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Citations de Michel Polac (47)


Michel Polac
« Le secret du bonheur, c’est de vivre juste au-dessous de ses moyens.
Le secret de la réussite sociale, c’est de vivre juste au-dessus de ses moyens. »
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La célébrité à 20 ans : un accident qui rend infirme pour la vie.
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Michel Polac
Michel POLAC / Journal (1980-1998) / PUF 2000
« Je me laisse vivre... ça paraît facile comme ça. En vérité, il m’aura fallu toute ma vie pour apprendre. »
< lundi 24 août 1992 p.302 >
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Michel Polac
Michel POLAC / Journal (1980-1998) / PUF 2000
« Développer une idée m’a toujours paru indécent, c’est pourquoi j’aime l’aphorisme.Développer une idée,
c’est prendre le lecteur pour un imbécile : il ne comprendra que si on lui répète de mille manières ce qu’on
veut lui faire entendre. »
< 22 juillet 1984, p.105 >
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Lorsqu'on me dit "je crois que je suis en train d'inonder les draps", je cours chercher une serviette pour tenter d'éviter les traces de nos ébats, sauf lorsque, ravi, conquis, et prêt à toutes les concessions, signe des grandes réussites sur l'oreiller, je murmure en l'enlaçant "c'est pas grave".
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Elle s'éveillait dès que je pinçais un peu fort la pointe de ses seins, bientôt il fallut les tordre et même les mordre, et à mon grand étonnement, car je ne soupçonnais pas cette part de sadisme au fond de moi, je me retenais de la mordre jusqu'au sang, je me retenais malgré ses encouragements "plus fort, oui, mords, mon amour", puisqu'elle finit par dire "mon amour".
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Michel Polac
« Les amis des bêtes se révèlent de redoutables ennemis des hommes. »
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Michel Polac
« Développer une idée m’a toujours paru indécent, c’est pourquoi j’aime l’aphorisme.Développer une idée,
c’est prendre le lecteur pour un imbécile : il ne comprendra que si on lui répète de mille manières ce qu’on
veut lui faire entendre. »
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J’ai voulu écrire pour rejoindre les autres, et l’écriture m’éloigne de la vie.
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De toute façon on la perd la vie. Même le génie ne la sauve pas.
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Rien de tel que de travailler dans l'édition pour se dégoûter d'écrire.
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Aujourd'hui sur les pubs on voit la mention "vu à la télé", ce qui ne me paraît pas un critère sérieux.
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Ce journal est un exercice de clarification. Il participe à ce travail qu'est ma vie : essayer de voir plus clair.
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Je vois des suicides en puissance partout autour de moi. C'est d'avoir le courage de survivre qui me surprend toujours.
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Tous ces intellectuels qui, du haut de leur perchoir, dénoncent la connerie des hommes.
Moi aussi, je cède à cette tentation. Mais quel temps perdu ! Il vaut mieux chercher ce qu'il y a d'aimable, encore, dans ce monde foutu.
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" Savoir se contredire est un exercice d'humilité et une méthode de libération"
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il y a pas de Paradis, rien que des paquets de tripes, et une cachette pour moi au milieu.
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Mais à quoi bon savoir ce qu'on ne peut pas changer ?
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Pourquoi je suis né ? D'une envie de ma mère sans doute, la garce, non, c'est pas de sa faute, ça vient de plus loin, tout ça s'enchaîne, c'est la terre qui a une envie qui n'en finit pas, ça fait un bail qu'elle se tord d'envie, depuis le commencement, des commencements, et tous les printemps ça la reprend , (...).
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Mon ami Michel Polac

Publié le 09 août 2012 à 12:00 dans Brèves

Tout a été dit sur Michel Polac. Et, pourtant, j’ai l’impression que personne n’a pris la mesure du talent exceptionnel de cet homme modeste qui avançait masqué mais qui, dès qu’il se mettait à l’œuvre bouleversait les règles du jeu, moins par anticonformisme que par fidélité à ce qu’il éprouvait. Jamais il ne s’est soucié de son image et moins encore des honneurs. Il ne cherchait ni à être connu, ni à être aimé, mais à ne pas se trahir. Le résultat paradoxal est qu’il a été célèbre et adulé, tout en demeurant toujours aussi simple et naturel. S’il avançait masqué, ce n’était pas pour tromper son monde, mais uniquement pour que le monde le laisse en paix.

Écrivain, bien sûr, il l’était et son Journal vaut bien ceux d’Amiel, de Jules Renard ou de Gide. Cinéaste, bien sûr, il l’était aussi. Et viendra le jour où l’on reconnaîtra en lui un Lubitsch français. Journaliste, cela va de soi, et l’un des rares à non seulement dire ce qu’il pensait, mais aussi à avoir un appétit insatiable pour les littératures étrangères. À vrai dire, il n’était jamais autant chez lui qu’à l’étranger et sa biographie constitue en soi une œuvre marquée par le dépaysement. Ce Casanova en velours côtelé n’hésita pas à sauter dans le Transiranien pour sauver une belle iranienne.

Homme de télévision enfin et, pour une fois, plus fort que la cage où l’on enferme les pitres, les exhibitionnistes et le pitoyable bataillon de ceux qui visent une gloire éphémère dans ce bocal où, placide, il tirait sur sa pipe et sur toutes les formes d’imposture.

Je ne lui ai pas connu beaucoup d’amis vraiment proches. Il en est un pourtant, sans doute son meilleur ami, avec lequel il avait bien des points communs. Je veux parler du philosophe Clément Rosset. Nous dînions souvent tous les trois dans un petit restaurant italien et je sentais entre les deux hommes une complicité touchante. L’un, Clément Rosset, goûtait les vins, cependant que l’autre, Michel Polac le regardait avec cet œil attendri et moqueur que je lui connaissais bien. Nous parlions aussi bien de la thèse de Jankélévitch que des romans de Theodor Lessing ou des affaires du monde. L’un et l’autre étaient des agnostiques aussi bien en politique qu’en religion. Ils raillaient les vendeurs d’illusions et carburaient à l’humour le plus dévastateur.

Maintenant que Michel Polac est mort, j’ai l’impression qu’il me reste tout à redécouvrir de lui. Il nous a légué ce qu’un homme peut laisser de plus précieux à la postérité : le souci d’être soi en toutes circonstances, sans jamais être prisonnier de son moi. Il souhaitait être hors de lui à la manière d’un maître zen (c’était le titre de son livre : Hors de Soi). Il l’est enfin. -Roland Jaccard
[causeur.fr / Brèves-aôut 2012]
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