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Citations de Miguel Zamacoïs (22)


- Ce fut par une nuit ... une nuit opportune ...
Une nuit faite exprès ... toute noire ... et sans lune,
Comme en fait pour sortir Belphégor le maudit !

- Sans lune ! Vous voyez, je vous l'avais bien dit !

- Un sorcier avait fait un rond cabalistique ...
Une torche éclairait la scène ... fantastique ...
Et l'on trouva un coffre en creusant ... comme il faut !
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Je m'appelle, Seigneur, Narcisse de Bellaître ;
J'occupe chez les fous le plus haut échelon
Car je joins à l'esprit la beauté d'Apollon ;
Et l'esprit n'est pas tout, l'oeil a son exigence,
Il aime à se poser sur un peu d'élégance ;
Pourquoi pour serviteur choisir un laideron
Qui déshonore un parc et gâte un perron ? ...
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Miguel Zamacoïs
L'accent

« De l'accent ! De l'accent ! Mais après tout en-ai-je ?
Pourquoi cette faveur ? Pourquoi ce privilège ?
Et si je vous disais à mon tour, gens du Nord,
Que c'est vous qui pour nous semblez l'avoir très fort
Que nous disons de vous, du Rhône à la Gironde,
« Ces gens là n'ont pas le parler de tout le monde ! »
Et que, tout dépendant de la façon de voir,
Ne pas avoir l'accent, pour nous, c'est en avoir...

Eh bien non ! je blasphème ! Et je suis las de feindre !
Ceux qui n'ont pas d'accent, je ne puis que les plaindre !
Emporter de chez soi les accents familiers,
C'est emporter un peu sa terre à ses souliers,
Emporter son accent d'Auvergne ou de Bretagne,
C'est emporter un peu sa lande ou sa montagne !
Lorsque, loin du pays, le cœur gros, on s'enfuit,
L'accent ? Mais c'est un peu le pays qui vous suit !
C'est un peu, cet accent, invisible bagage,
Le parler de chez soi qu'on emporte en voyage !
C'est pour les malheureux à l'exil obligés,
Le patois qui déteint sur les mots étrangers !

Avoir l'accent enfin, c'est, chaque fois qu'on cause,
Parler de son pays en parlant d'autre chose !...
Non, je ne rougis pas de mon fidèle accent !
Je veux qu'il soit sonore, et clair, retentissant !
Et m'en aller tout droit, l'humeur toujours pareille,
En portant mon accent fièrement sur l'oreille !
Mon accent ! Il faudrait l'écouter à genoux !
Il nous fait emporter la Provence avec nous,
Et fait chanter sa voix dans tous mes bavardages
Comme chante la mer au fond des coquillages !
Écoutez ! En parlant, je plante le décor
Du torride Midi dans les brumes du Nord !
Mon accent porte en soi d'adorables mélanges
D'effluves d'orangers et de parfum d'oranges ;
Il évoque à la fois les feuillages bleu-gris
De nos chers oliviers aux vieux troncs rabougris,
Et le petit village où les treilles splendides
Éclaboussent de bleu les blancheurs des bastides !
Cet accent-là, mistral, cigale et tambourin,
À toutes mes chansons donne un même refrain,
Et quand vous l'entendez chanter dans ma parole
Tous les mots que je dis dansent la farandole ! »

Miguel Zamacoïs
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Ne pas avoir d’accent, pour nous, c’est en avoir.
Eh bien non, je blasphème, et je suis las de feindre
Ceux qui n’ont pas d’accent, je ne peux que les plaindre.
Emporter avec soi son accent familier
C’est emporter un peu sa terre à ses souliers,
Emporter son accent d’Auvergne ou de Bretagne
C’est emporter un peu sa lande ou sa montagne.
Lorsque loin de chez soi, le cœur gros on s’enfuit,
L’accent, mais c’est un peu le pays qui vous suit,
C’est un peu cet accent, invisible bagage,
Le parler de chez soi qu’on emporte en voyage.
C’est, pour le malheureux à l’exil obligé,
Le patois qui déteint sur les mots étrangers.
Avoir l’accent enfin, c’est chaque fois qu’on cause
Parler de son pays, en parlant d’autre chose.
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Par les deux pieds fourchus du diable, et par la corne
Dont le front de Satan doublement cornu s'orne,
Baroco, tu seras le seul bouffon choisi,
Quand je devrais raser ce vieux château moisi ! ...
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Cette chanson d'amour j'aurai voulu l'apprendre
Pour la redire un jour à l'ami doux et tendre :

Du grand bruit que fait le monde,
O mon ami, j'ai si peur,
Que je veux là, sur ton coeur,
Appuyer ma tête blonde...
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De la vie où la mort l'amour est le surnom :
La vie est dans un "oui", la mort est dans un "non"!
L'amour, selon qu'on a l'âme triste ou joyeuse,
C'est le soleil obscur où l'ombre lumineuse !
C'est la force d'en haut qui fait joindre nos mains
Par-dessus les grands murs des préjugés humains.
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Double sots ! Vous allez tâter de ma flamberge !
L'un tient ça comme un fouet et l'autre comme un cierge !
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- Les hommes ont, vois-tu, des âmes de marmots ;
Quand on n'a pas de sucre, on leur donne des mots.
Je m'en vais les payer d'une petite histoire :
On est très riche avec un talent oratoire, ...
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La pêche à la ligne c'est le premier des abus de confiance, par ordre chronologique. Il a précédé de plusieurs siècles ceux des employés et des caissiers.
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En ce temps de progrès à quoi peut-on donc croire ?
Pas même au vieux plaisir de manger et de boire;
Siècle du laboratoire municipal,

Le mouton c'est du chien, le boeuf c'est du cheval,
le homard c'est du veau, dont les marchands rapaces
bourrent paisiblement les vielles carapaces,
.............
Aussi né dans la sarthe, ayant donc eu l'aubaine
d'une intelligence au dessus de la mayenne,
je ne suis rien qu'humble faiseur de vers
qu'on accuse tout bas de cervelle à l'envers,
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Miguel Zamacoïs
Il n'y a pas de sots métiers, c'est entendu... Mais il y a ceux qu'on laisse aux autres.
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Miguel Zamacoïs
Emporter avec soi son accent familier, C'est emporter un peu sa terre à ses souliers ; Avoir l'accent, enfin, c'est chaque fois qu'on cause, Parler de son pays en parlant d'autre chose.
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Mon cœur, petite dame, est posé là, par terre;
Le pauvre est si rempli du désir de vous plaire,
Que, se trouvant soudain à l'étroit dans mon sein,
Il aspire à l'honneur de vous faire un coussin.
Sur un chaume fleuri qu'est-ce que l'oiseau pèse ?
Mettez-y vos petons, appuyez à votre aise,
Appuyer, car ce cœur, gonflé de vœux gentils,
Que faire un grand coussin pour des pieds si petits !
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Ainsi sans les pouvoir encore analyser,
Je crois entendre en moi des sentiments jaser.
Je ne sais pas les mots pour me bien faire entendre,
Mais c'est avec le cœur que tu dois me comprendre !
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Tudieu de Jarnibleu !!
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Ah, nous montrons tous deux une bravoure étrange,
Courageux fauconniers qui chassons la mésange.
Quel magnifique exploit digne de deux pillards,
Que séduire une enfant et berner deux vieillards ...
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A mon gré singe ou troubadour,
Léger, profond, fol ou sagace,
Grand philosophe ou gai pastour,
Je vais d'Aristote à Boccace !
Et maintenant, gens du pourtour
Qui me mangez d'un oeil vorace,
Vous savez qui je suis ! Bonjour !
Je m'appelle Jacasse !
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Le mot pour le bouffon c'est pour le preux l'estoc,
L'aiguillon pour l'abeille et l'ergot pour le coq,
Et les jeux de l'esprit sont une aimable escrime
Où souvent le bretteur est lardé par le mime ...
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Van Amstel.
[...]
Il ne sera pas dit qu'un ignorant fleuriste
L'emporte sur un savant, sur un artiste !
Je donnerai ma fille -et j'en jure par Dieu!-
A qui présentera dans huit jours en ce lieu,
Fût-ce le dernier gueux ou bien le roi Philippe,
A moi Guillaume Amstel, la plus belle tulipe !
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