Citations de Minetaro Mochizuki (122)
Quand les gens cèdent à la panique, ils ont tous tendance à courir dans la même direction...
Du moment que tout va bien pour moi, tout le reste m'est égal... Je me fous de ce qu'il y a autour de moi... J'ai toujours vécu comme ça, moi!
Maintenant, il est complètement obsédé par le noir.
On ne m'a donné que du bonheur...
Je ne veux pas mourir ici!
La peur fait toujours apparaître le côté obscur de notre être, qui est enfoui au plus profond de nous.
C'est à nous de choisir de quelle manière nous désirons vivre, et ce que nous décidons d'accomplir dans ce monde.
(Kuro, un apprenti de Daitomé n'est plus revenu travailler depuis quelques temps prétextant toujours une impossibilité majeure. Le contremaître et l'autre apprenti de Daitomé le voit sortir d'une salle de mahjong en fin de journée)
- C'est bien lui... Kuro !!
- Qu'est-ce que tu foutais dans cette salle de jeux ?
(Kuro s'enfuit)
- C'est pas ça !!
- Hein ?! Qu'est-ce que tu veux dire ?
- C'est pas ce que vous croyez !!
- Pourquoi tu t'enfuis ?! L'histoire de ton père malade, c'était du pipeau !? Tes absences répétées alors qu'on croule sous le boulot, c'était pour pas travailler ?! KURO !!
La maladie de son père était bien un mensonge, et Kuro ne revint plus à Daitomé.
... Au fait... C'est une vraie barbe que tu portes ? Qu'est-ce que tu es poilu !
Il est très difficile de percevoir la ligne qui sépare la réalité de la non-réalité, dans notre monde actuel...
Ces mots qui ne sont pas sortis de ta bouche continuent de résonner dans mes oreilles. (p.220)
(Shigeki discute avec Ritsu)
- Mais pourquoi tu fronces les sourcils ?
- J'ai... quelque chose à te dire.
- C'est à propos de Yû ?
(Ritsu fait non de la tête)
- Ta revue érotique qui était dans les toilettes l'autre jour... Avec la blonde aux seins énormes et à l'attitude obscène...
- Tu veux reparler de ça ? C'est vrai, j'aime les blondes à gros seins.
- Je me fiche de tes goûts. Ce n'est pas de ça que je veux parler !
(Ritsu pense : "il préfère donc les gros seins...")
Aujourd'hui, l'important, c'est de survivre.
Dans leur coeur, un sentiment de mal-être naissait...
Teru et Ako ressentaient une émotion forte, proche de la culpabilité, et c'était la première fois qu'ils expérimentaient ce genre de sentiment...
La pêche, vois-tu, c’est aussi beaucoup de chance et de hasard… comme la vie, en somme… on ne choisit pas toujours, cela ne se passe jamais comme on le souhaite…
"Si je t'ai dit de ne pas t'occuper des cendres, c'est parce que je ne veux pas considérer papa et maman comme des défunts. Dans cette maison, la succession se fait de père en fils. Depuis ma naissance, personne n'a jamais douté que je prendrai la suite de mon père. Moi non plus, depuis mon plus jeune âge. Mais je voulais sortir à la découverte du monde extérieur. On a beau m'appeler "patron", je suis toujours aussi angoissé. C'est pour ça que même si la présence de ces deux urnes à l'intérieur fait de la mort de mes parents une réalité indéniable... je ne veux pas encore en faire des défunts. Je ne veux pas reconnaître leur mort tant que je n'ai pas remis Daitomé sur pied. Je veux qu'ils continuent à vivre et qu'ils veillent sur moi. Je sais bien qu'aux yeux du monde, ce n'est pas possible et qu'on peut me reprocher de ne pas respecter les morts mais tant que Daitomé ne sera pas redressé, je n'ai pas l'intention de considérer papa et maman comme des défunts!" # Shingeji
La beauté a son envers, l’ignorais-tu ? Le monde est fait comme ça…
Si pour Sartre, l'enfer, c'est les autres, pour Mochizuki, l'horreur, c'est soi-même.
Sébastien Langevin, postface
(Dans la maison, Shigeji cherche Matakichi pour obtenir une explication et des excuses quant à son vol à l'étalage, mais aussi pour lui faire passer l'envie de recommencer. En chemin, il rencontre deux des trois gamines. L'une pleure et l'autre à les deux majeurs tendus...)
- Ouiiin!
- Je suis née avec les majeurs plus longs que la normale. Et ça, ça veut dire que je suis une révoltée de naissance.
p204
Il n'y a qu'une chose qu'on puisse faire, c'est aller de l'avant.