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3.8/5 (sur 10 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Le Havre , 1921
Biographie :

Michel LEQUENNE, né en 1921 au Havre, dans une famille de petits employés . Travaille dès l'âge de quatorze ans, mais écrit depuis ses dix ans et passe le plus clair de son enfance et adolescence à lire: littérature, histoire, philosophie. Dix métiers en dix ans, de commis dans le négoce des cotons bruts à comptable, en passant par la terre et l'usine. Pendant la Guerre mondiale, réfractaire au STO (Service du travail obligatoire), d'où passage à la clandestinité, puis à la résistance trotskyste. A partir de 1946 il est membre du comité central du Parti communiste internationaliste (IVe Internationale), et restera dans ses rangs jusqu"à 1988. Il reste ensuite membre de la réaction de la revue “Critique communiste“, où il écrit de nombreuses études de théorie marxiste, d'histoire (ancienne, moderne et de la pensée) et des critiques littéraires et d'art. A la fin de 1947, il a commencé une carrière dans l'édition, qu'il terminera en 1974 comme chef du service de lecture de l'Encyclopaedia Universalis. En 1950, il a mené une activité de critique littéraire, d'abord sous le pseudonyme de Pierre Géraume. A partir de 1955, il a traduit, avec Soledad Estorach, les œuvres de Christophe Colomb, publiées seulement en 1979 (éd. Maspero - La Découverte).
Dans les années soixante, il écrit une série d'études sur la littérature utopique. En 1967, il commence à écrire sur les arts plastiques, dans plusieurs journaux, en dernier lieu, et pendant douze ans, dans “Politis“, et des préfaces de catalogues de peintres. En 1992, il a donné un “Christophe Colomb, amiral de la mer Océane“ (éd. Gallimard, collection Découvertes, rééd. En 2005.
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Source : http://www.syllepse.net/
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Comme ces fleurs superbes qui éclosent et s’épanouissent sur le sol ingrat des pentes rocheuses, voire volcaniques, des œuvres de femmes ont surgi soudain sur l’écrasante misogynie patriarcale. Dans les deux cas s’agit-il de miracle ?
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Le cinquième centenaire [de la découverte de l'Amérique], au siècle d'une histoire scientifique et d'une ethnologie se dégageant de l'eurocentrisme, allait-il être celui du dépassement des travestissements divers de Colomb ? Ç'aurait été compter sans de nouveaux affrontements idéologiques : l'apparition d'un anticolonialisme gauchiste brouillon entraîna un débat de sourds avec les tenants cyniques de l'apologie des impérialismes et, entre eux, la négligence du sans-gêne médiatique. Compter aussi sans la spécialisation des disciplines qui conduisait chaque maître dans l'une ou l'autre à ne rien voir au-delà de ses frontières, et à tout ramener à son pré carré. [...]
Il n'a pas manqué, cependant, d'historiens sérieux pour éclairer nombre de zones restées obscures de l'époque et de ses personnages, dont Colomb lui-même. Mais il s'agit presque toujours des auteurs les moins médiatiques, et souvent en des travaux qui s'en sont tenus à des aspects limités. Nous leur rendrons l'hommage auquel ils ont droit tout au long de ce volume qui tend à mettre de l'ordre dans le chaos dominant, en reprenant les uns après les autres les mythes coriaces, légendes pieuses, interprétations incompétentes, ignorances assurées, faux problèmes, voire stupidités [...]
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Ni surhomme, ni saint, il a été un aventurier de l'esprit et de l'action, un de ses hommes dont, certes, la grandeur ne doit pas effacer, mais estompe, les petitesse et quelques noirceurs ; de ces hommes qui font l'histoire, mais ne peuvent jamais la dominer, parce qu'elle est l'œuvre de tous ; une figure sur laquelle l'unanimité ne se fera jamais, mais dont le prodigieux destin étonnera toujours et restera dans la mémoire, « tant qu'il y aura des hommes ».
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Dès mon arrivée aux Indes, je pris par la force quelques indigènes dans la première île que j’avais découverte, afin de leur faire apprendre la langue, et pour qu’ils pussent me renseigner sur tout ce qui se trouvait dans ces régions-là; et le fait est que nous nous fîmes comprendre aussitôt, et nous comprîmes aussi bien ce qu’ils voulaient dire, soit par des signes ou en parlant.
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