Citations de Max Schiavon (34)
Magnanime, voulant faire preuve de largesse, et surtout conserver Franco dans son orbite, il lui offre tout le matériel utilisé en Espagne par le CTV.
Pourtant, tous les rapports transmis au Duce font état de manques très graves dans l'armée italienne, en guerre depuis quatre ans. Ces matériels, donnés trop vite et sans contrepartie, manqueront cruellement les années suivantes.
Rapidement connue, la nouvelle de cette victoire a un retentissement considérable chez tous les belligérants. Le tsar des Bulgares, Ferdinand, comprend la portée des événements en cours et télégraphie à Guillaume II: "Le désastre de Macédoine sera notre malheur à tous." C'est sans doute à ce moment sue la direction suprême allemande prend conscience de l'importance des opérations en cours en Orient.
Les ouvriers sont fous ! Ils vocifèrent contre Hitler et Mussolini cependant qu'ils nous laissent désarmés en face de leurs troupes pourvues de tous les engins modernes...
La paresse est devenue la loi de la France et l'industrie des apéritifs est la seule qui soit en prospérité.
Les Allemands, pour qui les tranchées sont une ligne de défense en territoire ennemi, sont les premiers à les perfectionner, parfois en les bétonnant, et même en y installant l’électricité. Au contraire, les français gardent l’espoir de reprendre rapidement les départements occupés et font des efforts limités pour les améliorer.
Plus de 850 millions d’obus sont tirés durant le conflit. La grande majorité des soldats tués ou blessés durant la Grande Guerre l’a été par des bombardements d’artillerie.
Sur le plan militaire, Mussolini est victime du mythe qu'il a développé. Il a tellement fait parader l'armée et la milice, exalté leur puissance, qu'il a fini par s'intoxiquer lui-même. Or, comme nous l'avons montré précédemment, l'armée italienne en 1940, c'est un peu le village Potemkine. Derrière la façade, il manque beaucoup de choses.
Il s'agit notamment d'y installer la population en surnombre dans la Péninsule. Cette idée ne date pas du fascisme, mais des dernières années du XIXe siècle. De 1925 à 1928, De Bono étend l'occupation à toute la Tripolitaine, exploitant notamment les rivalités entre tribus. Puis à partir de 1929, sous le commandement de Badoglio, la pénétration se poursuit en Cyrénaïque. Toujours en 1925, l'Italie, avec l'accord de la Grande Bretagne, annexe la Somalie italienne. En 1927, un traité place l'Albanie quasiment sous protectorat italien. Ainsi, petit à petit, Mussolini pousse ses pions.
Mussolini voit clair lorsqu'il déclare à l'ambassadeur de France : « Ou nous nous rangerons deux à deux : Angleterre et France, d'une part, Italie et Allemagne, de l'autre; nous nous opposerons alors bloc à bloc, et nous irons aux événements les plus graves. Ou nous nous entendrons à quatre pour une collaboration, et l'Europe et le monde commenceront à respirer. »
Gamelin manque de caractère,... doté d'une intelligence hors du commun et d'un commerce très agréable, il lui manque pour être un chef digne de ce nom une "colonne vertébrale".
Cet homme (Gamelin) est insaisissable. Esprit spéculatif, il ne s'intéresse nullement aux réalités, aux choses concrètes. En outre conciliateur et opportuniste à outrance.
(Citation de Weygand)
Daladier : "Weygand, c'est un mur, Gamelin un édredon. "
Il (Gamelin) pense bien, décide difficilement, ne s'impose jamais.
Le 25 mai 1926, Abd-el-Krim, encerclé et abandonné par beaucoup de ses anciens partisans, se rend au colonel Corap.
L’attaque annoncée (des Rifains) se produit le 1er avril 1925. À la tête d’une force estimée par le service de renseignements français à 16 000 hommes, Abd el-Krim progresse vers le sud en direction de Fez, mais, semble-t-il, sans plan précis.
Selon Baudouin, qui en a parlé avec lui, " l'impression du général Huntziger est que les Allemands veulent procéder à une mainmise économique total sur la France occupée et non occupée. Pour l'obtenir, ils n'hésiteront pas à scinder la France en deux et à paralyser le gouvernement."
Hitler : "Je continue la guerre contre l'Angleterre ; je suis sûr de gagner. Énumération de ses moyens, de ses armements présents et futurs. J'ignore le délai, mais je suis sûr de vaincre. C'est, d'ailleurs, votre intérêt. Il faut bien que quelqu'un paie la guerre. Ce sera l'Angleterre. Si cela n'était pas, c'est sur la France que nous serions obligés de nous payer. Votre intérêt est donc que nous gagnions, par conséquent de collaborer. J'ai vu Franco, qui comprend. Je vais voir Molotov. Je prépare mon échiquier."
Un chef qui donne l'exemple peut tout demander à ses hommes, parce qu'il finit toujours par mériter et conquérir leur confiance. En revanche, si sa vie est en contradiction avec ses paroles, il scandalise les faibles et révolte les forts.
"Un chef compétent peut obtenir de bons résultats de troupes médiocres, alors qu'au contraire, un mauvais leader peut démoraliser les meilleures troupes."
Général Pershing
Stendhal à propos des généraux de Napoléon: "C'est un malheur que les généraux de division soient recrutés parmi les généraux de brigade, car c'est un métier différent de mener la troupe au combat et de monter une manœuvre."
Ce qui nous amène aux fameux principe de Peter à ne jamais perdre de vue : "Si l'avancement à une fonction supérieure n'est accordé que d'après les mérites acquis et constatés dans les fonctions précédentes, il y a des chances que chacun avance jusqu'à son niveau d'incompétence."
"La plus grande immoralité est de faire un métier que l'on ne sait pas."
Napoléon Ier