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Citations de Milton Erickson (134)


Au sujet de l'utilisation de l'hypnose pour l'anesthésie dentaire, demandez à vos patients : "Voulez-vous que ça vous fasse très mal, ou un peu ? Voulez-vous que l'hypnose retire toute la douleur, ou est-ce que vous voulez que l'hypnose laisse un petit peu de douleur ?" Et les patients vont vous dire qu'ils veulent que l'hypnose retire toute la douleur. Que vous ont-ils dit ? Ils vous ont dit qu'ils veulent l'hypnose, et ils vous ont dit le but de l'utilisation de l'hypnose. La chose importante est qu'ils vous disent quelque chose.
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Demandez toujours au patient de vous donnez les points marquants du développement de sa transe.
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Il est très difficile d'approfondir une transe lorsque les patients préfèrent un état de transe légère et qu'ils ne réalisent pas que différentes profondeurs de transe peuvent être apprises. J'ai des patients qui insistent pour rester dans des transes très légères. J'ai intérêt à les suivre et à ne pas essayer d'approfondir leur transe. Mon obligation - mon devoir - est de ne pas essayer d'approfondir ces transes, parce qu'aussi sûrement que j'essaye d'approfondir ces transes, et les patients s'aperçoivent que j'essaye, je viole alors leur compréhension personnelle de ce qui est correct et bon.
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[En hypnose] il y a des patients qui se disent que le bureau s'éclaire ou s'assombrit, se réchauffe ou se refroidit ; qu'ils se sentent plus ou moins petits, plus relaxés ou plus tendus, plus vigilants ou plus léthargiques. Tous les types de changement dans le sens de la réalité d'une personne sont possibles en hypnose. Chaque fois que vous voulez produire une anesthésie ou une analgésie, il faut éviter soigneusement de suggérer une localisation spécifique. Observer plutôt avec soin la réaction du patient de façon à proposer alors une remarque générale fondée sur cette réaction.
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[En hypnose] il y a des patients qui se disent que le bureau s'éclaire ou s'assombrit, se réchauffe ou se refroidit ; qu'ils se sentent plus ou moins petits, plus relaxés ou plus tendus, plus vigilants ou plus léthargiques. Tous les types de changement dans le sens de la réalité d'une personne sont possibles en hypnose. Chaque fois que vous voulez produire une anesthésie ou une analgésie, il faut éviter soigneusement de suggérer une localisation spécifique. Observer plutôt avec soin la réaction du patient de façon à proposer alors une remarque générale fondée sur cette réaction.
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Chaque fois que vous voulez n'importe quel résultat hypnotique avec vos patients, il vaut mieux que vous pensiez ce que vous dites. Tout ce dont vous avez besoin de faire de façon à vous convaincre vous-même est de vous pencher sur votre propre histoire personnelle en tant qu'être humain en mouvement. Penchez-vous sur les moments où vous avez eu une anesthésie, sur les moments où vous avez eu une analgésie. Reconnaissez le fait que vous avez eu une amnésie à la douleur en d'innombrables occasions. Vous n'êtes vraiment pas différent des autres êtres humains normaux. Votre expérience entière devrait vous apprendre que vous ne demandez rien à vos patients qui soit en deçà de leurs capacités. Lorsque vous donnez une suggestion à un patient, il vaut mieux garder à l'esprit : "Je sais que ce patient peu développer une anesthésie ; je sais que ce patient peut développer une amnésie."
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... mettez constamment l'accent sur la réalité de cette fille au sujet de ce grand et gros chien marron qui l'a mordue ; de ce chien-là qui l'a mordue au visage et au genou. Vous prenez sa réaction phobique aux chiens en général, globalisante et étendue, et vous la rétrécissez au chien qui l'a réellement mordue. Vous faites un pas important vers le soulagement du symptôme en demandant à cette patiente de clarifier pour vous son expérience de la réalité". En même temps qu'elle vous dit tout sur ce grand et gros chien marron, elle réduit son problème jusqu'à ce qu'elle puisse dire que votre gros chien marron à pattes courtes est un chien gentil car ce n'est pas un grand et gros chien marron. Vous pouvez progressivement ajouter davantage de distinction jusqu'à ce que la phobie généralisée soit réduite à la frayeur originelle qui n'est plus un problème car aucune réalité ne peut exactement égaler le passé.
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Chaque fois que vous disséquez quelque chose par le détail, vous le détruisez. Vous détruisez sa valeur. On a vraiment envie d'embrasser une jolie fille. Regardez cette jolie fille et vous voyez qu'elle a un visage qu'on a tellement envie d'embrasser. Mais regardez de plus près et, bien sûr, ses yeux sont un petit peu trop rapprochés, ses oreilles sont un petit peu trop grandes, son nez est légèrement allongé, son menton est bien lourd, sa lèvre inférieure est vraiment trop épaisse, sa bouche est vraiment trop large. Qui veut l'embrasser après avoir disséqué ce visage ? Vous disséquez une douleur, vous disséquez un réflexe nauséeux, vous disséquez une nausée, vous disséquez une peur, vous disséquez une anxiété - toutes choses exactement de la même façon.
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Si un patient entre dans mon bureau et dit : "Mon bras est cassé et que vous voyez son avant-bras faire un angle, pouvez-vous imaginer cette réponse : "Maintenant, asseyez-vous ; peut-être vous trompez-vous ; peut-être n'avez-vous pas un bras cassé ; vous n'avez pas vraiment un bras cassé !" Le parient sortira de votre bureau pour chercher un médecin qui verra et admettra l'angle qui déforme cet avant-bras !
Pourtant des médecins disent aux patients : "Vous n'avez pas besoin de vous en faire ; vous n'avez pas besoin d'avoir peur, vous n'avez vraiment pas besoin d'être anxieux."
Que faites-vous avec ce genre d'approche ? Vous déniez et vous rejetez quelque chose qui est aussi réel pour le patient que l'est un bras cassé. Vous avez besoin d'orienter votre pensée selon ces directions. Aussi sûrement que vous laissez le patient savoir que vous avez autant de respect pour ses peurs, ses anxiétés et sa nervosité que vous en avez pour son bras cassé ou sa mâchoire fracturée, le patient se rendra compte alors que vous le comprenez. Dès que le patient se rend compte que vous comprenez ses symptômes, que vous comprenez son état, que vous voulez vous occuper de cet état tel qu'il est, il peut alors prendre son orientation à la réalité et la focaliser là où elle devrait être.
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Trop de thérapeutes essayent de rassurer leurs patients ; ils essaient de déposséder leurs patients de la réalité de leurs symptôme plutôt que d'accepter et de travailler avec cette réalité.


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... il est très important pour vous d'identifier le fait que votre patient peut être, en même temps, dans une transe très légère et dans une transe très profonde - dans une transe légère en relation avec une partie de la réalité et dans une transe profonde en relation avec une autre partie de la réalité.
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... le thérapeute apprend à utiliser dans leurs situations les orientations personnelles du patient. Vous devez garder à l'esprit que ce sont les propres processus mentaux des patients qui leur permettent d'agir ainsi.

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Dès que vous introduisez des souvenirs de confort et d'aisance dans une situation douloureuse, la douleur commence à diminuer parce que vous avez seulement une quantité limitée d'attention à donner. Vous pouvez donner la plus grande partie à la douleur, ou vous pouvez en donner la plus grande partie à la douleur et un tout petit peu aux souvenirs de confort et d'aisance. Vous pouvez alors donner progressivement de plus en plus d'attention à l'aisance et au confort et de moins en moins à la douleur.
Mais suggérer immédiatement la détente alors que le patient souffre d'une douleur extrême en revient à courir à l'échec.

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... vous voyez, le patient lui-même a à faire tout le travail. Vous pouvez seulement lui offrir un stimulus de départ.

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Trop souvent, la situation hypnotique se détériore car l'orientation à la réalité du patient n'est pas assez compréhensive. Il faut dire à la patiente en obstétrique, directement ou indirectement, que tout ce qui se passe dans la salle d'accouchement constitue une part légitime du processus de l'accouchement. Lorsque la patiente comprend cela, l'obstétricien a la liberté de faire tout ce qu'il trouve opportun sans perturber la patiente.
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... vous avez tous été formés et conditionnés biologiquement à vérifier continuellement votre environnement - à regarder autour de vous et à découvrir où vous êtes, ce que vous faites, qui d'autre est présent -, à réaffirmer le fait que vous assistez à une conférence. Cela est important dans notre vie de travail quotidien.
En hypnose, le patient a un type d'orientation à la réalité tout à fait différent. il peut avoir une perception globale et compréhensive de la situation, il peut la reconnaître et la comprendre autant qu'il est nécessaire. Et s'étant orienté avec ce seul survol de la réalité environnante, il peut l'oublier entièrement jusqu'à ce qu'une modification majeure de la réalité environnante surgisse. Le sujet hypnotique ne reconnaît rien d'autre que les modifications majeures.
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Il pense que je suis une personne assez intelligente et capable parce qu'il avait, en partant, une expression très agréable sur le visage.
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... La maladie peur survenir soudainement, on peut avoir d'un seul coup une réponse massive à une chose particulière. Je ne pense pas que nous devrions admettre que dans chaque circonstance de ce genre nous avons besoin de présupposer ou de proposer une causalité longue et élaborée ainsi qu'un processus thérapeutique long et élaboré. Vous voyez, si la maladie peut survenir soudainement, la thérapie peut alors survenir tout aussi soudainement.
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... vous devez reconnaître que tout ce que votre patient vous apporte constitue une part légitime de son état. De la même façon que le patient peut être allergique à l'aspirine, le patient peut être allergique à un médicament , et vous devez respecter cela. Certains patients ne peuvent mettre du papier adhésif sur leur peau ; d'autres ne peuvent tolérer l'iodine sans qu'il en résulte une grave éruption ou une grave brûlure. De la même façon, vous devez respecter toutes les intolérances que les patients ont vis-à-vis de certaines idées.

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Nous savons tous que nous pouvons aller voir un film de suspense et perdre un mal de tête sans recevoir aucune injection intraveineuse, sans avaler un médicament, sans modifier d'une façon ou d'une autre les nerfs sensoriels. Et comment un film de suspense arrive-t-il à contrecarrer un mal de tête ? - mais c'est ce qui se passe. Pat quel genre de processus ?, par l'établissement d'un train de pensées, d'une série d'associations et par la stimulation d'autres formes d'activité. Et pourquoi utiliser l'hypnose si ce n'est pour atteindre le même genre de but ?
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