Citations de Molly Cannon (16)
Elle était à l’abri des regards dans sa maison perchée sur la colline, vaste demeure dont la façade surplombait la petite ville d’Everson. Quand elle était sur son porche, elle s’amusait parfois à regarder aller et venir les voitures le long des rues. Ici, en revanche, entre la maison et les bois couvrant le haut de la colline, c’était son espace privé ; là où, à l’abri des regards, elle pouvait se laisser aller au farniente dans son propre univers.
Sa philosophie du ‘Si ça me fait du bien, je le fais’ dévaste tout le monde autour d’elle. Elle ne s’en rend même pas compte.
Depuis le divorce, elle avait toujours essayé de faire bonne figure mais elle avait aujourd’hui l’impression que chaque nouveau pas en avant la faisait reculer de deux.
Si tu veux un avis masculin, je trouve la plupart des femmes bien plus belles sans tous ces plâtras sur la figure.
Cette robe. Courte, moulante, elle n’était rien d’autre qu’une source d’ennuis.
Tout homme doué de raison en aurait soigneusement évité la fréquentation. Elle était épuisante et cela ne datait pas d’hier. Belle comme le jour, impertinente, futée, et maintenant tout juste divorcée, donc vulnérable comme jamais.
Il s’amusait, se régalait, jouait, taquinait, mais jamais, pas un seul instant, il ne lui permit de croire que l’intensité de son désir pour elle n’était pas bien réelle.
Nous les femmes, nous avons toutes parfois besoin d’un peu de plâtre, d’un soupçon de mastic pour colmater les fissures. Cela nous donne l’illusion que nous sommes de nouveau belles et pimpantes.
Il évitait les fritures et veillait à consommer régulièrement des fruits ou des légumes frais, mais sa mère était de la vieille école. Pour elle, prouver son amour, c’était ajouter autant de crème et de beurre que possible dans une recette.
Vous semblez terriblement concerné par le tempérament des femmes. J’aurais cru que la plupart des hommes appréciaient un soupçon de combativité, pour donner de temps à autre du piquant à l’affaire. Je devine que vous avez seulement besoin que la femme en question vous contemple avec admira
Belle avait cet effet-là sur les hommes. Elle leur donnait le sentiment d’être vivants, vigoureux, heureux d’avoir été enroulés autour de son petit doigt.
Elle n’avait jamais été très bonne en opérations de séduction. Cette façon qu’avaient garçons et filles de parler d’une chose avec des mots et d’en dire une autre avec leurs yeux. Ça ne lui était jamais venu naturellement. En fin de compte, essayer de faire comme tout le monde était pour elle une perte de temps totale. Aussitôt qu’un garçon lui adressait la parole, Belle entrait en scène et Etta devenait transparente. C’était Belle le trophée, la blonde de rêve, celle qui mettait en feu les cœurs et les hormones des garçons
Elle est fille unique, et les enfants uniques se comportent toujours en adultes.
La très jolie jeune fille était devenue une femme séduisante et, selon toutes apparences, d’humeur égale. Sagement assise, les chevilles croisées, elle portait une robe grise très simple au style accentué par un chapeau noir à larges bords. Le voile qui lui dissimulait le visage lui donnait des airs d’actrice italienne.
Elle est divorcée, et mûre pour qu’un manipulateur en tire avantage.
La plupart n’hésiteraient pas une seconde à tirer avantage d’une femme fraîchement divorcée, facile à cueillir et ouverte à leurs belles promesses.