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3.81/5 (sur 1130 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Saint-Étienne , le 19/08/1926
Biographie :

Maurice Denuzière est né le 29 août 1926 à Saint-Étienne. Après des études dans le journalisme et un début de carrière dans l'aéronautique navale, il se lance dans le journalisme. En 1951, il devient chroniqueur pour France-Soir et le journal Le Monde. Passionné par l’écriture, il est l’auteur de plusieurs best sellers. Maintenant devenu un auteur assez célèbre, il est surtout connu pour sa suite romanesque intitulée Louisiane, en 6 volumes (1977-1987).

Source : Wikipedia
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Bibliographie de Maurice Denuzière   (42)Voir plus

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Video et interviews (4) Voir plusAjouter une vidéo

Maurice Denuzière
Jacques CHANCEL s'entretient avec Maurice DENUZIERE, grand reporter au journal "Le Monde" : - Comment et pourquoi il a écrit son livre "Louisiane". - Evocation de la Louisiane et de la maison d'une sudiste : Madame de PARLANGE. - Les rapports entre Français émigrés et Cajuns. - le racisme en Louisiane actuellement. - La vie en Louisiane autrefois et aujourd'hui.

Citations et extraits (761) Voir plus Ajouter une citation
"A quoi sert un code de l'honneur face à des gens qui n'ont pas d'honneur "?
"Il sert à rassembler ceux qui en ont encore assez pour tenir tête le plus longtemps possible".

p. 187
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Le bonheur est fait de bribes éparses, ce n'est pas un flux continu, mais une répartition aléatoire de moments heureux. A nous de les vivre avec abandon en sachant que ce sont des instants de grâce
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Quand vint notre tour, à Néron et à moi, nous croisâmes dans un couloir la jeune fille au chat encore plus rougissante et bégayante d’émotion.
– Voyons, il faut vous faire une raison, disait un jeune vétérinaire hilare à la blouse maculée, votre Kizounet est une Kizounette, mademoiselle, elle va vous faire des petits dans quelques jours et se porte comme un charme …
– On me l'a cependant offert comme étant de sexe mâle, docteur …, et rien n'a jamais pu me faire supposer … que … même quand il … elle … jouait avec le chat du voisin.
– Il faut toujours se méfier du chat du voisin … Au revoir, mademoiselle.
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Après de patientes recherches dans ma bibliothèque, j'en vins à la conclusion que le boxer est l'aboutissement de très anciens croisements dans lesquels ont mis la patte (si j'ose dire ) le mastiff anglais , le dogue de Bordeaux , le boston - terrier du Nouveau Monde , le bullenbeisser allemand , le brabançon français et quelques autres molosses de même acabit . Un écrivain canin reconnaît aux frères de Néron « un incontestable mordant » tout en rangeant le boxer dans la catégorie des animaux paisibles et flegmatiques. « Son caractère aimable, sa propreté, son poil ras, sa tolérance des caresses données par des mains étrangères en font un chien citadin et de bonne compagnie », affirme un vétérinaire. « Sa musculature, sa robustesse, sa rusticité, sa résistance à la fatigue et aux maladies le prédisposent à la vie à la campagne », garantit un autre. « Défenseur de son maître par instinct et d'une bravoure ancestrale, d'une fidélité à toute épreuve, intelligent, loyal et gai, c'est à la fois le plus sûr des gardiens et le plus noble compagnon de l'aristocrate », soutient un troisième.
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Penses - tu, tu la connais, popote et bobonne comme elle est ! Je suis bien tranquille, son mari, ses gosses, sa maison, c'est tout ce qui compte … C'est une fille formidable, Irma.
– C'est pourquoi tu la trompes !
– Oh ! dis, oh ! Ce n’est pas aux vieux garçons de faire la morale. De temps en temps, il faut laisser de côté le plat du jour et choisir à la carte … Si tu étais marié, Félix, tu comprendrais ça !
– J'essaie de comprendre !
– À propos de carte, on ne pourrait pas se faire une bouffe un de ces soirs tous les deux, je suis un peu fauché et je tape dans les conserves. Tu m'inviterais que ça me ferait plaisir
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Pour les acheteurs étrangers, la Louisiane paraissait figée dans l'attitude reconnaissante d'une demoiselle qu'on a ramassée dans le ruisseau et qui, devenue robuste paysanne, ne saurait refuser au vieux tuteur libidineux ses rustiques faveurs.

p. 38
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«  Un homme malmené par la vie trouve toujours un réconfort dans le regard de son chien » m’avait dit autrefois un philosophe de salon , et c’était vrai.
Néron ne discutait pas mes goûts , admettait mes habitudes ,, ne se souciait pas de savoir si j’agissais bien ou mal , si mon compte en banque était créditeur, s’éloignait sans maugréer quand la fumée de ma pipe l’importunait et mes opinions politiques lui étaient indifférentes » .
Page 139 .
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Comme il est impossible, et même illégal, d'entrer chez les commerçants attelés à son chien et que je n'aurais eu garde d'attacher Néron aux anneaux ad hoc dont certaines boutiques sont pourvues, je pris l'habitude de passer mes commandes en hurlant au milieu du trottoir. – Deux croissants, s'il vous plaît … un camembert et trois yogourts … Les vendeuses de mon quartier, qui m'avaient toujours considéré comme une pratique aimable, me tendaient mes paquets à bout de bras, au seuil des magasins. – Il est méchant, votre chien ? – Pas du tout ; mais … La discussion se trouvait généralement interrompue par une traction brutale de Néron sur sa laisse, une roue d'automobile en stationnement inspirant subitement une contraction à sa vessie pareille au tonneau des Danaïdes. – … paierai plus tard … C'est tout ce que je trouvais le temps de lancer, entraîné au pas de gymnastique par l'animal qu'appelaient ailleurs les exigences de sa nature canine.
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«  Aïe , j’ai tout compris , enfin, Irma, la futée, vient , d’une voix enjôleuse aux sonorités de viole d’amour, de brosser mon portrait approximatif.

Je les vois venir, mes amis .

Henry et elle, veulent me refiler leur chien baveux. Un monstre à trogne de catcheur , qui ne pense qu’à sauter sur ses congénères.
Vous l’imaginez chez moi, bousculant les guéridons, souillant les tapis, se vautrant sur les canapés , aboyant pour me fâcher avec les voisins ou pleurant ses maîtres légitimes avec la discrétion d’une sirène d’alarme » .
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Le corps d’une femme s’épanouit sous les caresses. Celles qui ne sont pas câlinées se fanent, se fripent, se dessèchent.
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