Nationalité : France
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Biographie :
Anthropologue de formation, Michel Bozon est sociologue, directeur de recherche à l’Institut National d’Etudes Démographiques à Paris, membre du Comité Directeur de l’Institut Emilie du Chatelet et chercheur associé à l’Institut de Recherche Interdisciplinaire sur les Enjeux sociaux (IRIS) de l’EHESS et de l’Université Paris 13.
Depuis le début des années 1990, ses recherches se sont orientées d’une part vers la sociologie de la sexualité, à partir d’enquêtes menées en France ou dans les pays latino-américains (notamment le Chili, le Brésil et le Mexique), et d’autre part vers l’étude des rapports de genre. Il a été co-responsable, avec Nathalie Bajos, de l’enquête Contexte de la Sexualité en France, menée en 2006 auprès de plus de 12000 personnes de 18 à 69 ans. Il a entamé des recherches sur les inégalités de genre et l’âge, qui prennent pour objet l’expérience subjective de l’âge.
A l’INED, il a été rédacteur en chef de la revue bilingue Population (de 2002 à 2008) et co-responsable de l’unité de recherche « Démographie, genre et sociétés » (de 1999 à 2009).
A l’EHESS, il enseigne dans le master "Genre, politique, sexualités". Il dirige actuellement 6 thèses.
+ Voir plusAnthropologue de formation, Michel Bozon est sociologue, directeur de recherche à l’Institut National d’Etudes Démographiques à Paris, membre du Comité Directeur de l’Institut Emilie du Chatelet et chercheur associé à l’Institut de Recherche Interdisciplinaire sur les Enjeux sociaux (IRIS) de l’EHESS et de l’Université Paris 13.
Depuis le début des années 1990, ses recherches se sont orientées d’une part vers la sociologie de la sexualité, à partir d’enquêtes menées en France ou dans les pays latino-américains (notamment le Chili, le Brésil et le Mexique), et d’autre part vers l’étude des rapports de genre. Il a été co-responsable, avec Nathalie Bajos, de l’enquête Contexte de la Sexualité en France, menée en 2006 auprès de plus de 12000 personnes de 18 à 69 ans. Il a entamé des recherches sur les inégalités de genre et l’âge, qui prennent pour objet l’expérience subjective de l’âge.
A l’INED, il a été rédacteur en chef de la revue bilingue Population (de 2002 à 2008) et co-responsable de l’unité de recherche « Démographie, genre et sociétés » (de 1999 à 2009).
A l’EHESS, il enseigne dans le master "Genre, politique, sexualités". Il dirige actuellement 6 thèses.
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Nathalie Bajos nous parle de la sexualité pour la revue "Au fait : Huit regards sur le Sexe" de Xavier Delacroix.
Nathalie Bajos est une sociologue, rattachée à l'INSERM, elle a coordonné avec Michel Bozon la grande enquête sur la sexualité des Français menée en 2006 et met en place le nouveau volet de cette étude conduite en 2019-2020.
"Huit Regards sur le Sexe" avec la participation de Sylvie Steinberg, Philippe Combessie, Nathalie Bajos, Harry Bellet, Laurie Laufer, Brigitte Lahaie, Jean-Marc Souvira, Anne Tomiche, Pierre Zoberman et Agnès Giard, disponible aux Editions Cent Mille Milliards.
Photos de Alain Mandel.
Retrouvez l'intégralité des livres édités sur notre site: https://centmillemilliards.com/wp/
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Citations et extraits (5)
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L'entrée en relation se joue sur le mode de la séduction et de la conquête et fonctionne à travers des jeux de valorisation mutuelle. Ainsi, les hommes du Nord envisagent les Brésiliennes à partir de leur qualités corporelles et sexuelles [...]. Ce sont les mulatas (les métisses) qui incorporent le plus toutes ces qualités exotiques [...]. De leur côté, les Brésiliennes qui fréquentent des gringos projettent l'image romantique d'un homme fiable, généreux, travailleur, bon père, attentionné et pas macho. Dans le même temps, les hommes du Nord critiquent les femmes de leur pays [...]. Et les Brésiliennes dévalorisent leurs compatriotes masculins, considérés comme violents, intéressés seulement par le sexe, machistes.
La force de la littérature est d'évoquer des pratiques et des détails apparemment sans importance, et de s'attacher à les interpréter.
Les expériences et les manifestations amoureuses n'occupent qu'une part réduite d'une vie, et même d'une relation. On passe beaucoup plus de temps à rêver d'amour ou à se souvenir d'expériences passées qu'à les vivre.
Si l'on cherchait une métaphore ou une représentation suggestive et réaliste de l'amour naissant, il ne faudrait y voir ni un processus chimique de fusion, ni un brusque éclair venu du ciel, ni une conversation ininterrompue, mais peut-être une simple circulation de biens ; les biens échangés, pour une part immatériels, tirent leur prix moins de leur valeur économique éventuelle ou du fait qu'ils aient été choisis en fonction des goûts de l'autre, que du lien intime qui les attache au donateur. Certaines révélations ou informations sur soi doivent être considérées comme de véritables offrandes, comme lorsqu'on dévoile au partenaire un événement grave, normalement caché, un secret de famille, ou une violence subie dans son enfance ou sa jeunesse.
Il ne s'agit ni de désenchanter ni d'idéaliser l'amour, mais de chercher à comprendre comment une expérience faite de pratiques aussi ordinaires introduit tant d'intensité dans nos vies.
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