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Critiques de Miguel Francisco (13)
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Des espaces vides

Alors que son fils, Manu, lui apporte une photo de son grand-père, Miguel lui demande s'il s'en souvient. Le petit garçon répond que oui, notamment lorsque ce dernier lui donnait du jambon. Miguel se rappelle les longues conversations qu'il a tenues avec son père, après le déjeuner ou le dîner, lorsqu'il restait assis à table et que lui fumait ou buvait son café. Son père lui racontait beaucoup d'histoires, d'avant et d'après-guerre, l'histoire de ses aïeux. Certaines histoires terrifiaient ou fascinaient le petit garçon qu'il était. En cuisinant, il se dit que son fils lui posera aussi des tas de questions, comme lui le faisait petit, notamment sur ses origines, sur le pays d'où il vient... Miguel décide alors de raconter, par tranches de vies, son passé et les souvenirs que son père lui a légués... La fuite en Argentine, Franco, la guerre d'Espagne...





Miguel Francisco, d'origine espagnole, nous offre un album intime sur ses origines, un récit quasi autobiographique. Parce que son fils est comme lui à son âge, c'est à dire à lui poser des questions sur ses aïeux comme lui le faisait avec son père, il se met en tête de lui raconter les quelques souvenirs et histoires qu'il tient de son papa. Un passé lourd où s'entremêlent questionnements, mystères et silences d'autant qu'il est question ici de la guerre d'Espagne. Le grand-père de Miguel aura laissé, après sa mort, de nombreux espaces vides que le jeune homme tentera de combler. Pour ce faire, il interrogera son père, fera des recherches sur la guerre. Ceci loin de chez lui. L'auteur nous livre un récit émouvant et traite avec subtilité, profondeur et finesse du poids du passé, des secrets, de la filiation et des valeurs à transmettre. Il alterne habilement passé et présent, nous plongeant ainsi au cœur de la Révolution espagnole et de la Guerre d'Espagne. Le personnage de Miguel est touchant dans sa fragilité. Graphiquement, les décors sont fouillés, le trait semi-réaliste élégant et la mise en page recherchée.

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Des espaces vides

Des vides aussi dans cette lecture dont j’ai trouvé l’histoire confuse. Difficile de se retrouver dans les personnages et les époques. Pourtant le fil conducteur est intéressant puisqu’il s’agit de la transmission familiale et que l’histoire se passe durant la guerre civile en Espagne. Il est aussi question d’exil en Argentine. Quant au narrateur, il vit entre la Suède et l’Espagne
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Des espaces vides

J'ai emprunté cette bande dessinée (autobiographique ?) à la médiathèque.

J'en ai aimé le dessin et l'idée de la quête sur l'histoire d'une famille mais malgré tout je n'ai pas accroché...

Un dessinateur trentenaire qui, titillé par les questions de son fils, relance son père sur des questions de ce dernier a lui-même posées à son propre père en vain.





P.S. : Je viens de le relire… je ne me souvenais pas l'avoir déjà emprunté ! et je n'ai pas plus accroché.
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Des espaces vides

Alors qu’il passe une après-midi avec son fils, ce dernier vient le voir en tenant à la main une photo de son grand-père. L’enfant se rappelle d’un souvenir puis la discussion glisse doucement vers le passé et la guerre d’Espagne.

Les questions de son fils lui rappelle les questions qu’il posait à son père lorsqu’il était enfant. Sur les raisons qui ont conduit son propre grand-père à quitter l’Espagne en 1924 et à s’exiler pendant sept ans en Argentine. Qu’a-t-il fait là-bas ?

Les questions de son fils lui donnent l’idée d’écrire cette histoire familiale.

Tour à tour, les questions de Miguel Francisco et celles de son fils se répondent en écho. Elles se confondent. Les questionnements restent les mêmes malgré l’écart de génération. De même, les réponses qu’il donne à son fils se confondent avec celles que son père lui avait donné, avec les mêmes silences, les mêmes incertitudes.



Une belle histoire de transmission familiale où l’on voit chacun tenter de se situer dans sa famille, tenter de la comprendre et d’en percer les secrets. On revisite ainsi la période qui va de 1931 (fuite du roi Alphonse XIII et proclamation de la république), on aborde la révolution espagnole puis la guerre d’Espagne.

Lire la chronique sur le site : https://chezmo.wordpress.com/2017/02/18/des-espaces-vides-miguel-francisco/


Lien : https://chezmo.wordpress.com..
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Des espaces vides

Le fils de Miguel prend sur le meuble la photo de son grand-père et la contemple. Lorsqu'il s'en aperçoit, Miguel interroge le petit garçon. A-t-il gardé des souvenirs ? L'enfant évoque quelques moments qui l'ont marqué, et Miguel se remémore son enfance. Lorsqu'il avait le même âge, lui aussi s'informait à propos de son propre grand-père. Le voici plongé dans une réflexion : « Mais si je ne suis plus là pour répondre à ses questions et dissiper ses doutes, toutes les histoires que mon père m'a racontées et toutes celles que son père lui avait rapportées tomberont dans l'oubli. Et nous disparaîtrons avec elles. » C'est pour que cela n'arrive pas qu'il réalise cet album.

Miguel Francisco se base sur ce qu'a vécu sa famille. A la fin du volume, il ajoute un dossier contenant des photos et dans lequel il explique l'existence de ses parents mêlée aux événements de la grand Histoire, comme la guerre civile ou la dictature. Il évoque nettement le clivage social qu'ils ont connu. Son père « racontait aussi comment, assis sur la place du village, il voyait entrer dans l'église des gens bien habillés et des enfants bien alimentés », alors que son père à lui ne pouvait leur offrir que « quelques figues sèches qu'il répartissait entre ses enfants » et comment il suçotait la sienne des heures durant pour tromper la faim.

Tout ceci est très intéressant. C'est ce qui a motivé mon achat. Et cependant ma lecture me laisse dubitative. Je me suis perdue plus d'une fois dans les destins qui s'entremêlent, celui de Miguel, de son père et de son grand-père. On saute d'une époque à l'autre et je ne savais plus, finalement, de qui on parlait. J'ai pourtant relu certains passages.

Je pense que, pour bien saisir le fil de ce qui est narré, il vaut mieux s'y lancer d'une traite, puis, revenir sur certains moments en prenant le temps d'y réfléchir. La fiction, le rêve s'imbriquent dans la réalité. C'est souvent perturbant.
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Des espaces vides

(LX971) Sans être un coup de coeur, l'album est attachant et intéressant. Une approche assez légère de la Guerre civile espagnole, des combats inégaux aux tiraillements dans la population et les traumatismes au sein de familles contraintes à l'exil. le dessin coloré et arrondi, que j'aime beaucoup personnellement, contribue à ce sentiment de légèreté mais l'album sait également dépeindre les éléments historiques et autobiographiques avec justesse et profondeur. Il manque peut-être un zeste d'autodérision car le portrait est assez flatteur et un peu trop "image d'Épinal". L'ancrage très actuel du récit ainsi que les scènes de rue avec de belles filles devraient séduire nos jeunes lecteurs. Plutôt favorable pour le Prix BDz'îles en Lycée.

(SC971) A l'inverse de Laurent, pas été convaincue par ce récit sur la transmission intergénérationnelle et le secret de famille, avec comme toile de fond la guerre civile espagnole. Avis réservé pour le Prix
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Des espaces vides

J'ai trouvé le thème de la transmission familiale intéressant mais le récit un peu confus avec à la fois trop d'aller-retour passé/présent et pas assez d'approfondissement.

Le dessin m'a plu.
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Des espaces vides

Le personnage central vit un pied dans le présent, un pied dans le passé, hanté qu'il est par la guerre d'Espagne... ou plus précisément, par les non-dits qui entourent la vie de sa famille durant la guerre d'Espagne (1936-39). Il a beau poser mille questions à son père depuis qu'il est tout petit, toutes reviennent avec pour réponse un aveu d'ignorance, réelle ou feinte.



Miguel Francisco livre ici un récit personnel et introspectif, à travers le cheminement de son double (le protagoniste est un dessinateur de BD espagnol immigré en Finlande). Il s'agit d'abord d'errements parmi les débris de vie de ses ascendants, puis on suit la route qui doit le mener à s'affranchir de ce passé et des non-dits qui, s'il n'y fait rien, se répercuteront de génération en génération.



Sans conclure que la réflexion sur les racines est complètement stérile et inutile, Des Espaces vides semble donc nous inviter à prendre de la distance avec le passé, à "faire la paix" avec tous les doutes, tous les paradoxes qu'il semble contenir, afin de pouvoir avancer dans notre vie. Pas de refus catégorique du passé, pas de "carpe diem" lancé à la cantonade, mais un témoignage habité.



Vous l'aurez deviné, j'ai beaucoup aimé ce livre. le style graphique ne correspond pas à ce que j'aime le plus, mais tout est néanmoins richement travaillé, et tout sonne juste. À découvrir !
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Des espaces vides

Un roman graphique qui parle de transmission de mémoire de souvenirs entre grand père, père et enfant.

Retraçant ainsi l'histoire de famille et de l’Espagne, on suit Miguel sur les traces de son père et son grand père.

Miguel part en Suède pour trouver du travail, il a un fils mais le voit peu.

Un très belle bd graphique car l'auteur donne des très belles planches...mais aussi historique sur l4espagne et la guerre civile.
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Des espaces vides

Rechercher ses racines sous fond d histoire espagnole. J ai aimé le graphisme, et la quête du héros à comprendre d'où il venait
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Des espaces vides

Une bande dessinée intéressante avec un style graphique bien affirmé. C'est un peu complexe à suivre avec les allers-retours dans l'histoire. C'est une belle plongée dans le passé et dans une histoire que je ne connaissais pas trop.
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Des espaces vides

Un album touchant et juste, par sa sincérité et son intelligence narrative. Bravo.
Lien : http://www.bodoi.info/des-es..
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Des espaces vides

Des espaces vides aborde sans complexe, ni emphase la question de la filiation comme de celle des valeurs à transmettre et permet à son auteur de réussir son entrée dans le petit monde de la bande dessinée.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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