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3.24/5 (sur 29 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Boston, Massachusetts
Biographie :

Matthew F. Jones est écrivain, scénariste et producteur.

Son roman Deepwater (1999) a été adapté au cinéma en 2005. Il a écrit le scénario du film A Single Shot (Une semaine en enfer) d’après son livre (1996), dont la sortie est prévue pour 2013.

Il vit à Charlottesville en Virginie.

site:
http://matthewfjones.com/index.cgi

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Bibliographie de Matthew F. Jones   (1)Voir plus

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Vidéo de

Deepwater, film américain du genre thriller réalisé par David S. Marfield en 2005. Avec Lucas Black, Peter Coyote, Mia Maestro.


Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Les gosses s'enfuient au bout de l'allée. Par delà la musique dans son pick-up, John entend quelqu'un crier : "va te faire foutre, chef!"
Puis la voix dans le mégaphone dit : "gare-toi, Moon. Coupe le moteur et pose les mains sur le volant!"
[...]
John pense : "De tous les flics du monde, il fallait que je tombe sur ce putain de Ralph Dolan!"
[...]
"Enlève tes foutues lunettes, Moon."
John les enlève et cligne des yeux face au soleil aveuglant.
"Tu as la gueule de travers, Moon."
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Les morts qui ne trouvent pas la paix, ceux auxquels leurs proches n'ont pas accordé le repos de la terre, habitent les arbres, les buissons, les oiseaux et les animaux de la montagne. Leurs yeux sont le soleil et la lune ; quand l'un s'ouvre, l'autre se ferme. Leurs paroles sont les étoiles, leur tristesse les nuages, leurs doigts le vent. Ils regardent, parlent et touchent sans que les sentent les vivants...
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Il rêve d'incendie, d'hectares de flammes orange aussi hautes que les arbres qu'elles dévorent. D'une conflagration, attisée par un vent violent. D'un pan de montagne entier s'élevant comme une chandelle romaine. D'un brasier qui anéantit les plantes, les animaux, les humains ; infeste l'air de son souffle ; soulève la terre ; n'épargne aucune vie, grande ou petite.
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Tout à coup, il est furieux contre la fille morte de lui faire voir qu’il est aussi lâche que la majeure partie de l’humanité. Il arrête de marcher et se touche le front du revers de la main. On dirait de la viande à température ambiante. « Tu es morte et moi pas, lui dit-il. Et je veux pas aller en prison, d’accord ? »
Elle ne répond pas.
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Tels des vers parasites, les frémissements des premières lueurs rongent le corps mourant de la nuit. Le brouillard qui se lève dégage une odeur organique ensommeillée. John traverse la route et longe le champ de maïs pour rejoindre son pick-up. Du chalet lui parvient une détonation. Un unique coup de feu.
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Tout en grincant des dents, John fait rouler le cadavre, d'où s'échappent des pets sonores.
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Puis il saisit le cadavre par les épaules et, la tête en avant, le traîne à l’intérieur de la grotte. Après avoir étendu le sac de couchage contre la paroi la plus sèche, il allonge le corps dessus, place les mains sous le visage et remonte doucement les genoux vers la taille. Pendant près d’une minute, il reste accroupi là, examine le corps de la fille dans la lumière de la lampe, voit sur son visage angélique l’expression triste et grognon d’une enfant.
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Il suit les traces de sang vers l’est du coteau sur un parcours en zigzag à travers un bosquet de chênes blancs et des sous-bois d’hamamélis, de sumac, de lauriers des montagnes et d’orties qui s’agrippent à son pantalon et à son sweat-shirt en lui griffant le visage ; au bout de quelques centaines de mètres, les sous-bois s’éclaircissent et s’émaillent de pierres moussues et de rochers tapissés de plantes grimpantes. À partir de là, le cerf a filé vers le nord, le long d’une crête étroite parallèle à la fourche que dessine la route huit cents mètres en contrebas. Un bref instant, John entend ses sabots racler sur les rochers. Vu qu’il ne perd que peu de sang, il craint que l’animal ne mette un bout de temps avant de s’épuiser.
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Sentant la présence d’un gros animal à proximité, John prend l’arme délicatement à deux mains et s’éloigne à pas lents vers la limite des pins, dont les branches supérieures, effleurées par le soleil levant, semblent incrustées de diamants. Une branche craque sur sa gauche. Il se tourne, épaule la carabine, enlève le cran de sûreté et vise un rameau qui rebondit. Juste derrière, il voit un flanc fauve et blanc disparaître dans un massif de chardons, et, au-dessus, une grande paire de bois. John tire. Il entend le cerf s’ébrouer, voit ses bois s’incliner vers la droite en dessous des buissons, puis se redresser. Alors qu’il arme de nouveau, le cerf détale au-delà des chardons, hors d’atteinte, et disparaît.
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C'est pas non plus la fin du monde. La fin du monde, c'est quand ton coeur s'arrête de battre.
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