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EAN : 9782848762128
327 pages
Philippe Rey (23/08/2012)
3.21/5   29 notes
Résumé :
En 1907, Henry James engage une nouvelle secrétaire. Theodora Bosanquet, qui demeura à son service jusqu’à la mort de l’écrivain. Rebaptisée Frieda Wroth, elle est la voix de cet étonnant roman dont on ne sait plus vraiment qui est l’auteur, tant Michiel Heyns est un virtuose du style jamesien.

Combinant faits et fiction, il recrée la petite ville de Rye et la société gravitant autour du Maître : la vie à Lamb House –la grande maison de brique où se ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Monsieur le Directeur sans mê-meu le savoir
de tous les hommes vous êtes le plus veinard
vous avez des (di bi di bi di bi di)
dactylos rock (di bi di bi di bi di)
...
Euh... non en fait. « La dactylographe de Mr James » est un peu antérieure aux Chaussettes Noires.

Or donc, petit retour en arrière direction l'Angleterre au tout début du XXème siècle, dans un très (très) paisible petit bourg côtier du Sussex.

Société bien-pensante, élégance post-victorienne et météorologie toute… britannique sont ici délicieusement retranscrites. Au coeur de cette esquisse, comme un lien entre les différents protagonistes, il y a Frederica Wroth, discrète dactylographe au service du célèbre romancier américain Henry James (ça c'est pour ceux qui n'auraient pas compris le titre).

Tout en paradoxes, Miss Wroth est une jeune et fraîche employée, compétente et bien élevée, mais elle est aussi l'observatrice frustrée, ironique et acerbe de ce milieu qui n'est pas le sien mais qu'elle côtoie tout au long de ses journées de travail auprès du grand homme. Cette ambivalence est-elle crédible ? Peu importe, car elle est ici prétexte à de savoureuses évocations et réflexions psychosociologiques sur les moeurs de l'époque et le quotidien d'Henry James et de son aréopage.

Par les yeux de Frieda, et à ses dépens, le lecteur découvrira ainsi mini intrigues et grands tourments qui font l'ordinaire de ce tout petit monde.

Michiel Heyns, auteur sud-africain contemporain, aurait délibérément plagié le style d'Henry James pour écrire ce roman mêlant réalité et fiction. Je l'avoue humblement, l'oeuvre de James m'est inconnue, mais il y a aussi du Maupassant dans ce livre-là, pour son étude de moeurs sans concession par exemple ; l'esprit d'Oscar Wilde n'est pas loin non plus quant à l'ironie des situations et le cynisme de certains personnages. Autant de références qui, malgré quelques (rares) longueurs, font de « La dactylographe de Mr James » une chronique fine et pittoresque très agréable à parcourir, par temps pluvieux de préférence, histoire d'être raccord.

Ҩ

Tous mes remerciements, une fois de plus, à Babelio et aux organisateurs de cette nouvelle opération Masse Critique, ainsi qu'aux Editions Philippe Rey, qui m'ont permis de découvrir ce roman.


Lien : HTTP://MINIMALYKS.TUMBLR.COM/
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Grande-Bretagne, 1907. Fraîchement diplômée de l'Académie de dactylographie pour jeunes femmes, Frieda Wroth est engagée par le grand écrivain Henry James pour lui servir de secrétaire et travailler sous sa dictée. La jeune fille s'installe donc à Rye, petite localité de Sussex et passe une partie de ses journées à travailler avec le « Maître ». Mais Lamb House n'est pas seulement un lieu de travail, c'est aussi une demeure hospitalière où les invités se succèdent: jeunes admirateurs, parents de passage et écrivains reconnus, parmi lesquels la pétillante Edith Warton et le très séduisant Morton Fullerton.
Consciencieuse et dévouée, Frieda est cependant déçue de n'être qu'une dactylographe. Elle rêve de considération et s'essaye même à l'écriture dans le plus grand secret. L'attention que lui porte Fullerton la libère de son train-train et, pour lui, elle fait fi de tous les principes enseignés par sa mère en mentant, en se donnant à lui et en s'apprêtant à trahir son employeur.


Entre manipulations, trahisons et adultères, on ne s'ennuie pas dans la bonne société anglaise! le beau Samuel Fullerton attire toutes les convoitises et sait user de son charme pour parvenir à ses fins -en l'occurrence, récupérer des lettres qu'il juge compromettantes. La pauvre Frieda en fera les frais, elle qui a fui la cour empressée et un brin autoritaire d'un apothicaire pour s'émanciper. Elle découvrira que le coeur est parfois plus puissant que l'intellect et qu'il peut mener aux pires extrémités. Au milieu de ce jeu de dupes, Henry James apparaît comme un peu naïf et trop confiant.
Mais ce charmant « psychodrame » laisse aussi une place à un fond plus « historique ». En mêlant fiction et faits réels, Michiel HEYNS nous plonge dans l'intimité d'Henry James et de sa dactylographe, dans l'Angleterre au début du siècle. On ressent bien le fourmillement d'idées nouvelles de ce XXè siècle naissant: les suffragettes, le spiritisme, les nouvelles techniques.
Un livre calme et paisible comme la campagne anglaise, au charme désuet et british, à déguster avec une tasse de thé...
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Prendre comme sujet les rapports d'Henry James avec sa dactylographe dans un roman où la machine à écrire devient un personnage à part entière -tout à tour confidente des personnages, complice, inspiratrice et même médium- était un pari un peu risqué, surtout dans le style de l'époque. Mais, loin de la caricature ou du pastiche, ce livre très personnel est une belle réussite, à l'humour très fin et au regard incisif, sans mièvrerie ni naïveté. On y découvre les rapports du grand écrivain avec sa famille (laborieux comme dans toute famille...) et avec ses amis (il y a en particulier un portrait mordant d'Edith Warton, grande dame avec ses petits défauts et manies, qui la remet à sa juste place sans méchanceté, qui est un régal) ; le tout à travers le regard d'une femme décomplexée qui se libère peu à peu de son statut de dactylographe et d'insignifiant larbin aux yeux du grand homme et de ses amis, pour devenir, d'une part, témoin privilégié mais pas aveugle de la vie du grand homme, et d'autre part, une femme qui conquiert sa liberté à une époque où ce n'était pas gagné d'avance.
Je suis rentrée très facilement dans le style savoureux et assez ironique qui caractérise ce livre, ironique à cause du décalage entre les pensées (d'époque victorienne) d'Henry James et la vision (moderne) que nous en donne Michiel Heyns. La grande ombre d'Oscar Wilde plane également sur ce roman pour notre plus grand plaisir.
Un bon moment de lecture, pas inoubliable sans doute, mais tout de même original et très sympa.
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Roman de la Rentrée Littéraire 2012, La dactylographe de Mr James semble être passé presque inaperçu. Pourtant, il m'a immédiatement alléché lorsque j'ai lu la quatrième de couverture. Lire une partie de la vie de James à travers les yeux de sa dactylo, celle-là même qui restera auprès de lui durant près de 8 ans et rédigera une biographie de son employeur à sa mort.

Essentielle mais le plus souvent invisible, Theodora Bosanquet (Frida) prend vie sous la plume de Michel Heyns. Elle vit, aime, écrit, tente de s'imposer face à la lourde personnalité de l'écrivain dont elle est le moyen de communication.

« C'était bien de lui, songeait-elle avec une amertume inaccoutumée, que de se perdre dans l'analyse de la structure de l'histoire d'une jeune femme affrontant sa destinée et de ne tenir aucun compte de la présence quotidienne dans sa maison d'une telle jeune femme. »

Durant tout le roman, nous assistons donc à l'écriture de James en train de se faire, de 1907 à 1916, une longue période au cours de laquelle il a procédé à la révision de toutes ses oeuvres, rédigeant d'importantes préfaces en prévision d'une publication complète aux États-Unis. Quelle meilleure manière pour nous introduire l'oeuvre de James que d'insérer des bouts de ces préfaces ?

« J'ai la satisfaction de penser que je laisserai derrière moi un corpus aussi parfait que mes moyens me le permettent; mais la perfection est une quête épuisante, l'atteindre équivaut à une petite mort. »

De plus, nous introduisant au coeur de l'intimité de l'écrivain, nous suivons également ses relations avec les « grands » de ce monde, en particulier son amie proche, Edith Wharton et les relations tumultueuses de cette dernière avec leur ami commun, Fullerton, un journaliste américain.

Michel Heynes parvient à nous rendre magistralement les relations compliquées de ces trois personnages, avec Theodora (Frida) en satellite, qui en sait plus que tous les autres …

J'ai un regret c'est l'utilisation un peu « too much » de ce que je considère comme des bêtises, en l'occurrence le paranormal dont use Frida pour communiquer avec Fullerton lorsqu'il est à l'autre bout du monde. Cependant, Frida croyait à l'écriture automatique et s'est passionnée pour tous les faits un peu étranges. Michel Heyns n'a donc fait que profiter de cet intérêt pour faire avancer les relations de son roman … mais j'ai quand même trouvé que c'était à la limite de la tricherie …

A part ce bémol, un roman passionnant, qui m'en a fait apprendre beaucoup sur James, sa manière de parler, de réfléchir et d'écrire, sa quête de la perfection Une façon originale d'illustrée l'histoire littéraire de l'Angleterre et de l'Amérique à la fin du XIXe siècle.
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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Frieda Worth est promise à Mr Dodds, pharmacien de son état, qui ne voit en elle que la mère de ses futurs enfants. Frieda, fille de son époque voudrait travailler, s'émanciper. C'est ainsi qu'elle se retrouve dans l'école de dactylographie de Miss Petherbridge qui leur affirme que : « Nous les femmes, nous avons appris à nos dépens que nous sommes des citoyens de seconde zone dans Un Monde d'Hommes. Il est de notre devoir d'acquérir les qualifications donnant accès à ce monde ». Henri James, grand auteur, revisite son oeuvre pour une réédition intégrale et engage Frieda pour taper, sous sa dictée. Activité qui lui laisse le loisir de travailler à son propre roman. « Attendre, il n'y a rien de pire quand on prend sous la dictée. » A se rendre tous les jours au domicile du romancier, elle découvre sa vie quotidienne, ses amis et relations.

Elle y rencontre Morton Fullerton et se laisse séduire « Tout en laissant Mr Fullerton remédier à son inexpérience, Frieda s'interrogeait : l'étrange détachement qu'elle ressentait était-il la marque d'une déficience, de l'absence de quelque aptitude vitale ? Elle n'imaginait pas Emma Bovary ou Anna Karénine observant leur situation avec une telle ironie. Mais Emma et Anna étaient des créations d'homme qui, pour satisfaire leur vanité, devaient croire aux transports extatiques des femmes qu'ils possédaient » Il y eu un marché entre eux : récupérer les lettres écrites à Henry James… afin qu'elles ne tombent pas, au décès du romancier, entre des mains trop curieuses. Elle ne le reverra pas avant 2 ans mais reste en contact avec lui par l'entremise ... de la machine à écrire. Nous sommes en pleine mode de spiritisme et voici que Frieda se découvre medium. Elle se met à sa machine à écrire, pense fortement à Fullerton et … « Assise à sa machine, elle prit conscience d'une présence, et que les doigts n'obéissaient pas aux injonctions de son esprit, mais à des pensées à demi formulées s'emparaient de lui… Mais elle découvrit que, si elle ne résistait pas, elle pouvait consigner aussi aisément les impulsions de la conscience usurpatrice que lorsqu'elle travaillait sous la dictée… Il lui fallait seulement vider son esprit de toute pensée étrangère, et attendre que l'engourdissement succède au tremblement de ses mains ; puis ses doigts, posés sur les touches commençaient à exécuter les injonctions de l'autre esprit qu'elle identifiait désormais à Mr Fullerton. »

La France ou le désir d'y séjourner est souvent évoqué. Mr Fullerton, Mrs Wharton s'y rendent accompagnés, de temps à autre, par Henry James. « Effectivement, ma chère, je le crois aussi. Et pourtant, à Paris, on prend conscience de ce qu'on a perdu comme nulle part ailleurs. »

Suite à leur première étreinte, Fullerton avait émis l'idée que peut-être, un jour ou l'autre, elle pourrait l'y retrouver… avec les lettres bien entendu. « Sauf si ? Sur le ton de la confidence, alors que le joyeux cliquetis qui les entourait empêchait qu'on l'on entende, il chuchota : « Sauf si cela vous fournissait l'occasion de visiter Paris –à mes frais bien entendu, pour vous remercier, mais aussi pour le plaisir que j'aurais de vous montre la ville. ». Proposition dont il ne souvient même plus lorsqu'elle le revit !

« Il resta égal à lui-même, la traitant avec son habituelle courtoisie solennelle. Une façon d'être vivant à faciliter les rapports sociaux, mais pas à aborder les questions dérangeantes : à exprimer la plus chaleureuse affection ou à masquer la plus profonde antipathie : le comble de l'art de vivre civilisé et le raffinement ultime de la barbarie ; un comportement qui ne faisait pas souffrir ni n'apportait de réconfort. » Cet extrait dépeint assez bien le comportement général de Henry James. Beaucoup d'ambigüité sur les relations amoureuses de Henry James, il ne parle que de ses amis qu'il aime tendrement…..Pas de femmes autour de lui, sauf Edith Wharton et « sa » dactylographe.

A la fin du livre, Henry James brûle toute sa correspondance alors qu'il y a des raretés dedans, mais je ne vous dévoilerai pas les raisons de ce feu purificateur.

Au jeu de dupes entre tous les protagonistes ; je te trompe, je te mens, je ne te dis pas tout, je me cache…. Frieda y laissera quelques illusions, mais son espoir d'être écrivain n'en sera que renforcé. Elle ne tapera plus sur sa machine à écrire sous l'impulsion d'une « présence » mais bien de ses propres idées.


Michiel Heyns décrit parfaitement la vie de la haute bourgeoisie pensante de ce début du XXème siècle encore enraciné dans le siècle précédent, mais avec des sursauts de liberté comme la naissance des suffragettes, le fait pour une femme de travailler par choix et non par nécessité, de s'affranchir de la tutelle et de la domination masculine. « Je ne parle pas, comme vous l'a dit Mrs Dew-Smith, au nom de la femme dans son rôle d'ange consolateur, mais pour la Femme dans son nouveau rôle de Guerrière, de Conquérante et, si nécessaire, d'Ennemie de Tout ce Qui Est. » Par contre, l'esprit de classe, voire de caste existe bel et bien et Frieda, qui n'est pas considérée comme une domestique, le ressent parfaitement.

J'ai pu apprécier les belles descriptions, j'ai souri aux quelques piques sur nous les mangeurs de grenouilles. Un ton ironique mais de bon aloi :

Le Warden hotel où loge Frieda, porte sur sa plaque « hôtel de Tempérance avec buvette » « tarifs rigoureusement modérés » termes antinomiques portant à sourire.

Mr Dodds lui donnant l'article d'un certain docteur Cantlie mettant en garde sur le fait que l'activité sportive chez une femme risquait de développer les épaules « plutôt que les parties procréatives de leur anatomie » alors qu'elle voulait s'acheter une bicyclette, chose qu'elle fera lorsqu'elle sera à Rye.

Ce n'est pas un livre que l'on lit d'une seule traite, l'écriture un peu surannée du roman est un léger obstacle. Une fois ce stade dépassé, Michiel Heyns nous ouvre les portes de Lamb House, d'un épisode de la vie de Henry James, auteur reconnu et pour moi, à découvrir, tout comme Michiel Hyens.

P.S. : Jeunes gens qui ne connaissez que le clavier de l'ordinateur, vous ne savez pas l'énergie dépensée pour taper un texte sur une vieille Underwood !!!

Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Frieda n’avait pas vécu vingt-trois ans, même dans un milieu aussi conventionnel que celui de Chelsea, sans apprendre qu’une jeune femme déjeunant seule avec un monsieur dans un hôtel s’exposait à tous les commentaires et interprétations erronés sur la nature de l’événement.
[…]
Le dimanche, le train était d’une lenteur extrême. En attendant à Ashford la correspondance pour Folkestone, Frieda réfléchissait à la nature prosaïque de son écart de conduite, puisqu’il convenait d’appeler ainsi son rendez-vous avec Mr Fullerton. Les aventures, au bout du compte, étaient-elles affaire de transports publics, d’horaires de trains et de salles d’attente ? Les riches, évidemment, avec leurs équipages et leurs automobiles, pouvaient mener leurs écarts de conduite comme ils menaient tout le reste, à leur convenance. Alors la prétendue immoralité des classes supérieures n’était-elle qu’une simple question de facilité de transport ?
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-J'avais espéré que Mr Fullerton et elle saisiraient l'occasion de goûter quelques jours de tranquillité à Lamb House, mais Mrs Wharton, à qui la tranquillité fait le même effet que de la mélasse à un dauphin, a décrété que nous devions ravager les comtés du Sussex et du Kent pendant deux ou trois jours, déferlant comme une tempête d'ouest, de Chichester à Canterbury. Je crois que, grâce aux instincts maraudeurs de Mrs Wharton, j'aurai bientôt visité toutes les cathédrales d'Angleterre, à l'exception de celle de Peterborough, qui a échappé jusqu'ici à sa prédation parce que située, d'après ce que j'en sais, dans l'un des comtés les plus maussades d'Angleterre."
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Il resta égal à lui-même, la traitant avec son habituelle courtoisie solennelle. Une façon d’être visant à faciliter les rapports sociaux, mais pas à aborder les questions dérangeantes ; à exprimer la plus chaleureuse affection ou à masquer la plus profonde antipathie : le comble de l’art de vivre civilisé et le raffinement ultime de la barbarie ; un comportement qui ne faisait pas souffrir ni n’apportait de réconfort.

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– Les bonnes manières requièrent-elles l’hypocrisie ?
– Seulement dans les cas où elles tiennent lieu de rapports plus profonds. Les personnes qui se comprennent vraiment n’ont pas besoin de bonnes manières – ni, bien entendu, de mauvaises.

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Ils parlent beaucoup en ce moment de construire un tunnel sous le Channel pour faire passer des trains, mais je dis que, si Dieu avait voulu que les Français aillent et viennent comme ça leur chante, Il ne nous aurait pas donné le Channel pour les maintenir de l’autre côté.
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