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Critiques de Michaël Gérard Bauer (22)
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L'homme qui court

Joseph est un garçon renfermé, c'est parents disent de lui qu'il a peur de tout. Et c'est vrai qu'il a peur, il est même terroriser par l'homme qui court. Lorsque sa gentille voisine lui propose de faire le portrait de son mystérieux frère, Joseph y voit l'occasion de surprendre tout le monde. Il ne se doute pas un seul instant que ce choix va changer sa façon de voir les choses, sa vie et celle de son voisin.



Des personnages sombres et blessés qui n'attendent qu'une main tendue, "chacun peu être son propre miracle". Un roman émouvant et beau.
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L'homme qui court

L’homme qui court a un petit goût de déjà-vu (ou déjà lu, c’est selon). Joseph, 14 ans, est amené à côtoyer son voisin, Tom Leyton, qui n’est plus jamais sorti de chez lui depuis trente ans. Le mystère rôde et ce n’est pas Madame Mossop, la pipelette du quartier, qui vous dira le contraire. Une amitié va naître entre Joseph et cet homme qui se révèle taiseux et fort sensible.

Si l’histoire en elle-même n’est pas originale, elle est néanmoins bien menée. L’atmosphère qui s’en dégage, sombre et énigmatique, envoute et nous pousse à aller plus loin. Les personnages sont aboutis et très réels, chacun cachant des élans noirs et lumineux en lui-même.

Les préjugés, la peur de l’inconnu, le pouvoir de la culpabilité et l’importance de la paternité sont les principaux thèmes. Il ressort de cette lecture une grande force et une richesse indéniable. A lire.
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L'homme qui court

Joseph est un adolescent timide et renfermé. Mais lorsqu'il entend sa mère acquiescer à l'idée qu'il aurait peur de son ombre, il relève le défi et contre toute attente va accepter de faire le portrait de son voisin, un homme rentré cassé de la guerre du VietNam, que personne n'a même vu depuis des années et que tout le monde craint !



Qu'est-il vraiment arrivé à Tom Leyton? Faut-il ou non avoir peur de lui? Pourquoi est-ce si important de Joseph de réussir à peindre l'homme derrière ses apparences? Et qui est l'homme qui court?



Un livre dense qui s'apparente par moment à un conte philosophique. Il y est avant tout question de trouver la meilleur façon de surmonter les brisures du destin. On y trouvera de la poésie, des réflexions sur le dépassement et la réalisation de soi et... des vers à soie !
Lien : http://0z.fr/UzYWB
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Les rebelles de St Daniel, Tome 2 : Ismaël pa..

Ismaël cherche à attirer l'attention de Kelly. Mais les catastrophes s'accumulent autour de lui comme une malédiction. Heureusement, son fidèle ami Razza va l'épauler pour l'aider à conquérir sa belle. L'humour, la poésie et la musique vont l'y aider...



Un tome qui est long à démarrer, avec pourtant des gags et de très bons passages notamment la lecture du conte de boucle d'or et les trois ours par Razza...




Lien : http://0z.fr/10Wb5
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L'homme qui court

J’ai tout simplement adoré. Michael Gerard Bauer nous offre ici un roman empreint de philosophie de valeurs et de fraternité. Ce sont les thèmes centraux, ce que véhicule l’oeuvre et qui ressort après sa lecture. De plus, on y perçoit fortement un encouragement à combattre ses peurs, à les affronter pour pouvoir complètement les éliminer. Pas étonnant que ce bouquin ait remporté le « Children’s Book Council of Australia Awards of Books of the year » en 2005.



Par contre, si vous êtes avide d’action, de péripétie rocambolesque et intrépide, ce n’est peut-être pas pour vous. En effet, il ne se produit pas grand-chose sauf la découverte de ce personnage étrange, Tom Leyton, qui est très ambigu. Nous ne savons pas trop quel drame macabre parcourt son passé pour être aussi reclu et antisocial. En apprenant à le connaitre en même temps que Joseph, il devient attachant et amical. Quoi dire de cette voisine exaspérante avide de rumeurs et de jugements faciles? Nous rencontrons tous des gens comme ça.



L’auteur dépeint un récit qui se clôt sur une tragédie. D’ailleurs, tout le livre est un retour en arrière de Joseph, puisque le bouquin se termine par la mort de quelqu’un. Évidemment, nous ne savons pas qui est dans le cercueil jusqu’à atteindre les dernières pages. L’homme qui court? Cet être dont le protagoniste a terriblement peur sans trop maîtriser la raison. Tom Leyton? Ce voisin étrange et mystérieux? Le père de Joseph qu’il n’a pas vu depuis très longtemps? Vous comprendrez que vous n’aurez la réponse qu’en vous procurant le livre.



D’ailleurs, la qualité du livre-objet est magnifique. En le tenant dans mes mains, je ne peux que d’y faire attention. Est-ce la couverture avec un relief ou bien les matériaux utilisés pour sa douceur? Aucune idée. Toujours est-il que malgré le manque d’action, c’est un roman que je vous conseille fortement. Sans être un chef d’oeuvre, il restera graver dans vos mémoires un certain temps.



Finalement,



À lire pour les valeurs, la philosophie et le livre-objet. Un récit touchant sur l’acceptation et le combat contre ses peurs. 8 sur 10.



On aime : la philosophie, les personnages, la plume, les valeurs, le livre-objet



On n’aime pas : le manque d’action
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L'homme qui court

Joseph est un garçon réservé, timide et transi de peur. Autour de lui des femmes, sa mère, la voisine pipelette, Madame Mossop, qui a un avis sur tout, l'autre voisine mystérieuse (les parents Leyton sont morts dans un accident, restent dans la maison les frère et sœur maintenant adultes et seuls)... les hommes sont assez absents: le père parti travailler très loin, le commerçant comme un réconfort clownesque. Joseph se débat entre solitude et cauchemars dont 'un est cette course poursuite, cette attaque, de l'homme qui court.



Sa voisine Caroline Leyton, un jour, lui propose des travaux de jardin et, pour son travail scolaire, de dessiner le portrait de son frère, Tom. Mais Tom est ce cinquantenaire cloîtré dans la maison familiale, il est mystérieux, invisible et peut-être dangereux, sûrement d'ailleurs, il est revenu se terrer dans cette maison, il avait été professeur, il a été renvoyé, il ne sort plus... Dangereux!

Sauf que, par défi, pour ne plus être considéré comme un peureux, pour "devenir un homme" fort comme le veut son père, Joseph va accepter.



Cette rencontre entre le bourru et l'enfant se délie au fil des pages. Du silence, des croquis, des regards puis de la curiosité pour l'intérieur de boites à chaussure... des œufs de vers à soie.

Ils ont l'air desséché, vide... et comme par volonté ils vont revenir à la vie. L'homme y croit et Joseph croit qu'il y a quelque secret derrière l'homme.



Et à travers les mots, ce sont les affres de la vie, les douleurs, les drames qui balafrent les corps. Tom se livre en offrant des bribes, en s'ouvrant de ses peurs, il revient cassé de la guerre du Vietnam. Joseph évoque ses souffrances... et cet homme qui court, affolé, dégingandé.



La métamorphose des vers à soie en magnifiques papillons enfermés à vie à l'intérieur d'une boite est un prétexte à la métamorphose des hommes: l'enfermé et sec Tom, l'enfant Jospeh... et pourquoi pas l'homme qui court au devant du paradis ou en fuyant l'enfer.

Le cycle de vie et les métamorphoses de l'homme suivant le court de sa vie sont ici magnifiquement retranscrits par les mots, les silences mais aussi le cycle de vie des vers à soi, les dessins de Maurits Cornelis ESCHER ou de Lynd Ward (ou la monstruosité humaine) mais aussi par les poèmes, de Douglas STEWART "Les vers à soie" et de John MILTON issu du "paradis perdu".

Faut-il donc croire aux miracles? Faut-il avoir la foi en dieu, en l'homme?
Lien : http://1pageluechaquesoir.bl..
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L'homme qui court

Quelle couverture étrange que cet homme sans visage avec un titre ailé : L’homme qui court. À première vue, on court tous après quelque chose… Il ne m’en fallait pas plus pour piquer ma curiosité. Dès les premières pages, le décor est planté : Joseph, un adolescent de 15 ans vit avec sa mère dans une petite ville. Garçon plutôt taciturne, il possède un véritable don pour le dessin.



En classe, on lui demande de faire un portrait. Joseph hésite. Qui pourrait-il choisir ? Caroline, sa voisine, ne tarde pas à lui suggérer son frère, le mystérieux Tom Layton. Mais les rumeurs les plus folles courent à son sujet. Avec une telle réputation, Joseph n’est pas très rassuré. Ce sont pourtant ces commérages qui l’inciteront à relever le défi. On assiste alors à la rencontre de deux solitudes. Si Joseph souffre de l’absence de son père; Tom est hanté par la guerre du Vietnam. Au centre de leur complicité, un élevage de vers à soie qui tisse le fil de leur histoire. La métaphore de la chrysalide prend d’ailleurs ici plusieurs sens. Je ne vous en dis pas plus, si ce n’est que de ces liens invisibles va naître une amitié, bien au-delà des apparences.



"L’homme qui court" est un roman d’une grande humanité. Ce livre nous donne à réfléchir sur le rapport à l’autre à travers des thèmes comme les préjugés, la réclusion ou la culpabilité. Quant à la rencontre de Joseph et Tom, elle nous parle de solidarité. Une façon subtile de dire qu’il est toujours possible de surmonter ses démons lorsqu’on tend une main.







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Les rebelles de St Daniel, Tome 2 : Ismaël pa..

Quel plaisir de retrouver l'univers et les personnages des rebelles de St Daniel !...
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Les rebelles de St Daniel, Tome 1 : Appelez..

L'auteur, Australien, était professeur d'anglais avant de se consacrer totalement à l'écriture, et cela se sent, son style est très riche , très recherché, l'écriture est remarquable.

Le style également fluide et rapide est un régal à lire, on ne s'ennuie pas une seconde.



Le récit est très drôle, il m'est même arrivé à plusieurs reprises de rire tout haut. Dans les dialogues ou situations cocasses, l'humour est de haut niveau et toujours en jouant sur les mots et avec les mots.





Les personnages, précisément décrits par l'auteur, sont terriblement attachants.



Ismaël, le narrateur, un ado de 14 ans, est le souffre douleur de la terreur du collège et de sa classe, Barry. Le jeune homme en est venu à détester son prénom qui est l'une des sources de ses brimades. Très peu sûr de lui, il essaie de passer invisible en cours et n'a lié d'amitié avec aucun camarade au début du roman.



Heureusement, l'arrivée d'un nouvel élève, James Scobie, va changer sa vie au collège. James, qui apparaît comme un garçon malingre et bourré de tics, tient tête à Barry et entraîne Ismaël dans une drôle d'équipe, une "équipe d'éloquence".



Les deux garçons sont vite rejoints par trois autres collégiens, tous ayant des caractères affirmés et opposés : Prindabel, petit génie des mathématiques et des dates, Razza, extraverti et limite hyper-actif, Billy, souffrant d'obésité et accro à la fantasy.



L'ambiance du récit est très surprenante. J'ai parfois eu l'impression que l'action se déroulait dans un pensionnat des années 70 alors que des éléments actuels marqués pourtant l'époque réelle de l'histoire.

J'ai eu le sentiment que l'auteur s'appuyait autant sur ses souvenirs de collégien que sur son expérience de professeur.

Cela m'a donné l'impression qu'une nostalgie flottait sur le récit, une ambiance qui m'a fortement plu en tous cas.



Le ton du texte n'est pas que drôle, il peut aussi se faire plus sérieux, plus grave mais certes toujours avec légèreté et on retourne rapidement vers le sourire.



Une belle édition pour ce roman. Un grand format et une couverture semi-rigide. Le titre apparaît grâce à un jeu de tous les mots écrits en petits caractères, ces mots sont d'ailleurs tous les surnoms (péjoratifs) donnés à Ismaël. Ces mots sont en vernis sélectif et l'étiquette "Les rebelles de St Daniel" est en relief. Étiquette sous forme de "sotch" que l'on retrouve aussi pour les intitulés des parties et des chapitres. Au dos de la couv, on retrouve la petite police d'écriture, au vernis sélectif, qui entourent le résumé.



Il m'est difficile de donner une tranche d'âge pour la lecture de ce roman. A partir de 12 ans ? Je pense qu'il peut même être lu par les très bons lecteurs à partir de 10 ans. En même temps, je suis sûre que les adultes prendront un grand plaisir à cette lecture.



En bref, un gros coup de coeur pour ce premier tome où Ismaël a découvert l'amitié, la solidarité, l'importance des mots et aussi les prémices de l'amour. Il me tarde donc de retrouver les rebelles de St Daniel dans le tome 2. Sortie qui est prévue le 19 septembre.


Lien : http://butinerdelivresenlivr..
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Les rebelles de St Daniel, Tome 1 : Appelez..

Ma bibliothécaire me l'avais conseillé.

J'ai hésité longuement avant de me lancer dans cette lecture car je ne suis pas trop romans "réalistes".

Mais je me suis tout de même décidé à y jeter un œil et n'ai pas regretté.

Ismael est un garçon terriblement attachant, avec sa timidité maladive, et son sens de l'auto-dérision hors du commun... et la situation dans laquelle il se trouve considérant ces deux points, vous promet de belles crises de fous rire!

Car impossible d'y échapper, au rire...

Mais pas seulement... il y a aussi quelque moments touchants, et ce mélange astucieusement dosé en fait un excellent moment de lecture...



A ma grande joie, j'ai appris que ce livre était un premier tome d'une trilogie ... affaire à suivre donc ;)
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L'homme qui court

Naturellement doué en dessin, Joseph appréhende pourtant son prochain devoir : il doit réaliser le portrait d'un proche et ne sait qui choisir. Sa voisine lui propose de réaliser le portrait de son frère, un homme renfermé, objet de la curiosité du quartier. Adolescent renfermé et timide, Joseph hésite longuement, avant d'accepter, un peu par bravade. Commence alors une relation étrange, difficile, qui pourrait bien changer changer la vie de Joseph.



Une jolie lecture, empreinte d'humanité et de tolérance; une belle découverte !
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L'homme qui court

Très belle écriture, grande profondeur des personnages, beaucoup d'émotions. La relation Tom Leyton (vétéran du Vietnam), Joseph est magnifique. De la poésie dans l'écriture en plus de véritables poèmes à découvrir.

Voir extraits p. 162-163
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L'homme qui court

Voici une belle surprise de lecture jeunesse. Séduite par la couverture mais à moitié emballée par le résumé, j'ai entamé ma lecture un peu à reculons. Puis de fil en aiguille, moi qui croyais trouver une énième histoire sur la guerre du Vietnam, sur un homme détruit par la guerre, je découvre une belle histoire d'amitié entre un adolescent Joseph et son voisin mystérieux, Tommy Leyton, cloitré chez lui depuis des lustres. Evidemment les rumeurs sur lui vont bon train, surtout par Mme Mossop la mégère du quartier, mais quand JOseph doit réaliser un portrait en cours de dessin, après quelques hésitations et sur proposition de la soeur de Tommy, il accepte de le dessiner. Sous prétexte de dessin, un lien tenu va se tisser entre les deux hommes, comme les cocons de soie que Tommy élève, et Joseph va découvrir que derrière chaque homme, chaque femme, peut se cacher un secret, un drame, des failles ...Alors il y a bel et bien un lien avec le Vietnam, mais je retiens surtout la découverte et la rencontre de l'Autre, l'apprivoisement de deux individus, les secrets que l'on garde enfouis et qui brisent une vie, les liens difficiles et conflictuels avec le père absent.



Un très très beau roman pour apprendre à se méfier des apparences, à glisser sous le sapin pour les retardataires, comme moi!, à partir de 13-14 ans.
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L'homme qui court

Le procédé d’écriture subtil ne fait que suggérer, en un tout bien compris qui laisse à chacun la possibilité d’interpréter le moindre détail. Un magnifique roman qui vous hantera longtemps.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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Les rebelles de St Daniel, Tome 1 : Appelez..

Appelez-moi Ismaël est le premier tome d'une trilogie placée sous le signe de l'humour. Ismaël, le narrateur de cette histoire, est un adolescent attachant qui nous compte avec une bonne dose d'auto-dérision et de cynisme son quotidien au collège et lycée St Daniel. Timide dans le réel mais véritable pipelette dans ses écrits, Ismaël Lesseur raconte les misères que lui fait subir Barry Bagsley , puis l'arrivée du surprenant et épatant James Scobie, avant d'évoquer ce fameux concours d'éloquence qui va changer profondément sa vie.

Tout au long d'Appelez-moi Ismaël, le lecteur a le sourire car même si les situations évoquées sont parfois douloureuses - Ismaël est quand même la tête de turc de la classe et James a des problèmes de santé - le ton est toujours optimiste et surtout humoristique.

Lire ce premier tome des Rebelles de St Daniel est un véritable plaisir. On s'immisce dans le quotidien d'Ismaël avec un réel bonheur et nous suivons pas à pas sa progression tout au long de l'année scolaire. Ismaël aime jouer avec son lecteur, il le provoque, anticipe ses attentes pour mieux le détromper et on en rit.

Appelez-moi Ismaël de Michael Gérard Bauer est donc très prometteur pour les deux autres tomes de la trilogie qui devrait continuer à être tout aussi plaisante et drôle. L'ultime page du roman met l'eau à la bouche et préfigure une suite où gaffes et réussites se mélangent avec brio.
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L'homme qui court

Voilà encore un récit qui typiquement aurait pu se faire éditer chez les adultes. Le récit assez psychologique, peu être un peu lent pour les ados, explore les mécanismes de défense de l'être humain face à un drame. Survivre à l'indicible en s'enfermant et se coupant du monde, ou en fuyant et en courant à perdre haleine pour laisser la peine et l'horreur derrière soi? Apprendre bien jeune encore que la vie n'est pas rose et que quand on a touché le fond "tout peut être encore pire" ... Voilà ce que pensait Joseph avant qu'on lui montre que les miracles existent et qu'on peut trouver dans les relations humaines, dans l’amitié -même intergénérationnelle- une forme de salut. Ce récit m'a beaucoup touché ( et pas seulement à cause de mes hormones défaillantes ). Une lecture que je recommande à chacun.
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L'homme qui court

Joseph est un jeune garçon timide, craintif, réservé et solitaire. Dans le cadre d’un projet scolaire, il doit faire le portrait d’une personne. Par un concours de circonstances il choisit Tom Leyton, son mystérieux voisin, qui vit reclus dans sa maison depuis des années. Cet homme vit avec sa sœur et est sujet a toute sorte de rumeurs et accusations plus ou moins grave. Joseph qui n’as jamais vu son visage auparavant appréhende de se retrouver en face de lui. Caroline, la sœur de Tom, est une personne sympathique, elle tente de rassurer le jeune garçon. Elle s’entend bien avec Joseph et sa mère et elle est particulièrement attentive et prévenante avec son frère, elle semble avoir peur de le blesser et redoute ses réactions.

Les premières rencontres entre Joseph et Tom sont assez difficiles. Joseph est intimidé et ne parvient pas a mettre sur papier le visage et le regard profond de son voisin. Quant a Tom, il se prête au jeu a contre cœur, il a le regard fuyant, détaché, impassible, ne dit pas un mot et s’en va dès qu’il en a la possibilité. Au fil des entrevues, Tom est de moins en moins distant, les deux hommes se découvrent et un lien spécial se créer entre eux. Ils partagent désormais autre chose que cette histoire de portrait : les verres a soie. Ils ont une grande place dans la vie de Tom. Par ce biais, Joseph va réussir a découvrir le vieil homme, à faire tomber sa carapace et se lié d’amitié avec lui. Nous découvrons en même temps que Joseph le passé difficile de Tom, qui explique sa façon de vivre.

Il y a aussi d’autres personnages comme, le père absent et autoritaire de Joseph, partit travailler à l’étranger et le fameux « Homme qui court », qui est un homme qui semble fou, qui ère dans la rue. Joseph a peur de lui depuis l’enfance, mais va surmonter son angoisse grâce a ce que son voisin lui a appris de la vie. Cet entourage difficile forge la vie, le quotidien et le caractère du jeune garçon.

Grâce a sa curiosité, son sens de l’observation et son grand cœur, Joseph va aller au delà des apparences, des rumeurs et des préjugés afin d’accéder à la véritable nature des gens. C’est une belle leçon de tolérance et de respect.

J’ai passé un très bon moment de lecture. Les personnages sont très attachants. Ils ont une véritable histoire. On en retire une belle leçon d’amitié et de tolérance. Il ne faut pas se fié aux apparences et comprendre que tout le monde a vécu des expériences et a un passé qui fait de nous ce que nous sommes.



Ce livre est de la jeunesse par son format, pages épaisses et grosse écriture et contemporain car il parle de la vie de tous les jours. Mais attentions, certains passages sont assez durs, j’ai failli verser ma petite larme !
Lien : https://lemondedecelinecmn.w..
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Les rebelles de St Daniel, Tome 2 : Ismaël pa..

Après un an (peut-être même deux d'ailleurs) de sevrage intensif, j'ai retrouvé Ismael Leseur, et avec lui les crises de fou rire irrépressibles accompagnant son sens de l'humour très particulier, et ses métaphores encore plus particulière. J'avais craint en l'empruntant d'avoir trop vieilli, mais non c'est un livre qui à tout âge peut charmer, à tout âge peut toucher... un livre qui à tout âge peut être lu et plaire.

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L'homme qui court

Très beau livre adolescent sur les apparences.

Joseph doit, pour un cours, faire le portrait d'un de ses voisins sur lequel circule beaucoup de rumeurs. Peu à peu une amitié s'installe.

Très beau roman
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L'homme qui court

C'est un bon et beau roman que nous propose cet auteur. J'ai découvert une très belle histoire d'amitié. Ce livre qui nous demande tout de même de réfléchir sur les rapports avec les autres. Tout de même, il manque peut – être un peu d'action.
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