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Backcountry Escape by Nicole Helm
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Conveniently Wed to the Viking by Michelle Styles
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Claimed by a Steele by Brenda Jackson
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Claiming the Virgin's Baby by Jennie Lucas
https://www.harlequin.com/shop/books/9781488059445_claiming-the-virgins-baby.html
What She Knew by Barb Han
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Encore un effort et elle y serait. Elle pouvait entendre l'eau qui clapotait contre le mur du port.Silvana Junia se força à donner un coup de jambes. Sa tunique avait commencé à glisser de sa ceinture et l'étoffe trempée par la mer s'enroulait autour de ses cuisses, l'emprisonnant, la tirant vers le bas.Les cris et les éclaboussures qui résonnaient derrière elle un moment plus tôt s'étaient arrêtés. Cotta et ses acolytes avaient renoncé à la poursuivre ou décidé qu'elle s'était noyée dans la baie. Elle aurait beaucoup aimé voir l'expression de son beau-fils quand elle avait sauté de son bateau. La soirée ne s'était pas passée comme elle le prévoyait, mais elle n'avait pas eu non plus la fin sur laquelle il comptait.
Ingrid ne lui était plus d’aucune utilité. Son hypocrisie et son égoïsme aussi cruel que naïf la rendaient dangereuse. Il était d’ailleurs persuadé qu’elle lui mentait encore pour protéger son moinillon défroqué.
– Quand je reviendrai, lui lança-t–il en calant ses pouces dans son ceinturon pour ne pas être tenté de la frapper, je veux que tu aies récupéré tes affaires et fichu le camp d’ici.
Elle blêmit et vacilla sur place. Haakon en retira une sombre satisfaction. Elle ne s’attendait visiblement pas à cette réaction de sa part. Sans doute s’était-elle imaginé qu’on passerait l’éponge sur ses fautes par égard pour son père, un important fermier du royaume. Comme Guthrun n’avait pas manqué de le souligner à plusieurs reprises, l’avoir chez eux en pension était un honneur. Haakon avait même songé naguère qu’elle pouvait représenter un bon parti pour Thrand. Mais tout cela n’était plus de mise, désormais.
– Mais… Et mes parents ? bredouilla-t–elle. Je ne vais quand même pas rentrer à la maison sous le coup d’une disgrâce ! Ils ont des projets pour moi. J’étais censée me trouver ici un mari et apprendre à tenir une maison. Vous ne pouvez pas me renvoyer comme ça !
– Tu aurais dû y songer avant de te laisser berner par un otage !
Sela éclata de rire. Comme elle aimait être avec lui ! Elle aurait voulu que ce moment d’intimité ne finisse jamais. Elle savait naturellement que c’était impossible, mais elle en profiterait jusqu’au bout, afin de graver profondément ces instants d’insouciance dans sa mémoire.
Il lui prit les mains, l’aida à se redresser et déverrouilla la porte de la cabine avant de l’entraîner dehors.
Elle pouffa et martela son torse puissant de ses poings.
– On va nous voir !
– Bah, tout le monde est occupé ailleurs. Prends le risque, viens avec moi.
Il y avait dans cette proposition une fantaisie qui la séduisait, une promesse de plaisir défendu et innocent à la fois.
– D’accord. Allons-y ensemble.
– Oui, ensemble.
Ils coururent vers le lac et plongèrent dans ses eaux étales. Sela se laissa couler au fond avant de rejaillir vers la surface en riant et en crachant. D’un coup du plat de la main, elle envoya vers Vikar une vague qui lui aspergea le buste.
- Un problème ? interrogea Erik le Noir. On dirait que ta belle dame t'a abandonné au beau milieu de la conversation.
- Ce n'est pas grave, marmonna Ivar en la suivant des yeux, de nouveau troublé par une vague sensation de familiarité.
- Jolie mais pas commode, la petite.
Chaque fois qu’elle pensait à Aefirth, son cœur se serrait. Elle avait fait tout ce qui était en son pouvoir pour le sauver lorsqu’il était rentré à la maison blessé à la jambe, mais l’infection s’était propagée très rapidement et il était mort. Ce n’était pas le premier combattant aguerri qui mourait des suites de ses blessures, loin s’en faut. Mais elle avait beau se le répéter indéfiniment, elle finissait toujours par entendre la malédiction de cette femme résonner dans sa tête.
– Je te suis, Viking. Et mon nom est Thyre, fille de Sainsfrida.
– Ton nom sera désormais celui que je te donnerai. À compter de cet instant, tu n’appartiens plus qu’à moi.
— Vos toits ont besoin d’être recouverts. Laisse mes hommes s’occuper de certaines des réparations.
— Pourquoi ? Pourquoi feriez-vous cela ?
Le visage d’Helena exprima sa stupeur.
— Pour te montrer que Rome a de bonnes intentions, répondit Tullio d’un ton lisse. Nous souhaitons aider ceux qui nous aident.
— Le temple n’a pas besoin des faveurs de Rome.
— Ce serait un remboursement. Tu as sauvé la vie de mon soldat, hier soir. J’ai une dette envers toi.
— Ralentis. Tu marches comme si les Furies te poursuivaient, lança Tullio à Helena.
— Nous avons beaucoup de terrain à parcourir. Le temple est plus que des édifices religieux.
Elle s’arrêta, sa tunique se drapant doucement autour de ses jambes pour révéler de jolies chevilles.
— Si ta blessure te fait trop souffrir, je peux aller plus lentement ou nous pouvons remettre ce tour à une autre fois.
Cwenneth n’avait pas imaginé un seul instant tomber amoureuse d’Aerfirth mais c’était pourtant ce qui s’était produit. Et il était bien plus âgé, pourtant. Au départ, il s’agissait simplement d’un mariage de raison qui permettait aux deux parties de créer un vaste domaine. L’instant où elle avait compris qu’elle l’aimait était gravé dans sa mémoire.
Imagine cette bonne à rien tomber sur une bête sauvage ! Elle ne saurait pas se battre. Elle était ennuyeuse à mourir parce qu’elle se plaignait de la nourriture et de la lenteur du convoi. On lui confierait une épée qu’elle ne saurait pas quoi en faire. Même si elle avait un poignard, elle ne survivrait pas plus de quelques secondes.