Citations de Mona Kasten (18)
- Sur le terrain de crosse… je t’ai dit que tu ne pouvais pas perdre ce qui ne t’appartient pas.
Le souvenir de ses paroles me fait l’effet d’un coup de poignard. Je cherche à détourner le regard sans y parvenir. Les sentiments que j’éprouve semblent se refléter dans les yeux de James.
- C’était un mensonge. Je t’appartiens depuis le moment où tu m’as jeté mon argent au visage, Ruby Bell.
- Tu me perturbes. Je ne voulais plus jamais me laisser approcher et pourtant tu as réussi. Tu me rends dingue avec tes bavardages et parfois j’aimerais bien te scotcher la bouche. Je ne suis pas un mec gentil et je ne veux pas t’entraîner dans ma merde, parce que je sais que tu as suffisamment de problèmes à régler comme ça… mais bon sang, Allie, je suis fou de toi.
Nous nous enfonçons dans l'eau et mon cœur s'arrête de battre une seconde. Je ne suis plus dans la maison des Vega, mais dans un lac aux eaux troubles. Je n'ai plus dix-sept ans, mais huit. Je ne sais plus nager, je suis livrée sans défense aux flots glacés.
Je ne peux plus respirer.
Les algues m'attirent vers le fond, je suis prisonnière. Mes bras et mes jambes ne répondent plus. Je n'ai plus aucun contrôle sur mon corps.
La pression sur ma poitrine augmente à toute vitesse. Je n'ai finalement d'autre choix que d'inspirer.
"Je ne peux pas me permettre d'être vue avec toi."
Le souvenir de ses paroles me fait l'effet d'un coup de poing dans le ventre. Personne ne m'avait jamais dit ça. En général, c'est le contraire: les gens veulent à tout prix être vus avec moi. Dès l'instant où je suis arrivé dans cette école, les autres élèves m'ont collé aux basques pour que je m'intéresse à eux. C'est comme ça que ça se passe quand on s'appelle Beaufort.
- Tu n’es ni horrible, ni fracassé, ni tordu. (Il rit d’un rire amer et secoue la tête.) Je ne veux pas te perdre, j’ajoute en mobilisant le peu de courage qu’il me reste.
Il met sa main sur la mienne, ferme les yeux. Il semble être au supplice. Ses doigts caressent doucement le dos de ma main, qui frissonne.
- On ne peut pas perdre une chose qui ne nous appartient pas, Ruby.
Dans ma vie, tout est écrit. C’est peut-être précisément ça qui m’a attiré chez Ruby dès le départ. Alors qu’elle prend sa vie en main, je ne suis qu’un figurant dans la mienne.
Alors qu’elle vit, je ne fais qu’exister.
Nous n’allons pas ensemble.
Ça ne doit pas être agréable de sortir avec quelqu’un qui vous cache comme si vous étiez un secret honteux.
C’est OK d’être attirée par quelqu’un qu’on trouve stupide.
- Beaufort ne t’a pas lâchée des yeux pendant toute la session.
- J’étais face à la salle. Tout le monde me fixait.
- Pas comme lui. On aurait dit qu’il te suppliait de lui rendre ses regards.
Il a raison. Je ne le connais pas vraiment. Je n’ai aucun droit de lui lancer des trucs pareils à la tête, juste parce qu’il se comporte comme un abruti. Cela ne me rend pas meilleure que lui.
Je ne peux pas me permettre d’être vue avec toi.
- Les rêves sont importants, James.
- Dans ce cas, c'est toi, mon rêve.
Avec l’essor de la littérature érotique, j’ai décidé un jour de participer anonymement à un concours de nouvelles. Je n’ai pas remporté le prix, mais ma nouvelle a été sélectionnée et soumise à l’avis de la communauté. Les retours ont été très positifs. Jusqu’alors, je n’écrivais que pour moi, je n’avais jamais montré mon travail – même pas à mon entourage. Je redoutais trop le jugement des autres.
Un patron qui séduit sa secrétaire... Non, c’était bien plus que ça. Il avait percé à jour tous mes secrets, il s’était aventuré au plus profond de mon être. Jamais je n’aurais cru me sentir aussi désirée un jour.
Le regard brûlant de Grover laissait son empreinte sur moi et en moi. Je ne pouvais pas détourner les yeux. À chaque poussée, il me conquérait de nouveau, il m’entraînait sur la crête d’une vague immense d’où je ne voyais plus le fond.
Certaines filles portent très bien le rouge aux joues. Elles semblent tout juste rentrées d’une bonne balade au grand air par une matinée d’hiver. Pas moi. Les taches rouges qui envahissent mon cou et mon visage ne me donnent pas franchement bonne mine. On est aux antipodes de la séduction. Non, je ne voulais pas que Spencer me fasse rougir.
Mon cœur a fait un bond dans ma poitrine alors qu’il n’était pas censé s’emballer. Je le lui avais expressément interdit. Personne ne devait le mettre dans cet état. Maudit cœur ! Traître, va ! Je prends soin de lui, je fais tout pour le guérir et voilà le remerciement !
Le mec était canon, on ne pouvait pas lui enlever ça. Il avait des cheveux roux et de beaux yeux marron. Avec son jean et son T-shirt moulant qui mettait en valeur ses épaules carrées, il était agréable à regarder. Alors, comment expliquer la sensation désagréable que j’éprouvais ?