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3.78/5 (sur 80 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Liverpool , 1863
Mort(e) à : Buckinghamshire , 1946
Biographie :


May Sinclair (1863-1946) est une auteure britannique méconnue présentement. Elle fut très célèbre et reconnue à son époque. Elle fut une des premières romancières anglaises à s'intéresser aux recherches de la psychanalyse, à militer pour le vote des femmes.

Ses amis proches furent Henri James, Dorothy Richardson, Ezra Pound , Robert Frost , etc.
Mary Amelia Sinclair est née à Liverpool en 1863 d’une mère orthodoxe et d’un père alcoolique. Elle a dû quitter très tôt le collège pour s'occuper de ses frères, dont quatre avaient une malformation cardiaque congénitale . May Sinclair a publié son premier roman en 1896 ", puis en 1904, elle édite "Le Feu Divin" , un roman philosophique qui l’a rendue célèbre . May Sinclair s’est tournée ensuite vers le réalisme social avec des œuvres comme "Le Helpmate" ( 1907 ) et "Kitty Tailleur" (1908). En 1912 , May Sinclair rencontre Henry James à Londres. Ce fut la première de ses nombreuses amitiés avec des écrivains importants . Elle commença à écrire "The Egoist". . En 1914, May Sinclair rejoint la Société pour la Recherche Psychique, elle avait commencé à lire Freud et Jung, devenant particulièrement fascinée par les idées de la sublimation et de la répression sexuelle.. Elle écrivit son roman le plus audacieux, "Mary Olivier "(1919).

May Sinclair écrivit une vingtaine de volumes de romans et de nouvelles, une "pénétrante étude sur les sœurs Brontë", une- Défense de l'Idéalisme" qui vaut non seulement par l'étendue des connaissances philosophiques, mais par la joute serrée que l'auteur y engage avec les idées les plus difficiles et les plus abstraites" [cf. "Les Romans de May Sinclair" dans "Approximations" (troisième série) de Charles Du Bos, 1929, p.151)]

Au début des années 1920, May Sinclair a commencé à montrer des signes de la maladie de Parkinson. Elle a déménagé à Buckinghamshire, où elle a vécu jusqu'à sa mort en 1946. Même si actuellement elle est peu lue et délaissée, May Sinclair reste une écrivaine fascinante, qui a été très impliquée dans les courants intellectuels de son temps.


Source: une publication de la National Humanities Center, http://nationalhumanitiescenter.org/ideasv62/raitt.htm
et "Les Romans de May Sinclair" dans "Approximations" (troisième série) de Charles Du Bos, 1929, p.151)


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Source : une publication de la National Humanities Center, http://nationalhumanitiescenter.org/ideasv62/raitt
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Elle s'obstinait à finir tous les livres qu'elle avait commencés car sa fierté n'admettait pas l'échec.
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Le bonheur ne consiste pas dans les choses qu'on a. Il est en soi, ou il n'est pas.
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- tu sais de quoi tu as été coupable ?
- J'ai désobéi.
- Tu as fait plus que cela. Tu as trompé notre confiance. C'est mesquin. Mesquin et déshonorant de ta part : tu savais très bien que tu ne serais pas punie.
- Il n'y aura pas de punition ?
- Non. Les punitions sont faites pour rafraîchir la mémoire. Et nous voulons te faire oublier."
Son bras la serra davantage, la rapprochant un peu plus de lui. Et la voix secrète et bonne continua :
"Oublier ce qui est laid. Tu comprends, Hatty. Rien n'est défendu. Nous ne te défendons rien, parce que nous avons confiance que tu feras ce que nous te demandons. Que ta conduite soit toujours belle... Allons, allons !"
Elle avait caché sa figure contre son manteau rugueux, et elle pleurait.
Il lui faudrait toujours faire ce qu'ils attendaient d'elle ; la douleur de ne pas le faire était trop grande pour qu'elle puisse la supporter. C'était facile de dire qu'il n'y aurait pas de punition : leur tristesse serait la sanction. Plus douloureuse que tout. D'une douleur qui ne cessait de lui faire mal quand elle y pensait
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C'est absurde de dire que j'ai ces choses. Elles sont moi. Le bonheur ne consiste pas dans les choses qu'on a. Il est en soi ou il n'est pas.
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La lune était cachée dans la brume là où le jour gris et la nuit blanche se confondaient. Dans le creux du vallon, sur le vert indistinct de la pente orientale des collines, les épines fleurissaient. L'air chaud ressemblait à une eau tranquille qui, vibrant invisiblement, détachait leur parfum, l'éparpillant. Et tout à coup Gwenda les distingua comme dans le lointain, où elles se dressaient dans l'enchantement d'une grande paix, d'une grande clarté et d'une beauté poignante.
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Il y avait certains moments où elle se faisait l'effet d'être deux femmes. L'une possédait encore la passion et le souvenir de la liberté. L'autre était une créature domptée et captive qui avait oublié, qui se guidait avec des mouvements craintifs et dont elle haïssait l'instinct de soumission.

p. 309
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Elle la détestait. Elle détestait toute la maison qui était bâtie de telle façon qu'il n'y avait pas un coin où on pouvait échapper à papa. Le bureau de papa avait une porte qui s'ouvrait sur le corridor et une autre sur la salle à manger. La fenêtre près de laquelle il s’asseyait dominait le jardin. La fenêtre de sa chambre dominait la façade : sa porte commandait l'entrée de l'escalier. Il savait tout ce que vous faisiez et tout ce que vous ne faisiez pas. Il vous entendait dans la salle à manger; il vous entendait en haut; il vous entendait monter et descendre l’escalier. Il vous entendait positivement respirer, et il savait toujours si vous étiez couchée ou non. Alice retint sa respiration, de crainte qu'il ne l'entendit à ce moment même.
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Sa passion ne trouva pas de débouchés dans des sons violents ou volumineux. Elle était plutôt passive et attentive de nature. Privée de tous les contacts de la chair, elle se tournait vers le lointain, vers le non encore rêvé.
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Son esprit était follement occupé. Il ne lui donnait pas de repos. Du fil unique de ses rêves, il filait un fil interminable et brillant ; dont il tissait ensuite une trame infinie de visions. De rien, il érigeait drame sur drame.

p. 95
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Chaque fois que le vicaire avait à accomplir un devoir pénible, il s'arrangeait pour l'accomplir aussi tôt dans la journée que possible. Ainsi on ne perdait rien du désagrément. Toute la journée en était empoisonnée.

p. 127
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