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3.76/5 (sur 83 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Santa Fe, Nouveau-Mexique , le 23/03/1968
Biographie :

Mitch Cullin est un écrivain, nouvelliste et romancier américain.

Au milieu des années 1990, pendant ses études à l'Université de Houston, il se lie d'amitié avec l'auteur Marie Gaitskill qui lui donne plusieurs cours d'écriture et qui demeure son mentor après qu'il a abandonné ses études et déménagé à Tucson, en Arizona.

Son premier roman, "Whompyjawed" (1999) est suivi de "King County sheriff" ("Branches", 2000), unanimement salué par la critique française lors de sa sortie.

"Tideland" (2000), a été adapté au cinéma en 2005, réalisé par Terry Gilliam avec Jeff Bridges.

Un roman policier intitulé "Les abeilles de monsieur Holmes" ("A Slight Trick of the Mind", 2005), met en scène le personnage de Sherlock Holmes vieillissant. De ce roman, une adaptation signée Bill Condon est sorti en 2015 sous le titre "Mr. Holmes", avec Ian McKellen et Laura Linney.

Il réside à Arcadia (Californie) et à Tokyo (Japon) avec son partenaire et fréquent collaborateur Peter I. Chang (1973).

Ses livres ont été traduit en plus de 10 langues, dont le français, le polonais, le japonais et l'italien.

page Facebook : https://www.facebook.com/mitchthecullin/
Twitter : https://twitter.com/mitchcullin

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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Puisque John revient occuper mes pensées, je voudrais en profiter pour évoquer ici un agacement récent. Il appert que certains dramaturges et auteurs de romans dits policiers ont récemment dressé un portrait injuste de mon ancien associé. Ces individus à la réputation douteuse dont le nom n'est pas digne d'être mentionné ici cherchent à le dépeindre sous les traits d'un balourd ou d'un sot. Rien ne pourrait être plus éloigné de la réalité. L'idée même que j'aie pu m'embarrasser d'un nigaud peut être comique dans un contexte théâtral, mais je considère pour ma part ces insinuations comme de graves insultes pour John comme pour moi. Il se peut que cette erreur provienne de ses écrits, car il a généreusement surestimé mes capacités tout en présentant les siennes avec une formidable modestie, alors que ce camarade, au contraire, faisait preuve d'une astuce naturelle, d'une perspicacité innée qui se révélaient fort précieuses dans le cadre de nos enquêtes. Certes, çà et là il lui est arrivé de ne pas entrevoir une solution pourtant évidente, ou de prendre une décision malavisée, je ne le nie pas ; mais je l'ai presque toujours trouvé sagace dans ses opinions comme dans ses hypothèses. Par dessus tout, j'ai eu le plaisir de passer ma jeunesse en compagnie d'un homme capable de flairer l'aventure dans les affaires les plus banales et qui tolérait, avec humour, la patience et la loyauté dont il était coutumier, les excentricités d'un ami souvent désagréable. Aussi, si les experts tiennent honnêtement à désigner le plus nigaud des deux, pour moi, il ne fait pas de doute que c'est à moi, et à moi seul, que doit revenir cet honneur.
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- C'est l'oeuvre du Seigneur que vous faites là, monsieur, lui avait dit un jour Mrs Munro. Je suis sûre que vous exécutez Sa volonté à votre manière en aidant ceux qui sont dans le besoin.
- Ne dites-donc pas de sottises, avait-t-il répliqué avec hauteur. C'est plutôt vous qui exécutez ma volonté à moi. Laissons le Seigneur en dehors de l'équation, si cela ne vous ennuie pas.
- Comme vous voudrez, avait-t-elle répondu d'un ton conciliant. Mais si vous voulez mon avis, c'est la volonté de Dieu, et c'est tout.
- Mais ma chère, votre avis, on ne vous l'as pas demandé, que je sache.
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- Vrai ? C'est bien vous ?
- J'ai cet honneur, en effet.
- Non ? Sherlock Holmes ? Je n'en crois pas mes oreilles...
- Ne vous en faites pas, c'est à peine si j'y crois moi-même.
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La mort, comme le crime, est banale, avait-il écrit quelque part. Alors que la logique, elle, est rare.
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J'ai connu le garçon qui faisait rire sa mère aux éclats.
Il faisait des cabrioles dans le salon.
J'ai connu le garçon au sourire comme une truite-arc-en-ciel.
Il m'appelait papa parce que j'étais le seul père qu'il ait jamais connu.
J'ai connu le garçon qui faisait des bisous
à maman et beau-papa.
Il portait un pyjama bleu Snoopy et chouinait quand il était fatigué.
J'ai connu ce garçon.
Je l'aimais, je crois.
J'aurais jamais dû lui acheter ce 9 mm.
J'aurais dû lui acheter un chien plutôt.
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Parfois je m'étendais avec m'man dans leur grand lit,
à elle et son bonhomme.
Et souvent elle disait,
Quand tu te sentiras un homme mon fils, je veux que tu tues cet homme.
Je veux que t'aies un bon boulot.
que tu m'emmènes loin d'ici et que tu tues cet homme.
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A 14 ans, je me suis choisi une baguette
pour la toute dernière fois.
Après ça j'ai été traité
comme un homme.
Les garçons se prennent des coups de trique
sur le dos
et le derrière.
Les hommes se prennent
des coups de poing
dans l'estomac,
des tartes sur les oreilles
et on plonge leur tête
dans des seaux d'eau froide.
C'est plus facile d'être un garçon,
je crois.
Mais si tu vas battre ce garçon,
corbeau,
t'as intérêt à t'assurer
que tu le fais à mort,
parce que l'homme qu'il deviendra
pourrait bien te crever la peau.
Bats-le suffisamment de fois
et t'en feras un vrai fantôme.
Il te hantera
chaque fois qu'il le pourra.
(p. 72-73)
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Les nègres.
Les youpies.
Les pédales.

Ça ne tue pas les chiens.
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Sa vie dérapa cette nuit-là, rien de flagrant ni de considérable, mais elle dérapa, il le comprend à présent. Il avait suffi de cinq dollars en jetons dorés et d'une porte blanche qui s'ouvrait sur l'obscurité.
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Ce n'était pas la nervosité qui le poussait dehors dans la nuit. Pas la nervosité qui avait ouvert cette fissure sombre dans son esprit, qui avait rendu sa maison, sa famille et son travail abrutissants, presque dévitalisés. Comment lui donner un nom, et comment l'expliquer à ceux qui l'aimaient ; comment y trouver une définition ou une logique quand ça le saisissait par degrés, l'attirait jusqu'à devenir essentiel.
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