Citations de Morgane Bicail (127)
Ce livre et génial je l'adoreeeee ♥
Et tu peux me faire confiance, "je t'aime" n'est pas le mot "à tout dire" pour moi. Je ne le dis pas à n'importe qui, n'importe quand...Je ne fonctionne pas comme ça. Alors crois-moi, ce "je t'aime", je le pense plus que tout.
Je suppose que c'est comme ça dans beaucoup de familles. Que le travail est prioritaire, primordial, et que conjoints et enfants passent après. Nous sommes tous les trois comme de simples colocataires. Nous partageons une maison, nous échangeons deux trois phrases lorsque nous nous croisons, mais ça ne va pas plus loin. Oui, c'est ça. Nous sommes comme de simples colocataires.
Je ne peux m'empêcher de penser que moi aussi je trouve la vie bien fade, lassante et sans grand intérêt. Et savoir que je parle à une personne qui me ressemble, même si je ne la connais pas, me donne étrangement confiance en elle. Mais, malgré ça, je ne peux m'empêcher de rester sur mes gardes.
Qui de nous deux est la personne la moins nette d'esprit ? (...) La personne qui propose le jeu ou celle qui accepte d'y jouer ?
J'ai longtemps pensé qu'ils s'en foutaient de moi que que c'était pour ça qu'ils ne voyaient rien. Mais en fait non, ce n'est pas ça. S'ils ne voient rien, s'ils ne me connaissent pas, c'est parce qu'ils ne sont jamais là et qu'ils n'ont pas de temps à ma consacrer. C'est triste quand on y pense. Travailler au point qu'on ne connaît plus les personnes qui partagent votre toit, votre vie, votre sang. Je suppose que c'est comme ça dans beaucoup de familles. Que le travail est prioritaire, primordial, et que conjoints et enfants passent après.
histoire originale et bien écrite. je me suis régalée du début à la fin (2 jours car je voulais vraiment connaitre le dénouement). ce livre mérite d'être lu.
Pourrais-je réellement être la muse de William un jour ? Ou continuerai-je à penser éternellement que je ne suis que la fade remplaçante d’un amour perdu ?
Les rêves perdent toute leur magie dès lors qu’ils se réalisent…
Je pensais, comme les autres jeunes de ma génération, devoir renoncer à une part de ma liberté en faisant entrer quelqu'un dans ma vie.
Mais j'ai compris que l'amour, ce n'était pas ça. Ce n'était pas être prisonnier de quelqu'un, mais être son allié.
-En réalité, le pire ennemi de l'amoureux n'est autre que sa propre imagination, […] C'est elle qui crée mille et une images douloureuses dans son esprit, qui invoque les pires des scénarios. C'est elle qui transforme notre cher et tendre en un abandonneur, c'est elle qui le « tue » impitoyablement.
"Aimer" est devenu le verbe le plus banal au monde. Tout le monde l'utilise, pour n'importe quoi, pour n'importe qui, dans n'importe quelle circonstance. Je trouve que ça fait pitié d'avoir réduit le terme le plus précieux de notre langue au mot à tout dire.
Pourtant je pense que tout le monde sera d'accord pour dire que "je taime" sont les mots les plus forts qu'un homme puisse dire. "Aimer" est le verbe le plus beau, le plus puissant de notre langue. Et pourtant, il a été réduit à néant.
Ce sentiment amoureux est chimique, c'est un cocktail hormonal addictif.
A mes yeux, l'usage de l'arbre comme symbole pour un tel programme est scandaleux. Les arbres représentent la vie, la liberté, et pas l'emprisonnement de toute une génération dans un programme, aussi bienfaiteur soit-il censé être.
Mais, par amour, les gens peuvent changer. L'amour, c'est des compromis, des efforts constants... Rien ne peut séparer deux personnes qui s'aiment vraiment. Rien, pas même la mort.
Sans m'en rendre compte, l'amour a pris possession de moi, alors même que je pensais être immunisé.
La voix du libraire perturbe à nouveau le calme qui règne religieusement dans ce lieu où les bouquins sont rois.
J'ai appris que les problèmes sont comme des boomerangs. On a beau les jeter loin, dans les tréfonds de notre mémoire, ils finissent toujours par nous revenir en pleine face.
Il s'est contenté de nous offrir des clés de compréhension, mais aussi de réflexion afin de nous permettre de construire notre propre opinion.
Shiyo se met sur la pointe des pieds, pose ses mains sur mes joues, et rapproche son visage du mien. La seconde d'après, une douce pression s'exerce sur mes lèvres. Instinctivement, mes paupières tombent, et je comprends alors que Shiyo vient de se jeter dans le vide la tête la première. Elle vient de m'embrasser.