des lointaines batailles de la Grèce antique, les livres documentaires ou d’Histoire dédiés aux enfants/ados ne rapportent que le fait d’arme principal, les enjeux de pouvoir, et au mieux le nombre de morts de part et d’autre. Avec « le Maître de la Grèce », le récit est incarné, et le lecteur est invité au cœur de l’intrigue. Ainsi, il suit les opposants de Lysandre, tyran incontesté et redouté durant les deux années qui vont précéder un affrontement entre les cités de Sparte et de Thèbes. De la bataille navale d’Aïgos Potamos qui a vu les Athéniens terrassés par Lysandre, général à la chute finale du tyran 10 ans plus tard, Héraclios, jeune Athénien assoiffé de vengeance va voir sa vie encore basculer. Après la perte de ses proches à Aïgos Potamos et une vie insouciante retrouvée ensuite à Athènes, le voilà de nouveau animé par la haine alors que son cousin Thémis dispute les jeux pythiques…



Dans ce roman historique, vous accrocherez facilement au récit grâce aux tournures très contemporaines lors notamment des dialogues. Ils pourraient tout à fait être prononcés par des jeunes d’aujourd’hui. Cela peut déstabiliser en début de lecture mais devient vite naturel au fil des pages.
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Le maître de la Grèce

Mathilde Tournier, albigeoise, est rédactrice de la revue de l'agglomération d'Albi : "Grand A". Elle a étudié à l'Ecole de Journalisme de Lille. Son dernier livre "Le Maître de la Grèce" est sorti en 2021. C’est la suite des « Révoltés d’Athènes ». Ce récit a été publié chez Gallimard Jeunesse.

Mathilde Tournier a écrit auparavant quatre autres livres sur les ravages de la guerre dont une trilogie sur le sort des Alsaciens pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Nous sommes dans les années qui ont suivi la Guerre du Péloponèse entre Athènes et Sparte. D’un côté, les Athéniens veulent leur revanche et en face, les Spartes représentent la puissance avec à leur tête, Lysandre. Héraclios, le héros de la guerre précédente, profite de la vie à Athènes avec ses amis. Mais pendant les Jeux pythiques, Lysandre et Héraclios se rencontrent. Que va-t-il se passer ?

Ce livre raconte les derniers mois de l’hégémonie spartiate. Mathilde Tournier décrit sous forme romancée cette période de l’histoire de la Grèce Antique. Une note, à la fin du livre, explique la partie fictive du récit et les faits historiques. Mathilde Tournier a fait un énorme travail de documentation et connaît très bien les us et coutumes de cette période. Elle s’est également rendue plusieurs fois en Grèce pour y puiser son inspiration.

Je suis une inconditionnelle de Mathilde Tournier que j’ai découvert avec ses premiers livres. Ces deux derniers ouvrages sur la Grèce Antique m’ont donné le même plaisir de lecture. Je ne peux que vous conseiller de la découvrir à travers ces romans.

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Le maître de la Grèce

Je n’avais pas saisi que ce roman était la suite des Révoltés d’Athènes, que je n’avais pas lu. Cela ne m’a pas empêché de comprendre ce que je lisais.



Ce livre plaira spécifiquement aux lecteurs recherchant un récit ultra fidèle à l’Histoire mais ceux qui recherchent plutôt une épopée avec un héros fort et emblématique risquent d’être déçus. Je trouve Héraclios très froid; il est compliqué de s’y attacher. L’écriture se concentre d’avantage sur la description des faits que sur la psychologie et les émotions des personnages. Pour preuve, deux années s’écoulent entre la page 1 et la 120; tout s’enchaîne très vite. Je n’ai pas été séduite par ce parti pris.



J’ai d’avantage apprécié la suite, où l’action est bien plus lente, réfléchie, jusqu’à faire naître du suspense. Je dois avouer que, dans les récits de guerres antiques, j’aime particulièrement les longues scènes de combats, avec des soldats éreintés, blessés, la poussière leur collant à la peau, etc. Il y a cependant un goût de trop peu ici, la bataille étant expéditive (ce qui est paradoxal quand on se rappelle combien le terrible général spartiate, qui fait office de méchant de l’histoire, terrorise des foules entières rien qu’à la mention de son nom…).



En fin de livre, il y a des notes de l’autrice particulièrement intéressantes, expliquant quels éléments sont purement fictifs et lesquels sont empruntés à des ouvrages historiques. Les personnages appartenant aux deux univers se mélangent très bien, et il appréciable que l’autrice ait choisi des prénoms très diversifiés pour faciliter la compréhension car on croise vraiment beaucoup de monde durant ces 250 pages. Pas une seule fois je ne me suis demandé « c’est qui lui déjà? » et c’est une très bonne chose !



En somme, j’ai passé un moment plutôt agréable mais ce roman risque de vite me sortir de la tête, faute d’avoir des personnages marquants.
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Le maître de la Grèce

Cette lecture me laisse un peu mitigée, sentiment qui a persisté tout du long et qui se confirme maintenant que j’ai terminé ce roman. D’abord, il faut savoir que j’ai choisi ce livre dans le catalogue numérique de ma bibliothèque communale, sans trop savoir de quoi il s’agissait. Le livre étant « occupé » au moment où je suis tombée dessus, je l’avais réservé puis oublié, je devais l’avoir vers la fin du mois. Or, il s’est libéré plus tôt que prévu, si bien que je me suis retrouvée à « devoir » le lire rapidement, au risque de le voir disparaître de mon téléphone (puisque je lis les livres empruntés sur mon téléphone, lesdits livres n’étant pas compatibles avec ma Kindle, et je n’ai pas d’autre liseuse…). Bon, je lis vite sans problème, mais pour le coup j’y ai peut-être perdu un peu de plaisir, mes fins de mois étant toujours occupées par la clôture de l’un ou l’autre challenge aux aspects mensuels, qui ont alors la priorité – là, ce livre est arrivé « comme un cheveu dans la soupe », ça n’a sans doute pas favorisé mon avis général.



Quant au livre même : comme le laisse entendre le très court résumé, et comme l’indique l’autrice en note finale, cette histoire est une version romancée des événements qui ont suivi la guerre du Péloponnèse dans la Grèce antique, en insistant sur la puissance belliqueuse de Sparte, alors au faîte de sa gloire, et son chef militaire Lysandre, face au désir de revanche des Athéniens, vaincus et humiliés lors de la bataille navale d’Aïgos Potamos 10 ans plus tôt.

Mais surtout, on reprend ici les personnages principaux, semble-t-il, qui ont fait « Les Révoltés d’Athènes », info inexistante où que ce soit, pas même dans le livre ! C’est en fouillant sur Internet que j’ai fini par comprendre que « Le Maître de la Grèce » est en quelque sorte une suite à ces « Révoltés », livre que je n’ai quant à lui pas lu ! Or, si la lecture du « Maître de la Grèce » n’est pas rendue impossible quand on le prend indépendamment de l’autre, certains passages peuvent paraître incongrus, comme par exemple le fait que Héraclios est présenté comme un valeureux guerrier, aide de camp du général Thrasybule… alors que sa seule « victoire » répétée encore et encore semble être le fait qu’il ait échappé un peu par hasard au massacre d’Aïgos Potamos ! Certes, il y a quelques allusions à d’autres combats ultérieurs, liés à la restauration de la démocratie à Athènes, mais ils sont à peine effleurés ici, et pour cause : ils font vraisemblablement l’objet des « Révoltés d’Athènes », livre qui –je me répète- n’est pourtant mentionné à aucun moment ! C’est bien dommage… et pour le moins bizarre de la part de l’autrice comme de l’éditeur, de ne pas avoir fait cette publicité qui en plus aurait été bien utile.



Pour le reste, je suis perplexe à propos du niveau de français. On dirait que l’autrice oscille, volontairement ou non, entre un ton résolument moderne, plongeant parfois (souvent) dans un populaire pas forcément de bon goût, et un ancrage dans ce qui évoquerait vraiment la Grèce antique. Pour moi, le résultat est décevant ! Certes, je ne demande pas que les protagonistes parlent comme on aurait parlé à l’Antiquité, mais cette oscillation à mon avis inutile m’a quelque peu dérangée.

Ainsi, ça parle démocratie, ça parle agora, ça parle politique – bref, on est plongés dans un monde bien grec et c’est plaisant, puis tout à coup on tombe sur cette bête phrase – dans la narration, même pas un dialogue où ça aurait pu être passable : « Ils se sont gondolés. » Sérieusement ? C’est du pur langage familier (regardez dans n’importe quel dictionnaire !) et ça clignote tout à coup comme un bouton rouge sur le nez ! Pourquoi se laisser aller ainsi à une expression aussi inadaptée, qui dénote du niveau standard général ? Il y a quelques autres exemples du genre, citons en vrac un « bordel » (non pour désigner une maison close, mais comme interjection) ou « un bel enfoiré » en parlant de Lysandre. Je suis désolée, mais ces dérives de langage n’ont à mon sens pas leur place dans un tel roman.

Le plus « drôle », si l’on peut dire, c’est que, avec tout ça, j’avais fini par perdre de vue le fait qu’on est en Grèce antique. Et quand tout à coup Héraclios s’arme d’une lance et d’un bouclier, j’en suis restée brièvement baba, moi je le voyais déjà avec son flingue et son gilet pare-balles…



Et l’autre « exemple » du niveau de français que je voulais soulever est encore plus gênant, car pour moi ce n’est rien moins qu’une faute de syntaxe, et elle est récurrente ! En effet, l’autrice semble ne pas savoir que, dans un dialogue, on utilise l’inversion sujet-verbe – autrement dit : la phrase/proposition incise. Deux extraits pour illustrer :

« - Vous avez bien fait de filer sans attendre, il m’a confié. » => La forme correcte aurait été : « - Vous avez bien fait de filer sans attendre, m’a-t-il confié. »

ou encore :

« - Il est mort ? j’ai demandé. » => ai-je demandé !!!

Ce n’est quand même pas bien difficile !

Alors, certes, la non-inversion existe aussi et est utilisée par des auteurs connus mais, après une vérification tous azimuts, il semble bien que l’inversion (donc verbe + sujet dans ce type de dialogue) soit la norme d’un français standard, alors que le maintien de la forme sujet + verbe dans ces mêmes dialogues soit typique… du langage populaire, et nous y revoilà !

Or, dans ce roman, ce choix de non-inversion est systématique, comme une marque de fabrique de l’autrice. Je ne veux pas être plus pointilleuse que l’Académie (quelle qu’elle soit), mais c’est quand même dommage de se distinguer par une telle originalité qui est en réalité… à la limite de la faute de langage ! et, dans tous les cas, cela brise continuellement le niveau général du texte.



Ainsi, le roman laisse ce petit goût désagréable d’un niveau de langage qui ne se stabilise jamais, c’est peut-être ce désir de vouloir « parler jeune » comme je l’ai déjà soulevé dans certains romans estampillés jeunesse, et je continue alors de me poser la question : pourquoi les auteurs qui écrivent ainsi le font-ils ? Partent-ils donc du principe que les « jeunes » sont des crétins incapables d’appréhender un livre moderne, même s’il parle de la Grèce antique, dans un français de bon niveau du début à la fin ?...



Quant au contenu… Je n’ai pu m’attacher à aucun de ces personnages, peut-être parce que leur attachement aurait pu/dû se faire au tome précédent ? En tout cas, ils ne sont guère fouillés et bien un peu caricaturaux. Héraclios ne m’apparaît à aucun moment comme un « héros », mais bien comme un jeune homme – on devine une petite trentaine d’années mais ce n’est pas précisé – à la mentalité d’un ado à peine pubère, gamin capricieux qui a (entre autres) un comportement de marie-couche-toi-là. Soit disant amoureux d’Étéoclès, qui lui a sauvé la vie lors de cette fameuse bataille d’Aïgos Potamos, il le vire après avoir couché avec lui, car Étéoclès lui a avoué une vérité qu’il ne veut pas entendre… et la même nuit, quelques heures plus tard, il couche avec sa soi-disant amie Phryné !? Si ce passage (et il y en a au moins un autre où Héraclios s’adonne aux amours rapides et faciles) vise à montrer la liberté des mœurs des Grecs de l’époque, je ne vois pas du tout en quoi ça sert l’intrigue !



Mais surtout, cet Héraclios s’échauffe pour un rien et est animé d’un violent désir de vengeance. Et c’est là que ça devient très gênant : pendant les deux premiers tiers du livre (et, je répète : à ce moment-là je n’avais encore fait aucune recherche sur l’autrice et ses précédentes publications), je me suis demandé si j’avais là un roman qui fait l’apologie de la guerre, une guerre qui serait pure vengeance, un cercle sans fin ! Il y a bien un passage où Héraclios se fait rappeler à l’ordre : les Athéniens ne sont pas de pauvres agneaux tout blancs, ils ont eux aussi été des vainqueurs peu reluisants ici ou là… mais ce n’est qu’un bref passage au milieu d’une mer qui crie vengeance, vengeance, vengeance ! Et donc, comme si l’autrice m’avait entendue, j’étais arrivée aux deux tiers du livre et j’étais déjà très embêtée par cet état d’esprit, quand je suis tombée sur ce passage qui, par la voix d’un des compagnons du personnage principal, lui rappelle que la guerre, c’est autre chose que la vengeance :

« - Faites attention, tous les deux, est intervenu Péopidas avec douceur. La guerre, ça a à voir avec les valeurs. La liberté contre l’oppression. La démocratie contre la tyrannie. La restitution d’un honneur bafoué. Ce n’est pas une question de vengeance personnelle.

- Ca revient au même, j’ai répliqué. Toi et moi, on veut la même chose.

- Ca ne veut pas dire que notre objectif n’est pas le même. Mais ne laissez pas les passions aveugler votre raison et vous persuader d’une destinée qui n’est peut-être pas la vôtre. La victoire nous apportera certes la liberté, mais elle ne te garantira peut-être pas la paix intérieure, Héraclios. Garde-le à l’esprit quand tu combattras. »



Beau passage à première vue, pourtant on reste dans l’ambigüité, et ça me gêne. En refermant le livre, j’ai la nette impression que l’autrice soutient le fait que la démocratie ne peut naître et/ou survivre que dans le sang versé de ses opposants ! C’est –hélas !- sans doute vrai historiquement, mais ça reste un message bien dangereux. En effet, n’est-ce pas au nom de « la restitution d’un honneur bafoué » que certains Allemands, il y aura bientôt 100 ans, ont si facilement suivi un fou furieux qui leur promettait de leur rendre leur honneur, après la honte qu’avait été le Traité de Versailles pour eux ?... Le choix des mots porte à réfléchir, et pour moi en tout cas, r-i-e-n ne peut justifier le choix de la guerre ! encore moins quand on s’adresse à des jeunes qui ne l’ont pas connue, et qui n’ont pour la plupart plus de témoin direct de telles atrocités dans leur entourage…



Ce qui sauve ce livre, à mes yeux, c’est l’ambiance gréco-antique que l’autrice a su recréer, et son apparente très bonne connaissance de ce monde antique, et/ou très bon travail de documentation. Pour moi qui suis intéressée sans être passionnée et encore moins férue de cette partie de l’Histoire européenne, et malgré les écarts de langage et certains passages ambigus relevés plus haut, c’est
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