Citations de Mercedes Lackey (45)
Il arrive qu'une personne tombe amoureuse de l'idée qu'elle se fait d'une autre, tout en se laissant aveugler par ses propres désirs. Parfois, on est amoureux de l'amour, pas d'une femme.
Ces Hérauts possèdent une maîtrise certaine de la Magie Psychique. J'ai l'intention de conquérir leur pays. Pour cela, j'ai besoin d'un Adepte, car ces terres sont protégées contre la magie véritable. Elle ne fonctionne pas à l'intérieur des frontières, et les sorciers qui s'y aventurent deviennent fous s'ils essaient d'employer leurs pouvoirs. Vous m'êtes donc utile, mais pas indispensable au point que je ne puisse pas me passer de vous. Gardez ça à l'esprit.
Devant lui se trouvait une armée; une armée de monstres sans âmes, des créatures n'ayant qu'un seul objectif : l'écraser. Il était déjà blessé; il se contorsionna pour faire s'abattre un éclair dans leurs rangs, et ressentit une douleur qui élança son flanc droit, sentit le sang chaud qui coulait le long de sa jambe puis à l'intérieur de sa botte et qui y gelait. Ils étaient trop nombreux. Il était maudit. Il haletait et versait des larmes à cause de l'horrible souffrance qu'il ressentait au flanc, et il sut qu'il était en train de mourir. De mourir seul. Tellement seul...
- Vanyel !
Les regrets ne recollent pas les pots cassés. (Tome 3)
Les ruines couvertes de neige avaient un aspect presque irréel. À certains endroits, elles distillaient un sentiment aigu de désolation tandis qu'à d'autres, elles titillaient l'imagination par leur curieux aspect.
Il y a très longtemps, le premier souverain, Valdemar, qui donna son nom à son royaume, s'aperçut qu'il vieillissait. Il avait sauvé son peuple du joug d'un monarque impitoyable et n'avait nulle envie de le voir retomber aux mains d'un tyran.
Le roi souhaitait ardemment trouver une façon de choisir à coup sûr l'héritier de la couronne, afin que le royaume de Valdemar ne perde jamais la liberté qu'il lui avait donnée.
[...]
Quand moururent les derniers rayons du soleil, le vent se déchaîna, le sol trembla, et ce qui avait tout l'air d'un destrier blanc émergea du bosquet.
Il ne lui restait qu'à espérer que cela fonctionne.
C'est toujours une possibilité. Ça pourrait être pire.
Oui mais à quel point ? C'était une chose à laquelle il ne voulait pas penser pour le moment.
A présent, elle comprenait que la mémoire était un outil bien précieux si on ne l'entretenait pas.
Rolan était la plus belle créature que Talia ait jamais vue. Il plaqua ses naseaux contre son épaule; la petite lut de l'amour dans ses yeux. Elle retrouva le sentiment de bien-être et de confiance qu'elle avait eu sur la route. Avec lui, elle n'éprouvait plus ni crainte, ni doute ...
Oui, petite soeur, te voici enfin. Tu es mon élue. Toi entre toutes. Après tant de recherches, je t'ai enfin trouvée, petit soeur de mon âme ! Je suis à toi comme tu es à moi. Nous ne connaîtrons plus jamais la solitude...
Elle commença par se laisser faire et vit aussitot qu'il mamoeuvrait de telle sorte qu'elle se retrouve le soleil dans les yeux. Elle ricana intérieurement, lui laissa croire qu'il allait parvenir à ses fins, et renversa les roles.
L'oiseau d'Aubefeu était un faucon au plumage roux, Kyrr, aussi gracieux que la Taleydras et aussi recherché qu'elle pour les accouplements.
Le rayon de lumière qui reflétait une des lanternes illuminait son visage, la faisant ressembker à une elfe
Vous avez violé les terres des Taleydras. Partez tout de suite. Rebroussez chemin!
Les Taleydras n'ont pas besoin d'écriteaux, je suis un garde. Vous voilà prévenus: repartez par où vous êtes venus, ou vos vies seront en danger.
Cette lame, je l'ai sous la gorge. Ce courant d'air ne faisait qu'annoncer le pire - bien pire - à venir.
L'empereur Charliss était assis sur le Trône de Fer, nullement accablé par le poids visible des ans ou celui, invisible, de son pouvoir.
Oui. Le monde ne connaîtra pas la paix de sitôt. Il faut des gens d’honneur sur les champs de bataille, sinon les seuls à se battre seront ceux qui se fichent du nombre de morts. D’une certaine façon, en devenant mercenaire, je protégerai tous les Dierna et les Lordan de ce monde.
Pour un oeil non averti, les Compagnons étaient des chevaux blancs particulièrement racés. En réalité, ils étaient bien plus que de simples animaux. Ces êtres, les envoyés d'une puissance inconnues, étaient apparus à la prière de Valdemar, le père fondateur en personne. Les hérauts étaient choisis par les Compagnons, qui forgeaient avec leur Elu un lien mental que seule la mort pouvait rompre
En proie à une violente émotion, la jeune femme sentit ses genoux se dérober sous elle. Entre les bras de son époux, elle fondait d'un désir inattendu, qui l'enflammait et la privait de volenté à la fois. Si Brittanie ne l'avait pas soutenue, elle se serait probablement éffondrée sur le sol.
En proie à une violente émotion, la jeune femme sentit ses genoux se dérober sous elle. Entre les bras de son époux, elle fondait d'un désir inattendu, qui l'enflammait et la privait de volenté à la fois. Si Brittanie ne l'avait pas soutenue, elle se serait probablement éffondrée sur le sol.
Le Compagnon n'avait pas de cavalier. Il était entièrement équipé, sellé d'argent et de bleu. Talia n'avait jamais vu un cheval ayant cette puissance, cette allure aérienne. Il était blanc, comme tous les Compagnons, mais d'un blanc radieux, éthéré, qui semblait irréel.