AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.86/5 (sur 18 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) : 1953
Biographie :

Monique Durand est née en 1953 au Canada. Elle vit à Montréal et travaille comme journaliste, réalisatrice et scénariste. Elle est également consultante auprès des communautés autochtones. Du même auteur:
Aux éditions du Serpent à Plumes :
- Eaux (nouvelles, 1998).
- La Femme du peintre 2003
- Le petit caillou de la mémoire 2016


Source : Amazon
Ajouter des informations
Bibliographie de Monique Durand   (4)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Votre librairie « le Forum du Livre » de Rennes a eu le plaisir de vous inviter dans son café littéraire à une rencontre avec Monique Durand. L'auteur y a dédicacé son livre « le petit caillou de la mémoire » paru aux éditions du Serpent à Plumes. Serge Marshal animait cette rencontre.


Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Tout l'après-midi, ils avaient dialogué, chacun dans sa langue, à peu près incompréhensible pour l'autre, et s'étaient livré leurs secrets comme ils ne l'avaient fait et ne le referaient avec personne.
Commenter  J’apprécie          190
De ces soirs radieux où l'air semble de flamme
Où les brûlantes mains tressaillent de s'unir
De ces soirs où l'amour nous met le ciel dans l'âme
Ô morts, vous n'avez pas perdu le souvenir

Lorsque les soirs d'été chantent dans les ramilles
Vous reprenez, vivants, votre corps ranimé
Et vous venez sans bruit, à travers les charmilles
Pour revoir les lieux chers où vous avez aimé

Blanche Lamontagne, La Maison Nouvelle (1926), extraits du poème
« Soir ».

Page 35
Commenter  J’apprécie          180
Depuis tout petit, William rêvait d'être une oie blanche. « Parce que c'est le plus bel oiseau de la création », disait-il. Il aimait leurs corps longilignes, flèches lancées dans l'azur. Projectiles au long cou bien planté, au long cours bien tracé, qui flamboient de leurs ailes. Il aime leur aisance. Rien ne les arrête. Leur vie est aussi droite que leur carcasse pointée vers les confins de la terre.
Commenter  J’apprécie          170
Les beaux matins d'été, elle s'asseyait à côté de ses fleurs d'églantier pour les voir s'ouvrir une à une sous la folle lumière.
...
Assise sur un tabouret de bois, le nez dans les boutons roses, Marie guettait le mouvement des corolles s'épanouissant et ouvrant lentement leurs maxillaires diaphanes d'où suintaient encore la rosée.
...
Elle restait là, immobile et buvant le soleil, penchée sur les fleurs qui une à une éclataient. Et elle en tirait une joie sans mesure.
Commenter  J’apprécie          150
Qui est le plus libre ? Le trappeur ou bien l'amoureux ? Pourquoi les hommes, si viscéralement attachés à la forêt, à la chasse et à la liberté, ne peuvent-ils se passer des femmes ?
Commenter  J’apprécie          150
Soudain, la bête grandiose [ un orignal ] est là. Les tempes de William battent la chamade. Chaque fois, comme la première. Il est sur la terre pour ça, rien que pour ça. Pour ces instants-là. La beauté, c'est de voir, voir enfin. Et tirer. On fait comme ça depuis que le monde est monde. On a besoin de cette chair. On a besoin de manger son cœur encore chaud. On a besoin de vivre, de se sentir vivre. On a besoin de gagner sur quelque chose.
Commenter  J’apprécie          90
Lui qui embrassait rarement sa mère, et jamais son père, avait déposé sur leurs joues un baiser et leur avait souhaité bonne nuit sur un ton qui se voulait badin, mais qui les laissa pantois.
Et, avant que les premières lueurs de l'aube n'aient paru au-dessus du Mont-Saint-Michel, que l'on aperçoit des hauteurs de Saint-Suliac, Aimé avait refermé la porte de la maison en même temps que celle de son enfance. Il avait laissé un mot sur la table : "PartI sur la mer devenir un homme et un terre-neuva."
Commenter  J’apprécie          20
Que de longs jours sans sommeil
Où les yeux las dans la brume
Cherchent un feu qui s'allume
Implorent ce grand soleil
Et ce sont les icebergs
Les glaçons venus du pôle
Géants à la rude épaule
Spectres blancs sur les flots verts

Cantique des terre-neuvas
Commenter  J’apprécie          20
C'est ainsi qu'Aimé, Louis et avant eux leurs aïeuls, avaient gonflé les rangs de ces amants fous et forcenés de la mer en quête du Saint-Graal. Mais leur Saint-Graal ne rapportait la plupart du temps que des poux, des rhumatismes et un pécule maigrelet qui suffisait à peine à couvrir les dettes accumulées pendant huit mois par leur famille.
Commenter  J’apprécie          10
Les beaux matins d'été, elle s'asseyait à côté de ses fleurs d'églantier pour les voir s'ouvrir une à une sous la folle lumière. Sa maison se noyait dans le buisson-ardent des églantiers sauvages, au fond de la baie de la Pointe-au-Mélilot. Un petit nombre seulement d'espèces de fleurs survivait au vent, au froid et à l'air salin en ce pays. Les églantiers, oui.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Monique Durand (29)Voir plus

Quiz Voir plus

Molière

Qui est l’auteur de cette pièce de théâtre ?

Molière
Jean-Jacques
Michelle
Gertrude

25 questions
29 lecteurs ont répondu
Thème : Le Bourgeois Gentilhomme de MolièreCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}