AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.38/5 (sur 76 notes)

Nationalité : Afrique du Sud
Né(e) à : Stellenbosch , le 02/12/1943
Biographie :

Michiel Heyns a grandi à travers l'Afrique du Sud, Thaba Nchu, Kimberley, Grahamstown, Cape Town, et a fait ses études à l'université de Stellenbosch puis à Cambridge.

Professeur d'anglais à l'université de Stellenbosch (1987 - 2003), il a pu se consacrer pleinement à l'écriture après le formidable succès de son premier roman, Jours d'enfance (Children's Day), en 2002.

Traduit en France en 2010, celui-ci figure sur la sélection des romans étrangers du prix Femina.

Il enseigne la creative writing comme professeur visiteur à l'Université de Tulsa, aux États-Unis, mais il vit à Somerset West en Afrique du Sud.

Source : /livres.fluctuat.net
Ajouter des informations
Bibliographie de Michiel Heyns   (4)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
– Les bonnes manières requièrent-elles l’hypocrisie ?
– Seulement dans les cas où elles tiennent lieu de rapports plus profonds. Les personnes qui se comprennent vraiment n’ont pas besoin de bonnes manières – ni, bien entendu, de mauvaises.

Commenter  J’apprécie          270
Ils parlent beaucoup en ce moment de construire un tunnel sous le Channel pour faire passer des trains, mais je dis que, si Dieu avait voulu que les Français aillent et viennent comme ça leur chante, Il ne nous aurait pas donné le Channel pour les maintenir de l’autre côté.
Commenter  J’apprécie          210
Il semblait s’intéresser plus à elle qu’à lui-même, ce qui, de la part d’un homme, frôlait l’excentricité.
Commenter  J’apprécie          210
Frieda constatait chez son employeur une excitation inaccoutumée. Elle s’était parfois demandé si sa placidité venait de ce qu’il avait maîtrisé toutes les passions ou de ce qu’il leur avait survécu.

Commenter  J’apprécie          200

Il resta égal à lui-même, la traitant avec son habituelle courtoisie solennelle. Une façon d’être visant à faciliter les rapports sociaux, mais pas à aborder les questions dérangeantes ; à exprimer la plus chaleureuse affection ou à masquer la plus profonde antipathie : le comble de l’art de vivre civilisé et le raffinement ultime de la barbarie ; un comportement qui ne faisait pas souffrir ni n’apportait de réconfort.

Commenter  J’apprécie          190
Frieda n’avait pas vécu vingt-trois ans, même dans un milieu aussi conventionnel que celui de Chelsea, sans apprendre qu’une jeune femme déjeunant seule avec un monsieur dans un hôtel s’exposait à tous les commentaires et interprétations erronés sur la nature de l’événement.
[…]
Le dimanche, le train était d’une lenteur extrême. En attendant à Ashford la correspondance pour Folkestone, Frieda réfléchissait à la nature prosaïque de son écart de conduite, puisqu’il convenait d’appeler ainsi son rendez-vous avec Mr Fullerton. Les aventures, au bout du compte, étaient-elles affaire de transports publics, d’horaires de trains et de salles d’attente ? Les riches, évidemment, avec leurs équipages et leurs automobiles, pouvaient mener leurs écarts de conduite comme ils menaient tout le reste, à leur convenance. Alors la prétendue immoralité des classes supérieures n’était-elle qu’une simple question de facilité de transport ?
Commenter  J’apprécie          140
-J'avais espéré que Mr Fullerton et elle saisiraient l'occasion de goûter quelques jours de tranquillité à Lamb House, mais Mrs Wharton, à qui la tranquillité fait le même effet que de la mélasse à un dauphin, a décrété que nous devions ravager les comtés du Sussex et du Kent pendant deux ou trois jours, déferlant comme une tempête d'ouest, de Chichester à Canterbury. Je crois que, grâce aux instincts maraudeurs de Mrs Wharton, j'aurai bientôt visité toutes les cathédrales d'Angleterre, à l'exception de celle de Peterborough, qui a échappé jusqu'ici à sa prédation parce que située, d'après ce que j'en sais, dans l'un des comtés les plus maussades d'Angleterre."
Commenter  J’apprécie          130
Entendre deux hommes aussi brillants que Henry et William papoter sur leur digestion comme deux douairières constipées est si tragique que c’est inexprimable. Mais c’est Mrs James qui surveille tout cela comme une reine son empire indiscipliné. Elle règne sur le bas intestin comme la reine Victoria sur le Pendjab.

Commenter  J’apprécie          130
Mon père et ma mère m'embrassaient quand j'allais me coucher et quand ils partaient pour Bloemfontein, mes oncles et mes tantes m'embrassaient quand ils nous rendaient visite ; je n'avais jamais pris ça pour quelque chose qu'on faisait volontairement ou parce que ça procurait un plaisir quelconque. Certes, les gens s'embrassaient dans les films, mais dans les films les gens faisaient des tas de choses que personne à Verkeerdespruit ou même à Winburg n'aurait imaginé faire, du genre se mettre à chanter en plein milieu d'une conversation, ou mourir pour ses convictions.
Commenter  J’apprécie          120
[...]
- Moi non plus, ma vie n'est pas ici, monsieur. Mais je pense que nos devoirs ne se limitent pas notre arrondissement. Que notre jardin est partout, comme voulait dire Voltaire. Je crois que vous connaissez votre devoir. Vous êtes un homme de bien."
Je suis stupéfait. C'est la première fois que je rencontre un garçon de voitures familier de Voltaire. Plus déconcertant encore, m'entendre traiter d'homme de bien. Je ne pense pas que cela me soit déjà arrivé. C'est le fardeau le plus lourd qu'on m'ait jamais donné à porter.
Commenter  J’apprécie          120

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Michiel Heyns (95)Voir plus

Quiz Voir plus

Le roman de Renart

Renart est un:

loup
blaireau
renard
rat

11 questions
157 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..