2 ème livre que je lis de cette autrice.
Tellement de livres de contes ont des titres similaires et servent de fourre-tout sans intérêt, combien de livres de contes se targuent d'être des contes du monde et restent focalisés sur 4 ou 5 pays.
Les contes sont dans l'ensemble superbes, avec des contenus et des morales très variées. Les illustrations sont rares mais très agréables. On voyage à travers tous les continents.
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Si le texte est très proche de la version original, le remettre dans un contexte historique américain ne choque pas. La mise en page est faite d'illustrations à la peinture et d'autres en ombres . Le tout fait un livre agréable à lire.
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Ce conte est assez difficile d'accès au niveau du vocabulaire.
Je l'ai étudié avec une classe de CE1 (7-8 ans) dans un quartier populaire et nous avons rencontré quelques difficultés au long de l'histoire.
Le conte est aussi peuplée d'Haïkus difficiles d'accès pour les enfants.
Mais l'histoire en elle-même les a ravis notamment la fin qui les a agréablement surpris. La morale leur a beaucoup plus.
Le CD audio est très gros plus car les enfants découvrent par son biais des instruments japonais. Ils étaient ravis même si les chants les faisaient sourire.
En effet, le NAGAUTA est particulier quand on le découvre.
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On est directement plongé dans l'univers du Japon grâce aux instruments de musique traditionnels de ce pays, et aux illustrations de style naïf et très épuré. L'histoire est pleine de malice, de finesse et d'élégance ; le conte se déroule tout doucement et la voix de Muriel Bloch nous enchante.
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Un beau voyage musical au coeur du Japon ponctué de haïkus. Une petite partie documentaire à la fin de l'ouvrage vient agréablement compléter l'ouvrage
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" Clarinha" est presque un conte philosophique.
Quel drôle de question que celle que lui pose un énorme autour les yeux dans les yeux.
" Querida Clarinha, préfères-tu souffrir au temps de ta jeunesse ou au temps de ta vieillesse?"
Une vraie question piège à laquelle on ne saurait être sûr que la jeune fille, appuyée sur sa trop jeune expérience, puisse répondre.
C'est sa mère, voix de l'expérience, qui lui apporte une réponse.
On ne sait d'où sort cet oiseau qui se pose là comme un sphinx et semble la menacer de façon sous-entendu, toujours est-il qu'il met Clarinha à l'épreuve en l'arrachant à son île fleurie, de Flores, pour la déposer sur sa voisine, l'île de Terceira, celle des taureaux. L'île de son promis depuis sa naissance, Martim.
Quelle drôle d'épreuve? Pourquoi l'oiseau Autour se fait-il oiseau de malheur?
Pour subsister, Clarinha se fait embaucher dans une boulangerie, une épicerie, puis chez la mère de Martim, le deuxième héros de l'histoire. Clarinha se déguisera pour échapper à l'oiseau.
Néanmoins, l'autour ne cessera de la faire renvoyer de ces établissements malgré les bonnes appréciations de ses employeurs. Seul Martim va insister, intrigué de la tristesse sincère du personnage accusé de négligence.
Si la Belle de Madame de Beaumont ne demande à son père voyageur qu'une rose pour la satisfaire, Clarinha, sous l'identité d'un cuisinier, répond à son maître Martim qu'elle souhaite qu'il lui rapporte juste une pierre de volcan de l'île de Flores.
L'idée d'une pierre à qui confier les coups du sorts semblent plus courant dans les mythes et les histoires qu'on pourrait le croire, elles servent même de pierre mots pour trouver le sommeil (voir "les petites histoires de nuit" de Kitty Crowther).
Au delà des promesses de mariage, les deux se trouveront parfaitement dans l'épreuve et le conte finira bien. Ce conte portugais de l'île des Acores (autours) a été adapté par Muriel Bloch. On ne sait si l'on doit devoir la chance de trouver un bonheur sincère à l'autour ou lui en vouloir des épreuves difficiles. Le verre à moitié plein, nous supposons peut-être. Une parabole sur les petits bonheurs qui arrivent malgré l'adversité pour qui sait attendre, selon la morale de Muriel Bloch.
Cela porte un nom. Espoir.
Aurelia Fronty adoucit le propos de ses aplats très colorés et fleuris, d'un style presque décoratif, rendant extrêmement frais le récit et donnant dans l'hommage à un lieu qui semble avoir les défauts volcaniques de ses qualités dans l'histoire.
A découvrir.
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un conte collecté au 19ème siècle réécrit et adapté par Muriel Bloch. Une belle histoire mais aucune explication sur l'intervention des autours ce qui laisse planer un mystère bien agréable
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On adore évidemment les dessins de Régis Lejonc, réservés ici à l'univers du conte.
Ces superbes illustrations d'un genre fantastique nous rappeleront (pour ceux et celles qui auront suivi les projets de Régis Lejonc), les images mises à disposition d'auteur(e)s pour nous conter les neuf vies de la Princesse Gaya - qui comme le chat des légendes renaitra et pourra connaitre mille vies d'aventure -. C'est un projet Ullule en soutien jusqu'au 13/02.
https://fr.ulule.com/9viesdegaya/
Revenons à notre "Coassine" imaginée par Muriel Bloch.
C'est l'histoire d'une malédiction lancée sur une enfant après qu'encore une fois des parents se soient montrés trop arrangants avec des fées-maraines.
Il est vrai tout de même que la fée était déguisée en mendiante, sentant la bique et le bois pourri.
"... C'était au temps des sortilèges. Un temps où les familles avaient souvent plus d'enfants qu'il n'y a de trous dans un tamis..."
Pire que de dormir 100 ans, Cette enfant deviendra grenouille.
On imaginera évidemment qu'il faille peut-être un prince pour la désenvoûter d'un baiser (comme avec le conte du Prince grenouille). Mais elle n'était que la douzième enfant d'un bucheron et non d'un roi.
On adorera la trame qui installera le contexte pour la suite et permettra peut-être à la grenouille de faire basculer de nouveau son destin: un suspens bâti sur 3 voeux, accordés par la vieille maraine dans une grand élan de miséricorde plutôt que de mansuétude, ils seront à découvrir par les lecteurs - mais...il y aura quand même celui de parler. Ainsi la petite pourra t-elle un peu défendre sa cause, pensera t-on -.
La petiote sera rebaptistée Coassine par les grenouilles. Quel était son vrai nom n'aura pas d'importance.
C'est un merveilleux conte d'amour et on ne verra pas forcément cette fin heureuse arriver sous cet angle.
Selon Muriel Bloch, l'amour triomphe de tout et nous fera prendre des décisions impossibles mais vraies, par amour
On aime.
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Coassine était une petite fille qui n'avait rien demandé jusqu'à ce qu'une sorcière la transforme en grenouille. Et puis, finalement, elle s'y plaît bien, dans cette vie de batracien.
Ce conte est inspiré d'un conte traditionnel bourguignon que je ne connais pas.
Ce sont les illustrations de Régis Lejonc qui m'ont attirée. J'adore les illustrations de Régis Lejonc. Et, il faut admettre que son style colle parfaitement avec l'univers de ce conte.
L'histoire fait preuve d'anticonformisme, d'humour et prend des détours que j'aime beaucoup. Tout est surprenant dans le bon sens du terme. Muriel Bloch a fait un joli travail d'écriture.
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Un conte issu de la tradition Ashanti du Ghana.
Au début la Mort se tenait à l’écart des humains, trop occupée à amasser des richesses. Mais un jour, elle se lance à la poursuite d’une voleuse : Anansi, l’araignée.
Dans sa poursuite elle sème la mort par son sifflement strident et son odeur fétide parmi ceux qui aident Anansi…
Avec l’aide d’un sage, l’araignée prendra la Mort à son propre piège lui infligeant son chant mortel, et décidera de donner de « l’Eau de la vie » à tout ceux qui avaient été fauchés… Malheureusement, cette eau magique se renversera par accident sur la Mort, et ainsi « La Mort reviendra à la vie »… C’est depuis ce temps que la mort frappe les humains, cette fois ci en silence mais toujours avec la même puanteur.
Un conte africain très agréable et assez « ludique », sur un texte de conteur facile à lire à voix haute, accompagné d’illustrations vraiment originales et riches.
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Chaque page de ce conte est un nouvel enchantement pour les yeux avec ses couleurs chatoyantes, ses personnages expressifs et ses milles petits détails qu'on ne se lasse pas de découvrir. La superbe iconographie est servie par un texte touchant, simple et poétique.
Un album qui séduira les plus jeunes et leurs parents !
Muriel Bloch a su une nouvelle fois transmettre ce beau texte de la littérature orale.
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