Citations de Mercedes Lackey (45)
Il ne lui restait qu'à espérer que cela fonctionne.
C'est toujours une possibilité. Ça pourrait être pire.
Oui mais à quel point ? C'était une chose à laquelle il ne voulait pas penser pour le moment.
Cette lame, je l'ai sous la gorge. Ce courant d'air ne faisait qu'annoncer le pire - bien pire - à venir.
L'empereur Charliss était assis sur le Trône de Fer, nullement accablé par le poids visible des ans ou celui, invisible, de son pouvoir.
-Comme tu l'auras deviné, poursuivit-il, je suis shay'a'shern. Comme l'est Étoilevent. Ainsi que toi. (Il lança à présent un très bref regard oblique vers Vanyel.) Je suis un Adepte-Guérisseur et je guéris bien plus que les gens, je guéris les lieux. Je connais le monde naturel comme le peut seulement quelqu'un souhaitant y restaurer l'équilibre. Voici ce dont je voulais te parler. Dans tout l'univers, il existe d'autres créatures que l'homme qui forment des couples durant leur vie entière. Parmi celles-ci, quelques unes des plus nobles - les loups, les cygnes, les oies, les grands rapaces - toutes des créatures dont l'homme pourrait s'inspirer de bien des manières. Et avec toutes, toutes, il y a des couples, de temps à autre, de même sexe. Pas fréquemment, mais on en entend parfois parler.
-Entends-moi, compagne de l'acier et de la magie : à chaque heure où tu la porteras, cette chose te liera plus étroitement à elle. Il est écrit que Besoin est son nom, et tu en viendras à avoir besoin d'elle comme elle a besoin de toi, et comme vous répondez toutes deux au besoin. Tel est le prix à payer pour sa possession, tu en as déjà eu un aperçu. En vérité, je te le dis, tu n'as pas encore pris la pleine mesure de son pouvoir, de la façon dont elle peut te plier (...).
- Le client reçoit ce dont il a besoin, pas ce qu'il veut.
- Vous pouvez - mais seulement en votre âme et conscience - lui donner ce qu'il veut après avoir répondu à son besoin.
Les regrets ne recollent pas les pots cassés. (Tome 3)
- Nous y arriverons, n’en doute pas un instant. C’est le doute qui a provoqué tous ces ennuis. Tu dois y croire, Talia. Le manque de confiance en toi est ton seul point faible. (Tome 2)
Nul n’est prophète en son pays. (Tome 2)
- Maintenant que vous avez jeté un coup d’œil sur le visage angélique de mon partenaire, je suppose que nous autres, simples mortels, n’avons plus la moindre chance avec vous.
- Je ne parierais pas ma chemise là-dessus à votre place, dit Talia d’un ton un peu acide. Ce n’est pas la première fois que je le vois. Et je ne suis pas près de me pâmer à ses pieds. Mon père et mes frères sont aussi avantagés que lui. Je ne veux pas vous insulter Kris, mais j’ai de bonnes raisons de me méfier des hommes beaux. Il me paraîtrait préférable que vous soyez un peu moins parfait, que vous ayez des verrues ou quelques choses de ce genre.
(Tome 2)
Je suis ton amie, souviens-toi. C’est à cela que servent les amis : à s’entraider. (Tome 1)
Ne laisse pas les choses s’envenimer autant la prochaine fois. C’est à ça que servent les amis : à t’aider à surmonter tes problèmes. (Tome 1)
Sa requête semblait pressante, ce qui le décida. Il était important qu'il se batte au-delà de la souffrance pour obéir à l'étranger. Troublé par une profonde conviction qu'il ne comprenait pas, il trouva un tout petit peu de force ; juste assez pour pouvoir bouger les doigts de sa main gauche et les placer, encore moites et chauds de son propre sang, dans la paume ouverte de l'inconnu. La main de l'étranger se referma alors sur la sienne, ses lèvres se recourbant en un sourire triomphal.
p. 817.
- Pourquoi me veux-tu comme amant ? demanda-t-il calmement, malgré son trouble intérieur.
[...]
- Je... Cet après-midi... Les dames... La dame Treesa... Elle m'a fait peur. Les dames me font peur...
- Maintenant, je vois où est le problème, dit gentiment Vanyel. Tu as peur des femmes, et tu penses donc que tu dois être shay'a'chern. C'est ça ?
A présent, elle comprenait que la mémoire était un outil bien précieux si on ne l'entretenait pas.
Tarma se pencha sur la table, tel un ange noir, prit la dague glissée dans sa ceinture et la présenta à la lumière de la chandelle, la pointe vers le bas, le poing tellement crispé que ses jointures étaient blanches.
- Parjure, je le nomme, doit doucement Tarma, mais ils devinèrent derrière les paroles du rituel ancestral de proscription, tous les sentiments qu'elle se refusait à exprimer. Car parjure il est, et tous ceux qui sont avec lui. Parjure une fois, pour avoir enfreint les promesses faites aux siens. Parjure deux fois, pour avoir rompu le serment qui lie tout monarque à ses sujets. Parjure trois fois, parjure mille fois, pour avoir violé tous les liens du sang et porté le fer dans sa propre chair.
Kethry se leva, posa sa main glacée sur celle de Tarma et reprit le passage si rarement utilisé du rituel de Banissement du Parjure prévu par le Code des mercenaires.
[...]
- Parjure, je le nomme, de magicienne à prêtresse. Parjure une fois..., [...] pour avoir violé des liens sacré. Parjure deux fois, pour avoir détourné à ses propres fins les pouvoirs à lui conférés pour le bien de tous. Parjure trois fois, pour avoir pris plaisir à infliger la douleur et la mort.
A sa grand surprise, elle vit Jadrek se lever, poser sa main moite, tremblante, sur les deux leurs, et reprendre les paroles du rituel. Elle n'aurait jamais imaginé qu'il le connaissait.
- Parjure, je le nomme, ainsi que tous ceux qui lui apportent leur aide [...]. Parjure, je le nomme, moi, l'homme de bonne volonté, troisième élément de la triade requise pour prononcer l'anathème contre lui. Parjure une fois, pour sa langue mensongère. Parjure deux fois, pour son cœur perverti. Parjure trois fois, pour avoir fait don de son âme aux ténèbres.
Tarma enfonça la dague qu'ils tenaient tous les trois, avec une telle violence qu'elle s'enfonça presque jusqu'à la garde dans la table
- Parjure, tel est son nom, fit-elle avec un rictus haineux. Tous les serments à lui prêtés sont nuls et non avenus. Puisse la main de chacun se lever contre lui. Puissent les dieux détourner leur regard de lui. Puisse la noirceur le corrompre de l'intérieur et quand il sera pourri, puisse-t-il rendre des comptes aux dieux. Et puissent les dieux m'accorder que La main soit ma main !
Oui. Le monde ne connaîtra pas la paix de sitôt. Il faut des gens d’honneur sur les champs de bataille, sinon les seuls à se battre seront ceux qui se fichent du nombre de morts. D’une certaine façon, en devenant mercenaire, je protégerai tous les Dierna et les Lordan de ce monde.
Il détestait combattre. Oh, il affectionnait bien l'exercice physique, adorait la rudesse de l'impact, le coup asséné d'une main sûre, la façon dont son corps agissait sans que son cerveau doive intervenir. Il serait sans doute plus juste de dire qu'il détestait tuer, qu'il répugnait à faire du mal à autrui.
Oh, cet endroit, ces gens... Quel attrait ! S'il avait pu affirmer précisément ce qui ne tournait pas rond dans son existence, ce qu'il aurait aimé y changer, s'il avait pu dire ce qu'il désirait par-dessus tout et voir tout cela devenir réalité en un clin d'oeil, voilà le genre de vie qu'il aurait adopté.
Seul souci, je ne suis pas là où je devrais me trouver, et je suis irrévocablement lié à un Démon Blanc.
Il n'était pas à Karse. Ce peuple n'était pas le sien ; les dieux valdemarans n'étaient pas l'Unique. Admettons, Kantor n'est pas un Démon Blanc, c'est un Compagnon. L'étalon s'arrangeait toutefois pour demeurer invisible, car Albérich frissonnait d'instinct chaque fois qu'il apercevait inopinément l'animal. Et pourtant...
Et pourtant...
Si Kantor n'était pas le meilleur ami qu'il ait jamais connu, il n'en représentait pas moins ce qui s'en rapprochait le plus.
C'est alors que quelque chose d'extraordinaire enfla en lui. Une sensation tellement extraordinaire qu'il ne l'identifia pas immédiatement.
De la joie. Une joie pure, véritable. De tous les événements dont il avait été l'initiateur et auxquels il avait pris part, celui-ci était le seul dont il n'avait résulté que des conséquences positives, le seul qui ne lui laissait aucun regret, aucune envie de revenir en arrière pour procéder différemment.