Citations de Morgane Bicail (127)
Il contracte fermement sa mâchoire de temps à autre comme pour extérioriser sa rage.
- Jérémy ?!
- Je ne voulais pas t'en parler maintenant, bordel. C'est trop tôt. Tu vas partir en courant !
- Comment ça ?
- Je ne peux pas te le dire, Alex. Tu n'es pas prête. On rentre.
- Je ne rentrerais pas tant que tu ne m'auras pas expliqué, Jérémy.
Je suis catégorique, et je crois qu'il comprend le message. Il me lâche et pince l'arrête de son nez entre son pouce et son majeur. Je m'appuie contre la voiture, croise mes bras sous ma poitrine en attendant une réponse.
Jérémy vient se poster devant moi et entoure mes poignets de ses longs doigts.
- Je veux que tu sois ma coéquipière, Alexie.
Quand on a tout ce qu'on souhaite dans la vie, sans avoir à se battre, on finit par ne plus rien désirer.
~Aly~
"la seul chose qu'il y a entre nous Matt, c'est de l'air.Et c'est tout ce qu'il y aura jamais.
C'est difficile d'aimer une personne à un tel point et d'ignorer comment elle est.
On rit pour tout et rien et on prend la vie comme elle vient.
Je peux enfin être l’adolescente que je suis réellement. Celle qui rêve de liberté et d’indépendance. Je peux être cette fille qui aime prendre la vie comme elle vient, et qui déteste de quoi sont faits ces jours qui se ressemblent beaucoup trop. Je peux enfin être cette ado qui n’existe pas aux yeux de ses parents, bien trop occupés par leurs travaux respectifs pour se rendre compte de son existence.
Je suis en train de devenir tout ce que je déteste alors que je ne sais même pas qui il est.
Alyssa : Tes plus grands rêves, c'est quoi ?
Lui : J'en sais trop rien. Je suis pas un grand rêveur, Aly. A la base, je n'aime même pas la signification du mot "rêve". Parce qu'on voit quelque chose de quasi empossible à réaliser, à obtenir, quand on utilise ce mot, et je n'aime pas ça. J'aime penser qu'on est capable de tout obtenir si on s'en donne les moyens. A mes yeux, tout doit être réalisable.
Alyssa : Je n'avais jamais vu les choses sous cet angle. On m'a appris à rêver et à réaliser mes souhaits depuis ma plus tendre enfance.
Lui : Si ce sont des choses réalisables, ce ne sont pas des rêves, Aly.
Alyssa : J'ai toujours appelé ces souhaits des rêves. Parce que pour moi c'est important de se fixer des objectifs quasi impossibles, comme tu dis. Ca nous pousse à nous dépasser pour les voir se réaliser.
Lui : Le truc, c'est que peu de gens raisonnent comme toi. La plupart pensent que leurs rêves doivent le rester. Parce que dans leur tête, c'est inaccessible, une chimère qui erstera chimère. Alors que s'ils s'en donnaient réellement les moyens ils les atteindraient, leurs rêves.
(...)
on peut penser que cette personne et celui qu'on imagine être avec nous en message mais vaut mieux toujours être surpris de ce que l'on découvre car c'est encore mieux
Quand on a tout ce qu'on souhaite dans la vie, sans avoir à se battre, on finit par ne plus rien désirer.
Mes parents vivent dans un monde doré où tout se joue sur les apparences, et ils pensent sûrement qu'une fille avocate menant la vie d'une Anglaise active est mieux qu'une étudiante en lettres dans une université française dont personne n'a jamais entendu parler.
Alyssa : (...) je suis plutôt calée dans les matières littéraires.
Lui : les langues, c'est ton domaine de prédilection ?
Alyssa : on peut dire ça.
Lui : tant mieux on dit que c'est pratique pour embrasser...
Et je crois que c'est à ce moment précis que j'ai compris ça. J'ai compris qu'il n'y avait que lui dans mon cœur et qu'il n'y aurait jamais de place que pour lui.
1ère phrase: Tandis que le soleil hivernal décline lentement, les volutes nuageuses filent dans les cieux sombres d une manière étonnamment fascinante.
Dernière phrase: Parce que ça risque d'être long...
Deux semaines que ce jeu entre l'Inconnu et moi a débuté. Deux semaines qu'il monopolise mes pensées. Deux semaines que je passe le plus clair de mon temps à regarder l'écran de mon téléphone, espérant y découvrir un nouveau message venant de lui. Oui, je pense sans cesse à ce mystérieux garçon. Sans cesse à nos discussions. Sans cesse à qui il pourrait être.
- Ta robe est magnifique. Tu es sublime, Aly, me sussure-t-il tendrement au creux de l'oreille en serrant un peu plus son étreinte.
Comment peut-il oser dire qu'il me trouve sublime, alors que moi, avec lui, j'ai l'impression d'avoir découvert la huitième merveille du monde?!
[...] la seule chose à laquelle je pense, c'est à cet Inconnu séduisant et mystérieux. Il est ma came. Je me suis même surprise, plusieurs fois, à passer en revue mes garçons de terminale, en me disant que l'un d'eux est mon Inconnu. Que l'un d'eux m'obnubile. Que l'un d'eux rend mon existence moins fade, plus intense, plus stimulante.
Je ne veux pas non plus que l'on me dise "Je t'aime". Je déteste lorsqu'on me dis ça. Parce que j'ai peur que ce "Je t'aime" me fasse faiblir. Que ce "Je t'aime" me fasse changer. Que ce "Je t'aime" me fasse espérer. Mais si je ne vaux vraiment pas que l'on me dise "Je t'aime", c'est parce que je ne veux pas que ce "Je t'aime" se transforme en "Je t'aimais".
Les relations et tout ce qui va avec. Je n’y connais rien. J’ai toujours été spectateur dans les histoires d’amour, jamais acteur principal. Mais il y a une première fois à tout, pas vrai ?
Je veux mériter les choses et non qu’on me les offre sur un plateau d’argent. J’ai toujours détesté l’idée d’obtenir quelque chose sans l’avoir mérité. Justement parce que j’ai toujours eu tout ce que je voulais sans rien faire pour cela. Tout m’arrive trop facilement. Mes parents m’ont toujours tout donné, tout offert et, quelque part, j’ai fini par détester ça. C’est peut-être stupide, mais c’est vrai. Quand on a tout ce qu’on souhaite dans la vie, sans avoir à se battre, on finit par ne plus rien désirer.