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Citations de Michael Katz Krefeld (47)


Le soleil colorait le ciel dans des tons orange au-dessus de l'ancien quartier général de la Stasi, dont les bâtiments sombres se dressaient tels des monolithes. ... / ....
--- Neuf mille agents employés à plein temps travaillaient ici, leur dit Kurtz. Renseignés par deux cent soixante-dix mille informateurs secrets. On estime qu'il y avait en RDA un agent pour six habitants. ( p 354)
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Il avait déjà eu affaire à des inspecteurs comme lui par le passé, des types rigides dénués d'empathie et d'intelligence. En général, ils gravissaient rapidement les échelons et certains finissaient même préfets de police. ( p 317 )
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Les liens familiaux sont souvent si forts qu’ils peuvent finir par nous étrangler, pas vrai ?
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Voila un point sur lequel vous pourriez vraiment progresser. Comment pouvez-vous refuser quelque chose, alors que vous ne savez pas encore de quoi il s'agit ?
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- Vous n’avez pas le don de voir ce qui est grandiose, alors contentez-vous de ce qui est misérable.
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Il repensa au proverbe qui dit que la vérité sort de la bouche des enfants et des ivrognes.
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Vous avez deja passé un test de personnalité ?
La dernière fois que quelqu’un avait posé cette question à Ravn, c’était quelques années plus tôt, quand un scientologue de Vesterbro Torv lui avait proposé de lui faire passer le test et qu’il lui avait répondu en lui présentant sa carte de police.
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Elle ne commenta pas sa réponse, mais sortit une liasse de billets et compta l’argent. Il aimait bien son style, d’abord de l’eau, puis des biscuits pour chien, et maintenant, du fric. Elle avait certainement aussi une arme sur elle.
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Il faut se concentrer sur les bons souvenirs, surtout les moments qu’on a partagés, sur tout ce qu’on est parvenus à faire ensemble. Et envoyer au diable les reproches et les regrets.
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Berlin, 7 mai 2014
Klara secoua la tête d’un air éprouvé.
- Non, cette réunification ne nous a apporté rien de bon. Les politiciens nous avaient fait tellement de promesses à l’époque, et qu’est-ce qu’on a récolté? Le chômage, la violence et la criminalité. Personnellement, je n’ose même plus mettre le nez dehors après la tombée de la nuit. […]
Hausser se renversa contre le dossier du canapé et soupira.
- C’était autre chose du temps de l’ancienne République, dit-il. Au moins, à la Stasi, nous faisions tout notre possible pour maintenir l’ordre et la sécurité. Le plus fou de nos jours, c’est qu’il n’y a plus aucun respect. Aucune discipline.
Elle acquiesça.
- Chacun ne pense plus qu’à soi.
- Le capitalisme a eu raison de nous. Il nous a dérobé notre âme, répondit Hausser en fixant le sol d’un air mélancolique.
Klara tenta de capter son regard.
- Pas la vôtre, Herr Hausser. Personne ne pourrait ébranler votre fidélité envers l’ancienne République. Vous êtes notre dernier défenseur.
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Pankow, Berlin, 22 septembre 1989
- Vous êtes les danseuses les plus talentueuses que j’ai jamais vues. La meilleure troupe de la République. On viendra vous voir à la première de votre spectacle. […]
La jeune femme haussa les épaules et ils trinquèrent
- Nous avons toutes un rôle à jouer.
- C’est quoi, votre spectacle?
- Salomé, tu sais, l’opéra où saint Jean-Baptiste…
- … se fait décapiter, merci, je connais la fin. - Hausser tourna son regard vers Strauss.
- C’est légal de jouer ça? lança-t-il en souriant.
- Tout dépend du personnage que représente saint Jean-Baptiste. Je leur ai suggéré que la tête sur le plat devrait être celle de Helmut Kohl.
Ils éclatèrent tous de rire.
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L’attente pouvait être comparée à une guerre d’épuisement, c’était une méthode qui ne différait pas tellement de celle qu’utilisaient Ravn et Mikkel quand ils devaient interroger des gardés à vue. Tout interrogateur savait que c’était le temps passé à mariner en cellule, et pas les questions posées dans la salle d’interrogatoire, qui faisait flancher les suspects. Plus on les laissait seuls, plus leur énergie s’effritait. Même les individus les plus virulents et les plus agressifs étaient amollis par l’attente. Cela contribuait à mettre l’interrogateur en position de force, et le gardé à vue était plus enclin à lui laisser l’initiative quand l’audition débutait enfin.
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Un grognement se fit soudain entendre à côté de Ravn, qui sursauta sur sa chaise. Il regarda Moffe, qui avait pris position à ses pieds. Le chien lui adressa un regard implorant, et Ravn comprit instantanément que l’heure de leur balade vespérale quotidienne était largement dépassée. - Tu vois quand même bien que je travaille, dit-il. Moffe grogna à nouveau, plus fort et sur un ton encore plus plaintif. Ravn savait qu’il ne renoncerait pas avant d’avoir obtenu gain de cause. Et s’il retardait trop leur promenade, le chien n’hésiterait pas à se soulager sur le pont du bateau, juste par représailles. Voilà comment il le menait à la baguette. - Oui, oui, on y va. Ils longèrent le canal en direction de Christianshavns Torv pour ce qui fut la sortie la plus courte qu’ils aient jamais faite, tout juste assez longue pour permettre à Moffe de faire ses besoins.
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Ravn regarda le livre épais avec sa couverture grise et un dessin d’arbre en feu en guise d’illustration. Au dessus de l’arbre était imprimé le titre, en caractères gothiques. Dictionnaire d’exorcisme moderne, par le pasteur Jakob Mesmer. [..] Ravn lut le bref avant-propos, dans lequel Jakob souhaitait la bienvenue au lecteur et déclarait espérer que son livre contribuerait à vaincre Satan. Il écrivait qu’une guerre avait toujours existé entre le bien et le mal, et que toutes les religions, aussi bien l’islam que le judaïsme, l’hindouisme ou le christianisme, possédaient ses propres méthodes pour combattre le mal. […] Ravn tourna quelques pages et parcourut la table des matières. Le livre était découpé en chapitres consacrés à des aspects divers de l’exorcisme. Il y avait un inventaire des cas historiques, une liste des démons et de leurs créatures, plusieurs chapitres sur les nombreuses manières dont on pouvait être possédé, un recueil des prières à réciter, une liste des reliques et autres amulettes qu’il était bon d’utiliser, ainsi qu’un passage en revue méthodique des différentes phases de l’exorcisme. Il était précisé que l’exorcisme pouvait aussi bien durer une seule séance qu’être un long combat s’étirant sur plusieurs années.
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Un soleil accablant brillait au-dessus du cimetière de Notre-Sauveur. […] Ravn s’accroupit devant la pierre tombale noire et retira le bouquet fané et les restes de bougies qu’il avait disposés là lors de sa dernière visite. […] - Je suis sérieux, Victoria, ce n’est pas juste une question de culpabilité, j’aurais dû le voir venir. […] - Alors pourquoi est-ce que je n’ai pas fait installer une alarme? Pourquoi est-ce que j’ai laissé Eva aussi souvent seule à la maison? Pourquoi est-ce que je n’ai pas contrôlé notre propre quartier, alors que la bande de cambrioleurs qui a fait ça a certainement reconnu les lieux avant de passer à l’action? J’étais entraîné à repérer tous les signes…. Et pourtant j’ai été complètement pris au dépourvu. […] - C’est plus une question de percevoir le mal. Sentir quand il arrive. Où il va frapper. Pourquoi j’ai été aveugle au moment où c’était le plus important? Il fixa Victoria droit dans les yeux. - Comme dit le vieux dicton, la plus grande ruse du diable, c’est de nous faire croire qu’il n’existe pas.
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- On se boit un café un de ces jours sur les quais ?
- C’est d’accord.
Elle prit congé de lui et regagna sa petite Fiat. Ils savaient l’un comme l’autre ue ça n’arriverait jamais, mais cette pensée lui réchauffa tout de même le cœur au moment où ils se firent au revoir, juste avant que Louise ne s’éloigne au volant de sa voiture. (Fin du roman)
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- Ce n’est pas la somme qui fait de vous un voleur, mais l’acte. (Ravn)
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En ces temps troublés, ils ont besoin de mettre des traîtres au pilori. Ils ont aussi été très enthousiastes en apprenant que des employés de l’ambassade de France étaient impliqués. Ils sont impatients que nous interceptions toute la bande en train de passer la frontière dans leurs voitures diplomatiques.
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Certaines choses ont trop de valeur pour qu’on les vende, dit-elle en posant le recueil de poèmes sur la table derrière elle. Tu as rapporté mon chargeur ? Je n’avais pas prévu que tu te barrerais avec.
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Il avait découvert un projet d’évasion. C’était bien mieux que ces affaires de corruption et de malversation qui devaient suivre tout un processus juridique et bureaucratique et pouvaient malgré tout aboutir à un acquittement. Non, une évasion était quelque chose de définitif. Et avec l’aide de l’Occident, cela devenait tout à coup une affaire internationale. Une affaire d’espionnage.
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