Mihachi Kagano

Deuxième tome de la série Ad Astra.

On retrouve Hannibal qui cherche à faire tomber l'empire romain. Les batailles restent toujours le sujet central. J'espère que ce ne sera pas toujours le cas car cela risque de devenir lassant. J'espérais un peu plus de fait historique basé sur la vie de ces hommes mais hors champ de bataille.

Premier tome de la série qui en comporte treize.

On suit l'histoire de Hannibal et Scipion pendant la seconde guerre punique.

L'auteur se focalise surtout sur les combats.

C'est vraiment le thème de ce tome afin de nous montrer quel grand stratège était Hannibal.

Dans ce cinquième tome les Romains, après les élections de nouveaux consuls, dont un des deux et va-t-en guerre, ils essuient un nouveau revers face à Hannibal qui ne cesse d'étonner par son génie militaire !



Il est intéressant dans ce tome de voir un peu plus la vie de la cité. Les batailles ne sont pas loin bien sûr. Et j'aime beaucoup voir les schémas des plans de batailles. Cela permet de comprendre encore mieux le déroulé des événements et la victoire carthaginoise. Ce tome suit fidèlement le sérieux des précédents que ce soit les dessins comme l'histoire générale.

Un vrai régal que de me plonger dans cette série !

Dans ce quatrième tome Hannibal reprend du poil de la bête et réussi, avec son armée à démontrer tout son talent de stratège militaire. Les Romains, étant en proie à quelques soucis interne, ne peuvent que subir et se retrouver en fâcheuse posture.



À force je vais me répéter mais j'aime toujours autant cette histoire. Les traits précis du dessin qui rendent vivantes les scènes que l'on peut observer, me plaisent toujours autant. Chaque page regorge d'un tas de détail qu'il est agréable de regarder.

L'histoire quand à elle ne souffre d'aucuns temps morts pour mon plus grand régal ! Il y a toujours moultes révélations. J'ai bien aimé les quelques petits sauts dans le passé de certains personnages. Ainsi on peut mieux les cerner et comprendre qui ils sont.

J'ai toujours un faible pour les Carthaginois et leurs alliés, même si je connais le sort qui les attend à la fin de cette véritable histoire.

Ce deuxième volume de la série se concentre presque uniquement sur la bataille de la Trébie, même s’il s’achève avec la terrible défaite de Trasimène (dont l’importance n’est peut-être pas suffisamment soulignée), et l’accession de Fabius à la dictature. Ce resserrement crée un bon suspense et permet de montrer le génie tactique d’Hannibal (même si le plan de bataille ressemble assez à celui montré dans le premier volume).

L’auteur montre également une vision assez subtile de la politique romaine et de ses manigances.



C’est donc une lecture très plaisante. J’ai lu le manga d’une traite.

Voilà cependant quelques points que j’ai moins appréciés. Tout d’abord, les vues de Rome sont laides, et les bâtiments trop réguliers. Quelques planches représentant la bataille sont impressionnantes, mais dans le reste de l’ouvrage le dessin ne m’a pas beaucoup intéressé. Il y a également quelques facilités scénaristiques : le cliché de l’ange et du diable qui murmurent à l’oreille du personnage confronté à un dilemme, et surtout le fait que tous les personnages, qu’ils soient numides, baléares, puniques, romains ou gaulois, se comprennent immédiatement les uns les autres. C’est possible parmi les élites, dans la mesure où le grec était la langue commune à tous, c’est impossible pour les simples soldats. Or c’est un élément important du scénario, et ça détruit malencontreusement la suspension consentie de l’incrédulité.

Ce premier tome est une belle surprise pour moi qui ne connais presque rien aux mangas. Les explications historiques sont précises et bien menées, le dessin enlevé, les personnages bien construits, et les batailles ont une réelle dimension épique.

Une de mes seules réserves porte sur l’image de l’impérialisme romain porté par ce manga. On croit y voir une critique très contemporaine de l’impérialisme (américain, sans doute), assez éloignée de la réalité antique. L’auteur fait d’Hannibal une sorte de résistant à la domination romaine ; il s’est même inspiré des traits de Che Guevara pour le représenter. Or les deux premières guerres puniques sont plutôt l’affrontement de deux impérialismes, et le joug carthaginois ne devait pas être beaucoup plus facile à supporter que le joug romain. Mais il est normal qu'une œuvre contemporaine amène à réfléchir sur notre monde plutôt qu'au passé.

Le récit montre aussi les subtilités des alliances conclues par Hannibal, mais la vision des Gaulois reste assez stéréotypée : ils sont présentés comme incapables de discipline sur le champ de bataille. Des barbares, en somme…

Cela reste néanmoins une lecture très plaisante, que je recommande à tous ceux qu’intéresse l’Antiquité. J’ai hâte de lire la suite.

Un manga découvert par hasard dans ma médiathèque, au hasard de mes déambulations. Le cadre m'a tout de suite séduit : manga donc facile à lire, vif, distrayant + rome antique, c'est-à-dire une époque que je connais peu - simplement les noms d'Hannibal et de Scipion qui me parlent.

Un manga sur fond historique, on peut difficilement faire mieux pour me faire lire.



Le manga en lui-même est assez long, mais divertissant tout de même. L'ensemble du récit se fait sur fond d'histoire, et plus précisément de conflits entre les romains et les carthaginois, entre -200 et -250.

L'histoire raconte la vie d'Hannibal Barca, jeune fils d'Hamilcar Barca, qui, muet, failli être sacrifié au Dieu Baal peu après sa naissance.

À cette époque, Carthage, situé en l'actuelle Tunisie vient d'être vaincue par Rome - cette dernière chassant alors les carthaginois de Sicile. Hannibal, jeune fils d'Hamilcar, est chargé par le Dieu Baal de se venger des romains et de rendre sa gloire à Carthage. Il grandit et devient un éminent stratège.

Il dirige une expédition en Hispanie, et rejoint le pays Gaulois jusqu'à Massilia - il vainc tout sur son passage. L'armée romaine informée de ces conquêtes, avance vers Massilia pour affronter la dizaine de milliers de carthaginois en présence - Hannibal, aidé de peuples Gaulois (les boïens), choisit de traverser les Alpes vers l'Italie, en évitant un conflit à Massilia.

Il perd des hommes dans la manœuvre, mais parvient à attirer dans sa marche des peuples Gaulois, soucieux de se venger des romains.

Arrivé en Italie, les armées carthaginoises et romaines se rencontrent - le combat a priori favorable aux romains tourne en faveur des carthaginois. Le chef romain Scipion, blessé, est secouru pour son fils, Scipion le jeune.



Je recommande grandement ce manga. Les dessins sont très beaux bien que très répétitifs - tout comme le sont les visages, qui sont presque toujours semblables.

J'ai hâte de lire le second tome.

Hannibal le rusé !!!! Il a berné les Romains et a sorti son armée du piège où ils étaient tombés et tout cela grâce à des boeufs!

Tactique toujours chez les Romains : Fabius décrédibilisé après cette fuite magistrale se voit retirer les pleins pouvoirs par le Sénat. Il reste dictateur mais Minucius devient lui aussi dictateur. Bataille d'égos en perspective ? Non, ils prennent une décision radicale : séparer les troupes en deux!

Est-ce vraiment raisonnable face à Hannibal ?



Lui de son côté continue placidemment son chemin, observant, déduisant, réfléchissant... Toujours un excellent tacticien!

Mais qu'en disent ses alliés les Gaulois ?



Une histoire toujours aussi captivante.

Hannibal, même en ayant perdu un oeil, est en route vers Rome. Toujours très fin tacticien, il se méfie du dictateur Fabius.

Entre faux oracle et vrais pièges, voilà Hannibal contraint à passer l'hiver en terrain découvert, en plein milieu d'une plaine.

Fabius, cependant, ne peut s'enorgueillir de cette déconvenue : l'opposition gronde dans ses rangs, menée par Minicius un plébéien. Pourquoi ne pas attaquer ? Pourquoi ne pas défendre les villages pillés ? "Le peuple est stupide et imperméable aux logiques qui le dépassent. Il ne sait réfléchir qu'en fonction de son intérêt immédiat..." Pour Fabius, la guerre d'usure est la seule solution pour battre Hannibal. Pour les plébéiens, s'illustrer par les armes c'est le seul moyen de s'élever dans la société.

Une véritable lutte des classes donc.

Un retour très agréable à cette série, superbement illustrée.

Le titre fait référence à l'expression latine "ad astra per aspera" qui signifie "par des sentiers ardus jusqu'aux étoiles" et évoque la course incertaine vers la gloire. La deuxième guerre punique qui dura de 218 à 202 avant J.C. fut un conflit long et éprouvant où s'illustrèrent deux fameux stratèges adversaires, Hannibal Barca et Publius Cornelius Scipio qui obtint le surnom de Scipion l'Africain en emportant la lutte. C'est à travers ces deux protagonistes que l'on suit l'évolution de la situation géostratégique et politique de chaque camp, ainsi que les vies de leurs auxiliaires, essentiellement Ibères et Celtes, des populations civiles prises dans la tourmente, sans oublier les animaux de guerre - notamment les célèbres éléphants. C'est peu dire si le récit est épique et vraiment prenant, y compris pour les lecteurs pas spécialement adeptes de la bagarre, car même si les empoignades sanglantes ne manquent pas, il ne s'agit pas de violence gratuite. Toutes les batailles, les manœuvres tactiques qui les précèdent et les conséquences humaines qui s'en suivent sont décortiquées avec finesse par l'auteur. Le dessin un peu statique dans le premier tome s'améliore par la suite. En bref, une excellente série que je recommande à tous les amateurs de péplum dès le lycée.
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Ad astra, tomes 1 à 5

Ce manga nous immerge dans la deuxième guerre punique. Après l’Hispanie et la traversée audacieuse des Alpes, le carthaginois Hannibal Barca, fin stratège, inflige plusieurs défaites aux Romains lors des batailles menées en Italie. Rome, en proie à des luttes politiques, vacille et lui oppose différents dictateurs et consuls. Un jeune romain, Scipion, prend part à ses différentes batailles et fait preuve d’audace et de perspicacité dans l’analyse des tactiques de l’ennemi. Une lecture intéressante, agréable et bien illustrée pour revivre et se plonger dans ces événements historiques.

Premier tome pour ce manga historique retraçant les deuxièmes guerres puniques.

on s'attarde ici sur les 2 antagonistes principaux, à savoir Hannibal Barça côté Carthaginois, et Scipion l'africain côté romain.

Un premier tome présentant les personnages, de leur jeunesse à leur premier affrontement quelque part à l'ouest de Plaisance, après la célèbre traversée des Alpes d'Hannibal.

De discours enflammés d'une grande psychologie à des tactiques militaires retorses, appuyés par un dessin juste ( point appréciable sur les mini cartes permettant d'apprécier les situations et forces en présence ), un premier ouvrage qui donne envie de découvrir la suite.

Cinquième tome d'Ad Astra, manga seinen historique de Mihachi Kagano sur Scipion l'Africain et Hannibal Barca. Ce volume consacré à la bataille de Cannes en 216 avant notre ère. Les points de vue des deux armées sont évoqués. Même si on connaît l'issue c'est un régal. Un manga très instructif. Les stratégies militaires sont disséquées et analysées, l'histoire est prenante et les dessins inspirés.

Le premier tome de la série nous relate la naissance d’Hannibal, ses premiers contacts avec Rome puis son offensive ibérique. C’est là qu’il sera confronté pour la première fois au jeune Scipion (qui n’est pas encore surnommé l’Africain).



Un manga historique sur les guerres puniques. Un dessin dans la lignée de tous ces ouvrages japonais tournés vers l’Antiquité romaine. Plutôt agréable et bien ficelé. On craint la géniale folie d’Hannibal, on admire l'intelligence de Scipion, bref, on se laisse happer par la grande Histoire.

Quatrième tome d'Ad Astra, manga seinen historique de Mihachi Kagano sur Scipion l'Africain et Hannibal Barca.

Confiant après une victoire sur un détachement ennemi, le dictateur Minucius fonce tête baissée dans le piège tendu par Hannibal.

Un manga très instructif. Les stratégies militaires sont disséquées et analysées, l'histoire est prenante et les dessins inspirés.

Nous retrouvons Hannibal et les Carthaginois en difficulté dans ce nouveau tome.

Les Romains pensent avoir trouvé leur sauveur et mettent une certaine pression sur leurs ennemies.

Mais qui aura le dernier mot dans cet opus ?

J'ai beaucoup apprécié l'évolution dans l'histoire. J'ai l'impression que c'est un tournant et qu'Hannibal doit un peu plus s'employer pour se défaire de l'armée romaine. Là aussi, j'ai trouvé le suspens très bien maîtrisé, avec quelques révélations très surprenantes.

Le dessin est égal aux autres tomes, et je ne peux qu'en dire du bien. C'est vraiment appréciable de voir que l'auteur se base sur des recherches historiques pour bâtir son histoire, les personnages, les habits, etc. Plusieurs fois j'ai fait des pauses dans ma lecture pour faire quelques recherches sur un événement ou un personnage. Mihachi Kagano réussi, en plus de captiver le lecteur, à lui donner l'envie d'approfondir ses connaissances sur cette période de l'histoire. Enfin, tout du moins, c'est comme ça que ça fonctionne pour moi.

Se replonger dans le monde romain grâce à Ad Astra est un pur plaisir !

Dans ce tome on retrouve les mêmes ingrédients que dans le précédent, entre réalité historique et imagination de l'auteur.

Je suis toujours autant subjugué par le génie militaire d'Hannibal, qui est très bien représenté dans cette série. Les Romains commencent à vraiment prendre au sérieux cet homme et les différents peuplent qu'il réussi à soulever contre Rome.

L'histoire est toujours bien amenée, avec la dose de suspense qu'il faut, les intrigues entre Carthaginois et Romains, ou au sein de chacun des camps.

Les dessins sont toujours aussi propres et précis. La seule chose à noter c'est que l'auteur utilise peut être un peu trop la goutte de sueur sur les personnages... ! Elle est omniprésente !

Rendez-vous au tome trois !

Je poursuis ma lecture de cette série avec toujours autant de plaisir. Une bataille oppose Hannibal au nouveau dictateur romain Minucius. Cette bataille est l’occasion de voir à l'œuvre le génie stratégique d’Hannibal qui réussit sans mal à berner les hauts militaires romains. C’est également l’occasion de beaux dessins nous immergeant pleinement au cœur des batailles. Il est cependant difficile de connaître les pensées profondes d’Hannibal et on n’en sait que ce qu’en devinent ses proches ou ce que ses adversaires (et principalement Scipion) tentent de comprendre.

Le tome se termine sur la situation à Rome qui devient compliquée du fait de cette guerre qui s’installe dans la durée.



Après la lecture de ce tome, j’attends avec impatience la suite car j’ai très envie de découvrir l’évolution de la situation entre les deux camps et surtout le rôle joué par Scipion car je sais bien qu’il jouera un rôle décisif mais j’ai peur que ce soit encore dans quelques tomes…

Voilà enfin le moment de l'affrontement entre les deux stratèges qui vont chacun vouloir prendre l'ascendant dans cette bataille… une bataille qui semble perdu d'avance pour Hannibal tant les Romains ont pris d'avantages… et pourtant.

Enfin, après cette magnifique bataille, on fera un bond en avant pour voir le destin des deux héros.

C'est triste de terminer une série si passionnante de bout en bout.

Merci Monsieur Kagano pour ce formidable récit sur la Seconde Guerre punique ; un très bon travail de reconstitution historique et un excellent travail pour rendre cette histoire passionnante !

Un album très riche en événement : l’alliance des Numides et des Romains, la mort du jeune frère d’Hannibal, la menace Scipion sur Carthage, le retour d’Hannibal à Carthage et enfin le grand événement ! La rencontre en personne des deux génies militaires !

C’est encore un album passionnant et qui précède un autre très attendu : celui de la bataille de Zama.