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3.83/5 (sur 95 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Michel Henry est un philosophe et un romancier français né le 10 janvier 1922 à Haiphong (Viêt Nam) et décédé le 3 juillet 2002 à Albi (France). Son œuvre appartient au courant de la phénoménologie française du XX siècle. Ses archives sont conservées à l'Institut supérieur de philosophie de l'Université catholique de Louvain (depuis 1968).
http://www.michelhenry.com/

Source : wikipedia
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Le spectacle de la beauté qui s'incarne dans un être vivant est infiniment plus émouvant que celui de l'œuvre la plus grandiose.
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Qu'est-ce donc que la culture? Toute culture est une culture de la vie, au double sens où la vie constitue à la fois le sujet de cette culture et son objet. C'est une action que la vie exerce sur elle-même et par laquelle elle se transforme elle-même en tant qu'elle est elle-même ce qui transforme et ce qui est transformé. "Culture" ne désigne rien d'autre. "Culture" désigne l'autotransformation de la vie, le mouvement par lequel elle ne cesse de se modifier soi-même afin de parvenir à des formes de réalisation et d'accomplissement plus hautes.
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L'échange auquel elle prétend ne se produit plus dans la lumière de la cité, par le biais de ses monuments, de sa peinture, de sa musique, de son enseignement - de ses médias. Il est entré lui aussi en clandestinité : ce sont de brefs propos, des indications hâtives, quelques références que des individus esseulés se communiquent l'un à l'autre lorsque, au hasard des rencontres, ils se reconnaissent marqués du même signe. Transmettre cette culture, permettre à chacun de devenir ce qu'il est, d'échapper à l'insupportable ennui de l'univers techno-médiatique, à ses drogues, à son excroissance monstrueuse, à sa transcendance anonyme ....
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p.343 quand plus rien ne distingue le vrai du faux, c'est une ère nouvelle qui commence, un temps dangereux. Celui du mensonge ... systématique, permanent, efficace, ontologique, et qui ne peut plus être perçu comme tel. ... ce temps du mensonge qui n'est plus et ne peut plus être perçu comme tel, c'est celui de la folie. Car la folie n'est rien d'autre que l'impossibilité de dissocier l'apparence de la réalité.
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Ce qu'est la vie, au contraire, la science n'en a aucune idée, elle ne s'en préoccupe nullement, elle n'a aucun rapport avec elle et n'en aura jamais.
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Comment, s’il faut dire ici un mot de l’expérience d’autrui, chacun des membres de la communauté se rapporte-t-il à l’autre dans la vie, avant que ce soit dans un monde ? en cette expérience primitive à peine pensable, parce qu’elle échappe à toute pensée, le vivant n’est pas pour lui-même non plus que pour l’autre, il n’est qu’une pure épreuve, sans sujet, sans horizon, sans signification, sans objet. Ce qu’il éprouve, c’est identiquement lui-même, le Fond de la vie, l’autre en tant qu’il est lui aussi ce Fond – il éprouve donc l’Autre dans le Fond et non en lui-même, en tant que la propre épreuve que l’autre fait du Fond. Cette épreuve est l’autre qui a le Fond en lui comme le Moi a le Fond en lui. Mais cela ni le moi ni l’autre ne se le représentent. C’est pourquoi c’est le Même dans lequel ils sont abîmés l’un et l’autre. La communauté est une nappe affective souterraine et chacun y boit la même eau à cette source et à ce puits qu’il est lui-même – mais sans le savoir, sans se distinguer de lui-même, de l’autre ni du Fond.
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Mais le savoir-mouvoir-les-mains, le savoir-tourner-les-yeux - le savoir de la vie n'est objectif d'aucune façon et en aucun sens, il n'a aucun objet parce qu'il ne porte pas en lui la relation à l'objet, parce que son essence n'est pas cette relation.
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Laisser paraître son angoisse serait reconnaître que ce qui se passe ne nous convient pas.
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L’imagination est immanente : comme la vie elle-même dans une immédiation qui ne se rompt jamais, qui ne se sépare jamais de soi, qui est un pathos, la plénitude d’une expérience qui surabonde et à laquelle rien ne manque.
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Ma vie telle que je l’éprouve originellement en moi n’est jamais un objet, jamais susceptible d’être vue en un « monde ». Son essence consiste précisément dans le fait de s’éprouver soi-même immédiatement, sans distance, dans une « auto-affection » au sens originel. Ce qui veut dire que la vie n’est pas affectée d’abord par autre chose, par des objets ou par l’horizon d’un monde. Elle est affectée par soi, le contenu de son affection, c’est elle-même, et c’est de cette façon seulement qu’elle peut être un « vivre ». Vivre c’est s’éprouver soi-même et rien d’autre.
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