Michel Montignac

De très bonnes recettes,

Il y a six semaines, je chroniquais : « Je mange donc je maigris » de Michel Montignac ». Le présent livre à trois choses en commun avec le livre précité :

1. L’inutilité des privations par la méthode des régimes hypocaloriques car la perte de poids et suivie d’un gain qui implique un effort supplémentaire hypocalorique qui n’aboutit pas à la finalité recherché et ce en phases successives.

2. La pratique d’un régime en deux phases : La première qui consiste en quelques sortes à suivre des recommandations : Eviter les aliments à haut indice glycémique, manger des bonnes graisses, manger beaucoup de fibres, éviter l’alcool, … . Le temps de l’application de la phase I varie d’un individu à l’autre. Ce temps court jusqu’à ce que la personne ce soit débarrasser de ses mauvaises habitudes. Ensuite c’est passage à la phase II. Montignac ne préconise pas une privation continuelle, il y a donc relâchement partiel de la phase I. Il faut savoir refuser les rationnements qui sont sources de frustrations. La phase I a permis une perte de poids. La phase II est celle de la stabilisation. La phase II est en fait le prolongement de la phase I, avec la possibilité d’introduire progressivement des écarts qu’il conviendra de gérer raisonnablement.



Ensuite l’auteur aborde successivement la physiologie et l’alimentation de l’adolescente, de la femme de trente ans, cinquante ans, de la femme du troisième âge.



Enfin il traite des médicaments pervers.



Tant pour les hommes que les femmes, je suis partisan de la méthode Montignac.



Les livres de Montignac ont été écrits dans les années 1990 et 2000. Certains d’entre eux ont été des bestsellers. Depuis les recherches en alimentation et effets sur le corps humain ont évolués, ce qui indique qu’outre Michel Montignac il faut suivre les recommandations de nutritionnistes et diabétologues.

L'auteur alterne demonstrations inutilement complexes et considerations sur la vie de tous les jours qui n'ont rien a voir avec le propos. Ces dernieres n'etant qu'une collection de clichés sexistes et anti-americains, rendent le livre plus qu'indigeste ! Je retiens tout particulierement le conseil consistant a faire honneur au plateau de fromage prepare avec soin par "la maitresse de maison", pour la consoler d'avoir boude son pate en croute !!!

Le régime Montignac, que l'on appelle aussi le "régime des managers " (car il s'est surtout développé dans les grand restaurants, auprès d'une clientèle qui voulait maigrir tout en continuant à manger du caviar ou des langoustines), très en vogue il y a quelques années, il est en perte de vitesse actuellement.

Victime de la crise, qui a contraint les managers à se passer de langoustines, de caviar, de crabes et autres mets fins au prix exorbitant.

Le régime Montignac est à la diététique, ce que le parachute doré ou l'attribution de stocks options est à l'indemnité légale de licenciement.

Montignac a eu le mérite de montrer qu'il serait parfaitement possible, de maigrir sans se priver.

C’est une variante du régime dissocié, ou encore de l'excellent régime Dukan (surnommé : du quand tu as faim tu ne dois pas manger).



Personnellement je préfère lire quand la faim me tenaille, mais j'ai des excuses, j'ai souvent faim de livres.

Au titre du livre, je voudrais ajouter un sous-titre : Je ne mange pas n’importe quoi.



Pour beaucoup de gens maigrir c’est suivre un régime ou l’on contrôle et diminue l’apport énergétique. Pour Michel Montignac cette façon de faire est voué à l’échec car on a pu constater que chaque fois qu’un régime hypocalorique plus restrictif a été introduit, le sujet passe par les phases suivantes : amaigrissement, stabilisation et reprise de poids.



Michel Montignac attire l’attention sur certaines règles à respecter, je les cite dans un certain désordre :

- Ne pas sauter de repas. Manger trois fois par jour et éventuellement ajouter un gouter.

- Faire du petit déjeuner le repas principal de la journée

- Evité de boire trop de café fort, Plutôt boire du café décaféiné.

- Consommer de bonne graisse, éviter les mauvaises

- Eviter le sucre. Si on ne sait pas se passer de sucre, le remplacer par un édulcorant.

- Manger beaucoup de fruit et légumes qui sont un apport de fibres.

- Bannir l’alcool. Eventuellement boire de façon modérée un bon vin ou du champagne mais après avoir tapissé son estomac de crudités ou amuse-gueules de qualité.

- Consommer des produits à faible indice glycémique.

- Eviter la bière qui a un indice glycémique de 110 (maltose). La référence des indices est le glucose qui fait 100.

- Eviter les farines raffinées.

- Eviter les pommes de terre, le riz blanc, les pâtes blanches, les pâtisseries qui sont glucidos- lipidiques.

- Eviter les jus de fruits industriels dépourvus de fibres, vitamines et auquel, généralement a été ajouté du sucre.

J’ai probablement oublié l’un ou l’autre préceptes.



Bien entendu un nutricien diététicien (au masculin et féminin) peut vous donner son avis sur la méthode Montignac.



Personnellement j’y trouve de bon concepts mais je ne les suis pas toujours car je suis épicurien et pour moi les privations alimentaires laissent assez rapidement tomber une barrière de l’infranchissable.



Jeune, j’étais mince comme un fil. Suite à des problèmes de santé, j’ai contracté un diabète de type 2 avec un mauvais métabolisme à la clef, une obésité de type androïde.



J’ai toujours été passionné par la diététique, études que j’aurais aimé faire et que je n’ai pas suivi. J’ai passé la moitié de ma carrière professionnelle dans l’agro-alimentaire.



J’ai relevé quelques erreurs dans ce livre. J’ai lu de la plume de Michel Montignac, qui de son expérience croissante dans ses recherches reconnait volontiers des erreurs antérieures.



Ce livre m’a permis d’apprendre des choses. Par exemple, je ne savais pas que la caféine et la théine favorisait l’hyper insulinémie, que les diabétiques doivent éviter la banane sauf le matin où l’on ne doit pas manquer d’apport énergétique.



Mon appréciation du livre est à la mesure de ma passion pour l’alimentaire.