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Critiques de Miye Lee (31)
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Le Grand Magasin des Rêves

Penny vit dans une ville imaginaire où se rendent les gens quand ils s'endorment. Elle décroche bientôt son premier emploi : réceptionniste au Grand Magasin des Rêves, là où dormeurs et dormeuses peuvent choisir leurs songes pour la nuit...



Ne vous attendez pas à une grande intrigue alambiquée pleine de rebondissements : passée l'introduction, chaque chapitre est plus ou moins consacré à un certain type de rêve (cauchemars, rêves prémonitoires, rêves animaliers, etc.). On a presque l'impression d'assister à des tranches de vie... ou plutôt, mettons, à des "tranches de sommeil") Pour autant, l'ensemble fait l'effet d'une histoire continue et non pas d'un recueil de nouvelles, peut-être grâce au côté fantasque des collègues de Penny et des auteurices de rêves qu'elle rencontre. Bref, une structure narrative à laquelle on est moins habitué·es, mais qui coule toute seule.



Ce petit roman coréen se lit très vite et bien et je n'ai pas grand chose à lui reprocher, hormis peut-être la qualité de certains dialogues un peu trop plats ou redondants. Et, moi qui ai souvent du mal à lire des romans feel-good parce que j'ai tendance à les trouver niais et agaçants, je commence à m'apercevoir que j'ai moins de difficultés quand j'en lis en dehors du monde occidental...



Parfait pour moi qui avais besoin d'une parenthèse pour souffler entre deux lectures plus lourdes !
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Le Grand Magasin des Rêves

« J’eus un rêve : le mur des siècles m’apparut. »

Ca claque, hein ? Un alexandrin comme il sait si bien les faire, notre Totor, Hugo donc, le premier de « la vision d’où est sortie ce livre » à l’origine de La légende des siècles. De ce rêve initial jailliront 25 000 vers peignant l’histoire et l’évolution de l’humanité.



Si vous préférez, on peut aussi retourner en Egypte antique où les rêves sont considérés comme des indications laissées par le dieu afin d’orienter les hommes quand ils ne sont pas la visite d’un démon ou d’un esprit maléfique.



Ou aller dans le Rêve cher à Philippe Descola, en Australie par exemple, le Rêve, cette période engendrant la vie consciente et laissant des traces sur terre afin qu’elle continue d’advenir sur les terres aborigènes et dans les esprits totémistes.



Savez-vous que pour les Bantous du Kasaï (cuvette congolaise), certains rêves sont rapportés par les âmes qui se séparent du corps pendant le sommeil et vont bavarder avec l’âme des morts. Que pour les Indiens d’Amérique du nord, les rêves sont à l’origine des liturgies ; ils fondent le choix des chamans, c’est d’eux que l’on tient le prénom des enfants à naître, les tabous, les guerres et les parties de chasses, ils sont « le sceau de la légalité et de l’autorité » (Werner Muller) ?



Ah ! le rêve, sa force prophétique, ouverture sur les voies obscures de l’inconscient, symbole de l’aventure individuelle à la fois intime et inconscient, canal de communication entre les hommes et les dieux, dernier territoire peut-être encore inconnu lorsque chaque centimètre carré de notre terre semble avoir été cartographié et abimé, il y aurait tant à écrire sur lui ! Freud pas plus que les récits bibliques ne s’y sont trompés. Sa proximité avec le songe, la rêverie, son caractère éveillé ou semi-conscient, « nous sommes de l’étoffe dont sont faits les rêves » (La Tempête, Shakespeare) et La vie est un songe (Calderon)

....



Aller en Corée ? Mais pourquoi donc me demandez-vous cela ? Quelle drôle d’idée ?!

Parce que vous pensiez lire la critique de Le grand magasin des rêves, un roman coréen ?



Croyez-moi, en fait, vous ne voulez pas que je vous parle de ce livre. Vraiment, laissez-moi plutôt vous bercer encore de rêve romantique, d’autres encore étranges et pénétrants tout autant que familiers, vous parler des surréalistes, d’hallucinations et de prémonitions.



Non ?



Soit. Vous l’aurez voulu.



Dans une Corée à peine esquissée, Penny, jeune fille guère plus identifiée, est angoissée à la perspective de son prochain entretien d’embauche au grand magasin des rêves. Oh lala, comme tout ceci est perturbant pour une jolie petite étourdie comme elle ! Elle souhaite en effet rejoindre le célèbre Dollagoot et ses chefs de rayon dans le magasin si côté chez les jeunes, afin, elle aussi, de vendre des rêves. « Salaires élevés, luxueux bâtiment d’époque considéré comme un des emblèmes de la ville, primes variées pour encourager le travail et tout un florilège de mesures sociales pour le bien-être des employés, par exemple leur offrir des rêves coûteux lors d’un grand événement annuel. Il y a d’innombrables avantages pour le personnel. »



La préparation de son entretien, l’intégration de Penny dans la grand magasin et son initiation aux différents aspects de son fonctionnement va laisser se déployer une longue description de cet univers où le rêve est un produit comme un autre et les dormeurs des consommateurs captifs. Mme Weather, à l’accueil explique tout : « d’ici, il est possible de surveiller les stocks sans se rendre dans les étages. Il y a aussi le chiffre d’affaires qui s’affiche en direct et le suivi des paiements différés. »



Les rêves sont segmentés en fonction de leur cible et de la saisonnalité, promus à grand renfort de publicité. Ils ont leur émission télévisée célébrant les plus vendus d’entre eux. Sous les applaudissements du public. Certains de leurs créateurs sont des stars et ont à ce titre fait fortune. Le plus connu d’entre eux est d’ailleurs Nicolas, ou Père Noël, qui concentre toute son activité sur quelques semaines. Les chiens, les chats ne sont pas oubliés, à eux aussi on vend du rêve. Rêve de nourriture quand vous voulez perdre du poids, rêve de retrouvailles quand vous avez perdu un être cher. Rêve d’amour quand on est seul, de succès quand on échoue. La source est intarissable et les dormeurs toujours avides de sensations doucereuses et réconfortantes. Mais parfois, attention spoil, les cauchemars aussi ont leur utilité (c’était le quart de seconde philosophique du bouquin). La concurrence des fées déloyales est féroce. Les nuits blanches sont les ennemies de ce commerce et il ne faut rien moins qu’une AG pour en causer.



Voilà, avec Lee Mi-ye, le capitalisme a pénétré le monde onirique. Et on est priés de trouver ça mignon. « Un roman pétillant comme un diabolo menthe pour les adultes qui ont gardé le goût de l’enfance » qu’ils disent sur la 4e de couv. J’aurais dû me méfier, j’aime pas le diabolo.



On en est là. Dans un monde où la nostalgie de l’enfance se fonde sur un culte de la rentabilité qui plonge jusqu’au fond de nos psychés. Où l’amusement réside à imaginer un vague récit initiatique sans l’ombre d’une symbolique, sans l’ouverture à la moindre profondeur. Où tout est besoin créé pour être satisfait moyennant rétribution. Où les seules figures mythologiques restantes, en Corée donc, sont celles du Père Noël façon Coca cola et des fées à la manière de Clochette par Disney !



Non seulement ce roman est abominablement mauvais mais en plus il me donne l’impression d’être un vieux schnock complètement dépassé, déplorant de voir partir le monde à vau l’eau.



« Au fond de la matière pousse une végétation obscure ; dans la nuit de la matière fleurissent des fleurs noires. Elles ont déjà leur velours et la formule de leur parfum. », L’eau et les rêves, Bachelard, évidemment. « La nuit de la matière », comme c’est beau !

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Le Grand Magasin des Rêves

Bienvenue au Grand Magasin des Rêves. Celui-ci se trouve dans une ville du monde des rêves. Ne peuvent s'y rendre que les dormeurs (humains et animaux endormis). Pas de stress s'ils arrivent dans une tenue très légère, les Noctylucas, gros animaux poilus et gentils leurs prêtent de quoi se couvrir ! Ce Grand Magasin, que Penny va découvrir après avoir été embauchée par Monsieur Dollagoot, directeur étrange et bienveillant, est divisé en plusieurs étages. Chaque niveau est spécialisé dans un type de rêve et dirigé par un responsable d'étage plus ou moins haut en couleur. Le rez-de-chaussée est dévolu à l'accueil. C'est là que Penny va oeuvrer, formée par Mme Weather, bras droit du directeur. Elle fait des rencontres passionnantes, dormeurs ou fournisseurs. Ceux-ci sont des artistes créateurs de rêves, certains sont très célèbres, riches, d'autres ont du mal à percer. Comme dans la vraie vie !

Ce livre est très original, je l'ai lu avec beaucoup de plaisir. Il respire la bienveillance, il est sous-tendu par une philosophie de vie plus profonde qu'il n'y paraît au premier regard. Ma première incursion dans la littérature coréenne est une réussite.
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Le Grand Magasin des Rêves

On peut en retirer une chose : les coréens et nous n'avons pas forcément les mêmes goûts. Ce livre s'est en effet vendu à 1 million d'exemplaires dans le pays, il est resté assez confidentiel dans le nôtre.

Il s'agit d'un conte qui narre l'histoire d'un grand magasin de rêves. Penny, notre héroïne, vit en effet dans un monde irréel et décroche son premier emploi dans ce grand magasin ouvert à tous, qui semble être l'attraction phare de cette ville imaginaire. On y vend toutes sortes de rêves : voyage, enfance, nourriture, souvenirs ... Toutes les thématiques y sont représentées. La nuit, une foule de dormeurs s'y précipitent et Penny les y accueille. C'est l'occasion pour nous lecteurs, de nous plonger dans un monde poétique et étrange, qui ne peut que nous couper de la réalité. Finalement, c'est aussi un monde où tout est possible : devenir un héros, retrouver l'homme ou la femme que vous aimiez, retrouver sa famille perdue ... "un roman pétillant comme un diabolo menthe pour mes adultes qui ont gardé le goût de l'enfance"

Quelques longueurs toutefois mais qui ne retirent en rien l'originalité de ce récit ... Roman traduit du coréen par Choi Kyungran.
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Le Grand Magasin des Rêves

Le domaine des rêves est un territoire personnel, intime, mystérieux, magique ou terrifiant, selon les cas. Dans Le grand magasin des rêves, Lee Mi-ye en imagine le commerce auprès de dormeurs qui préfèrent donc le préfabriqué à l'inconnu. Comme cette idée est étrange ! L'introduction à cet univers se fait de manière classique, via une nouvelle employée qui sera nos yeux dans la découverte de ce magasin où les clients se présentent en pyjama, puisque ils sont en plein sommeil. Chaque chapitre se déroule avec ce personnage de l'ingénue novice, son brillant patron et des employés plus ou moins fantasques, mais les situations diffèrent et semblent chacune caractériser des types de rêve différents, y compris pour nos amies les bêtes ou même des cauchemars. Tout cela est bien gentil, au bord de la niaiserie quand même, mais l'exploitation des rêves et donc des sentiments des "clients", cela ressemble à une affaire lucrative et pas très morale, même si l'autrice enrobe le tout dans des échappatoires supposées poétiques. Le roman aurait cependant pu être ludique si le style n'était pas aussi désespérément plat et si Lee Mi-ye avait construit une intrigue digne de ce nom et donné de l'étoffe à ses personnages. Désolé, le livre se veut malin comme un songe mais les rêves ne s'achèteront jamais en magasin.
Lien : https://cinephile-m-etait-co..
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Le Grand Magasin des Rêves

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Grand Magasin des Rêves ?

"C'est un livre que j'avais déjà repéré dans d'autres langues, proposant toutes de magnifiques couvertures, et que j'étais sur le point d'acheter en anglais quand j'ai appris, ô joie, qu'il allait sortir aux éditions Picquier. Et pour que j'achète un grand format, c'est que j'en avais vraiment très envie."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

"Penny vient de décrocher un emploi au Grand Magasin des Rêves et elle n'a pas l'intention de gâcher sa chance. Elle nous entraîne avec elle dans la découverte de ce monde onirique et chatoyant..."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

"Même si ce livre m'attirait énormément, j'avais peur de ne pas aimer, de me retrouver dans un univers sans cohérence, où l'absurde l'emporte... Si ce récit a bien un côté loufoque, il est, au contraire de ce que je craignais, parfaitement pensé. Comme tout bon roman feelgood, il vous offre deux niveaux de lecture et vous laisse choisir en fonction de vos envies, ou peut-être aussi du moment où vous lirez ce roman, jusqu'où vous souhaitez pousser votre réflexion. Il peut se lire très vite et se contenter de vous entourer de rêves et de réconfort mais il peut aussi vous apporter bien plus que cela. Quant à l'ambiance, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à la série The Good Place et c'est loin d'être un défaut. Dollagoot est un nouveau Michael. La seule chose que je regrette, c'est que certains aspects ne soient pas plus développés comme la vie de Penny elle-même, et les passages sur la vie de ceux qui rêvent mais je pense que ça s'explique par le fait que le magasin est le véritable héros de ce roman. On comprend mieux d'ailleurs pourquoi la plupart des couvertures mettent en scène celui-ci mais si ce n'est pas le cas de la française, je trouve pour autant que ce qu'elle dégage correspond parfaitement à l'atmosphère du roman et ça, j'adore."



Et comment cela s'est-il fini ?

"Je ne sais pas si c'est un coup de coeur mais c'est un livre que je relirai avec plaisir et que je pourrais offrir autour de moi. Et une chose est certaine, j'espère vraiment que l'éditeur nous proposera la suite parce que je serais ravie de retourner au Grand Magasin des Rêves."
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Le Grand Magasin des Rêves

Ceux qui ont gardé une âme d’enfant seront sensibles à cette histoire de ville imaginaire qui n’existe que pour ceux qui dorment et où on peut acheter des rêves dans un grand magasin spécialisé. C’est là que travaille la jeune Penny qui nous sert de guide pour découvrir toutes les possibilités offertes par ce lieu magique où les dormeurs peuvent s’offrir un rêve d’enfance, de voyage, de rencontres ou même d’avenir. Chacun vient puiser dans le stock existant et paie en émotion s’il est satisfait de l’expérience. On peut même y trouver l’amour à condition d’être réceptifs …

Il y a du Boris Vian dans ce premier roman de la coréenne Lee Mi-ye, d’abord publié sur son blog avant de connaître un énorme succès.
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Le Grand Magasin des Rêves

Rêver en … dormant.



Imaginez, vous baissez les paupières en quête de sommeil et vous vous retrouvez dans un lieu imaginaire où les rues sont peuplées de magasins en capacité de créer et de vendre des rêves à vivre.



Un rêve me direz- vous. Et bien oui, c’est un rêve que nous offre ce charmant roman coréen qui, en fait, prend le contre-pied de la réalité puisque le rêve est surtout une représentation mentale involontaire qui s’impose, un phénomène psychique qui se produit sans que, justement, on puisse le choisir.



La réalité n’a rien à voir avec ce roman véritable passeur onirique qui défile un peu à la façon d’un rêve avec étrangeté, sans queue ni tête. Mais sans questionnement sur le sens, la signification, la traduction psychanalytique…



On rêve comme on consomme : on choisit, on achète, on rêve, on paie avec les émotions ressenties et on recommence.



Mais pas de mercantilisme dans ce roman, tout y est doux, cotonneux, apaisant, souriant, même s'il s'agit de cauchemars. Un vrai roman feel good sans aspérité et presque féerique.



Pour les amateurs, mais pas seulement. Ce roman dit beaucoup sur l’état d’esprit des coréens, leur vie rêvée. Et le succès du roman en dit plus encore. Une curiosité qui vaut le détour.



Une phrase qui résume tout : « Ce qui compte c’est la douceur du présent et le rêve de cette nuit »



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Le Grand Magasin des Rêves

Lire Le grand magasin des rêves fut une expérience assez étrange. La couverture magnifique, sa quatrième de couverture et puis les retours élogieux m’avaient attirés mais sans que cela fut une déception, je ressors mitigée de cette lecture.



En premier lieu, j’ai eu du mal à accrocher au première pages de l’histoire. On comprend sans nous l’expliquer et par déduction que nous sommes dans un monde « parallèle » mais sans vraiment en comprendre le fonctionnement.

Un monde où les rêves que nous, humains faisons, ne sont en réalité que des créations réalisés par des auteurs dans cet autre monde et que nous achetons puis consommons dans notre sommeil. C’est notamment cet aspect de commercialisation des rêves qui m’a le plus gêné car bien que les rêveurs ne donnions pas d’argent physique à proprement parlé la rétribution se fait par le biais des émotions que nous avons ressentis au sortir de ces rêves. C’est donc transformer les rêves et les émotions en monnaie qui m’a assez chagriné.



J’ai également trouvé que l’histoire et les personnages n’étaient pas assez travaillé en profondeur. Certains éléments via des évènements apparaissent mais sans qu’il y ait de suite donnée à cela, on ne voit pas vraiment les personnages évoluer. Le roman n’évoque qu’une partie, un passage dans la vie des personnages, on ne les suit que sur un laps de temps très courts. J’ai été assez gênée par rapport à un personnage, Nicolas. Alors, je me remets dans le contexte qu’il s’agit d’un roman coréen, écrit par une coréenne et donc qui ne possède pas la même histoire et traditions que nous mais malgré tout utiliser cette image, ce personnage dans ce roman et de cette manière est assez déplacé.





Si de manière générale, je reste perplexe quant à cette lecture, j’ai malgré tout apprécié certains passages qui sont pleins de bienveillance et d’humanité envers les dormeurs comme c’est le cas du chanteur où sans rêves d’inspiration mais seulement par la force de sa persévérance et de son travail il parvient à atteindre son but ; j’ai trouvé l’idée des rêves avec les défunts originale et sensible enfin certains personnages notamment parmi les créateurs avec Maxim et Animora Bancho où bien que les rêves soient leurs travails il semble poindre une réelle affection et une volonté d’aider les destinataires de ces rêves.







L’histoire Le grand magasin des rêves de Lee Mi-ye balance entre deux éléments contradictoires avec d’un côté l’aspect commercialisation des rêves et une mise en scène de la fabrication et de la compétition entre créateurs de rêves qui donnent un sentiment de malaise et de l’autre des personnages, des discours parfois « trop » pleins de bons sentiments qui créent un déséquilibre et donnent l’impression que l’on ne voit pas trop où veut en venir l’autrice avec son roman. Ainsi, je n’ai pas compris le fait de commercialiser les rêves je pense que l’autrice aurait pu trouver une autre manière de raconter son histoire.

J’aurais apprécié qu’il y ait un développement plus important de certains personnages, que d’autres ne soient pas présents ou du moins sous cette forme et surtout que l’on enlève l’aspect commercial des rêves.



Le grand magasin des rêves est une lecture qui se lit très bien et assez vite malgré le fait que le début avec l’arrivée de Penny et la mise en place de l’histoire est un peu longue, on rentre ensuite facilement même si certains passages m’ont gênés.

Je ressors assez indécise sur le fait de savoir s’il m’a plu ou pas, à vous de découvrir en le lisant.
Lien : https://autempsdeslivres.wor..
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Le Grand Magasin des Rêves

Penny est engagée comme vendeuse dans un grand magasin qui vend des rêves aux dormeurs : rêves romantiques, prémonitoires, messages de l’au-delà et même cauchemars. Un roman feel-good un peu facile et convenu qui vulgarise certaines théories psychanalytiques, mais reste étonnamment lisse et sans surprise.
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Le Grand Magasin des Rêves

Curieux livre où les rêves sont des "produits" achetés en magasin et marketés en fonction des modes.

Nous découvrons la vie d'un magasin de rêves bien particulier avec son directeur très respecté, son équipe dévouée, ses clients exigeants, ses auteurs-créateurs de rêves aux personnalités excentriques.

Un brin cliché dans un contexte loufoque et peu crédible pour ma part. Écriture simple qui permet une lecture rapide. Sans plus.
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Le Grand Magasin des Rêves

Tout d'abord je voudrais féliciter le travail pour l'illustration de la couverture qui est sublime et je dois dire qu'elle a beaucoup influencée mon achat ainsi que la comparaison au studio Ghibli et le top des ventes littéraires en Corée.



Mais ce fut une grande déception, je n'aime pas lorsque l'on compare un livre au travail d'Hayao Miyazaki tout ça pour booster les ventes mais je me suis laissée quand même tentée car le résumé avait l'air intriguant.

Le prix du livre est également très élevé pour peu de pages.



L'histoire aurait pû être géniale si le style d'écriture n'était pas plat et les personnages vident, aucune émotion nous anime en lisant ce livre.



Je ne comprends pas trop l'engouement pour celui-ci.
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Le Grand Magasin des Rêves

J’ai apprécié la lecture de ce livre, qui est très différent de ce que je lis habituellement.



L’histoire est très surréaliste mais de façon douce et acidulée, comme un bonbon. Les personnages sont tous attachants et j’ai aussi aimé avoir un aperçu de bribes de vies de rêveurs.



La seule chose que je reproche à ce livre est l’absence d’un fil conducteur, ce qui fait qu’il est difficile de se sentir investi.
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Le Grand Magasin des Rêves



Fantaisie et légèreté au rendez-vous!



Vous allez adorer vous plonger dans l'univers du Grand magasin des rêves ! Un lieu unique et incroyable qui permet aux acheteurs endormis d'acquérir le rêve de leur choix. Rêves d'escapades ou de petits bonheurs, d'amours en devenir ou bien songes prémonitoires ; le grand magasin des rêves a tout ce qu'il faut en stock pour contenter les rêveurs endormis.



Penny n'en revient toujours pas d'avoir réussi l'entretien d'embauche. Quelle joie et quelle chance de travailler au sein de ce paradis avec une équipe de choc et un directeur quelque peu singulier... Pour son premier jour de travail, il lui tarde de découvrir l'envers du décor.



Un récit d'une grande originalité qui nous vient de Corée et qui n'est pas sans rappeler l'univers plein de fantaisie de "Charlie et la Chocolaterie". Assurément un futur succès en librairie !


Lien : https://www.librairie-intran..
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Le Grand Magasin des Rêves

Le grand magasin des rêves de Lee Mi-Ye🎏



C'est pour moi un véritable coup de cœur, j'ai même pleuré lors d'un certain chapitre.



Nous sommes sur un petit roman d'environ 300 pages qui se lit très rapidement, même si j'ai volontairement traîné, car je ne voulais pas quitter l'univers. Dans ce roman, nous suivons les aventures de la jeune Penny, qui vient d'être embauchée par le plus grand et réputé magasin des rêves de Dollagoot.



On a vraiment toutes les étapes, celle de son entretien d'embauche, ainsi que toute sa première année dans le magasin. Séparé par chapitre dont chacun est un thème, une sorte de rêve précis, que nous avons tous plus au moins déjà vécu.



Je trouve que ça donne un peu l'impression de petits contes, et que la morale de chaque conte permet d'apprécier certains rêves d'une manière différente, même les mauvais !



J’ai beaucoup apprécié le chapitre sur les rêves à livrer. Il s’agit de rêves fabriqués par les personnes qui sentent leur fin et qui, un jour où nous serons prêts, viendront nous rendre visite. C'est celui-ci qui m'a d'ailleurs fait pleurer.



En somme j'ai trouvé la lecture de ce roman toute douce, c'est même un roman "doudou" d'après moi j'espère bien le relire plus d'une fois, je sens que plusieurs lectures peuvent surprendre avec ce bouquin. C'est un roman feel-good qui nous fait voyager dans les rêves, au final les rêves ont tous un but, un rôle, ils traitent les informations de la journée, mais d'après ce roman, ils peuvent aussi permettre de soigner des traumatismes.



Je ne m'attendais pas à passer un si bon moment en le lisant ni à le trouver aussi poétique. C'est pourtant ce que j'y ai trouvé au final et j'en suis totalement ravi. Les personnages du grand magasin des rêves sont riches en couleurs, particulièrement Dollagoot, tous ont une histoire que nous apprenons dans l'épilogue et des caractères très uniques qui leur va parfaitement. C'est un petit crève-cœur de les laisser maintenant que le bouquin est fini. J'espère bien les croiser dans mes rêves désormais. Pourquoi pas moi aussi me rendre au grand magasin des rêves chaque nuit?



#bookstagram #booksta #bookstafr #fantasy #legrandmagasindesreves #leemiye


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Le Grand Magasin des Rêves

Un roman entre rêves et réalité, féérique !Le grand magasin des rêves un lieu où l'on vient acheter des rêves. Un roman qui fait du bien, pétillant ! "Ce qui compte c'est la douceur du présent et le rêve de cette nuit" un monde féérique, imaginaire une belle atmosphère de rêves et de réalité qui s'emmêlent.

Un doux moment de lecture

Un livre à offrir pour faire de beaux rêves. Et une couverture magnifique!
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Le Grand Magasin des Rêves

J'ai repéré ce livre à sa sortie. La couverture est sublime, le titre accrocheur et le résumé m'a achevé. Le rêve est un thème que j'adore. Ici, on est servi puisque l'histoire se déroule dans une ville n'existant que dans le sommeil. On suit Penny, une jeune femme qui postule pour un emploi au sein du grand magasin des rêves. Elle s'est préparée à cet entretien. Dès la première page, on est empathie avec ce personnage. Elle est comme tout le monde. C'est par son regard que l'on va découvrir cet univers.



Comme son nom l'indique, le magasin propose des rêves à la vente. C'est déjà original mais l'autrice va plus loin. Le paiement est en différent et uniquement si le rêve a eu un impact sur le client. Les descriptions sont très détaillés. Je visualisais chaque endroit que ce soit les différents étages du magasin, la rue ou autres paysages décrits. On nous explique même comment sont créer les rêves. C'est passionnant. Je vous laisse découvrir tout ça.



Au sein du magasin, nous rencontrons une foule de personnage : le grand patron, la chargée d'accueil en passant par les responsables d'étages, clients et auteurs...Il y a de tout. J'ai eu un coup de cœur pour le patron. L'autrice a eu l'intelligence de transposer le réel dans cette ville où le sommeil est roi. On ne peut que sourire à voir les clients se promener en pyjama. L'ambiance de ce roman est comme un bonbon. On se laisse prendre par l'univers sans s'en apercevoir. L'autrice a vraiment pensé à tout. Elle trouve des explications jusque dans les moindres détails.



Les rêves sont un prétexte pour aborder des thèmes des plus légers au plus dures. Pourtant, on garde le sourire tout au long de la lecture. Chaque personnage semble clicher mais au fur et à mesure des pages, on se rend compte qu'ils sont souvent plus subtils qu'il n'y paraît. Ce que je retiens de ce livre, c'est que le rêve est utile à tout le monde tout comme les cauchemars. Je n'en dirai pas plus de peur de vous gâcher la surprise.



En bref, comme je l'ai écrit plus tôt, ce livre est un bonbon. Il fait du bien et donne le sourire. Personnellement, je voulais rester dans cet univers et en apprendre plus sur ces personnages. Il y a tellement de choses à faire avec un univers aussi riche.
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Le Grand Magasin des Rêves

J'ai découvert de la simplicité, des rêves, des rencontres et surtout de la bienveillance.

La plume de l'auteure est d'une grande douceur accompagnée de rêveries.

Il y a beaucoup de passages que j'apprécie et qui m'ont donné le sourire au point de me laisser rêveuse.

Je me suis sentie en totalement immersion du grand magasin des rêves.

Ce roman est très beau, je suis ravie d'avoir succombé à cette bulle de rêverie qui fait beaucoup de bien au moral.

Un mot pour résumer ce roman...𝑫𝒐𝒖𝒄𝒆𝒖𝒓.
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Le Grand Magasin des Rêves

L’histoire commence dans un monde fantastique où se réunissent les dormeurs du monde entier. Ils déambulent en pyjama dans les ruelles éclairées et ceux à la recherche d’un rêve savent où le trouver. Une grande boutique s’élève et étincelle plus que les autres, les invitant à parcourir les étages et dénicher le rêve qui les attend. Bienvenue au Grand Magasin des Rêves.

Pour la douce Penny, le rêve commence lorsqu’elle décroche un emploi dans le prestigieux magasin. À travers son regard, on découvre un monde enchanteur qu’on était loin de soupçonner. Une histoire réconfortante pour les grands rêveurs éveillés.



J’ai beaucoup apprécié cette lecture qui m’a laissé un sourire aux lèvres tout du long. C’est une lecture simple et à la fois très imaginative. Avec humour et sensibilité, l’autrice Miye Lee imagine la florissante affaire de la création des rêves et nous questionne sur leur importance dans notre quotidien. Le récit navigue entre le réel et l’imaginaire, nous plongeant dans les songes des dormeurs et le quotidien des employés du magasin. Dans ce monde enchanteur, on retrouve des personnages attachants et rocambolesques, sans oublier un directeur farfelu très “wonkesque”. Il n’y a pas de gros enjeux dans ce roman, ni d’intrigue poussée, mais il remplit parfaitement son rôle d’une parenthèse enchantée.



Si comme moi, vous avez parfois besoin de souffler et de vous laisser attendrir dans un monde onirique et sucré, ce livre est fait pour vous.

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Le Grand Magasin des Rêves

Ce roman est une pépite ! Rempli de magie, de fantaisie, c’est tellement doux et léger. Un roman qui parle des rêves ; idéal à lire avant de dormir !



Dans ce magasin des rêves, on y voit comment se produisent les rêves et c’est juste magique ! Cette histoire nous amène forcément certaines réflexions quant à l’utilité de certains de nos rêves et de cauchemars, on se prend à rêver qu’un monde bien plus grand s’ouvre lorsque l’on ferme les yeux. Le librairie qui m’a conseillé ce roman faisait référence à Alice aux pays des merveilles et ça y ressemble dans un sens.



C’est tellement intelligent et c’est une lecture qui fait du bien, qui fait voyage.



Un vrai coup de cœur !
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