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Biographie :

Dans "La leçon de Rosalinde", Mustapha Fahmi interroge notre présence à la vie et notre devoir d’humains.

Détenant un Doctorat (Ph. D.) en littérature anglaise de l’Université de Montréal (une partie à McGill), Mustapha Fahmi est un spécialiste de la Renaissance anglaise et plus particulièrement de l’œuvre de Shakespeare. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont Shakespeare’s Poetic Wisdom, The Purpose of Playing, Dwelling in the Forest of Arden ainsi que de trois recueils de poésie en arabe. (...)

Le Professeur Fahmi a donné des conférences sur Shakespeare partout dans le monde, y compris au célèbre Shakespeare Institute de l’Université de Birmingham, reconnu comme le temple des études shakespeariennes.

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Jonathan Boies présente « La promesse de Juliette » de Mustapha Fahmi (La Peuplade), finaliste dans la catégorie Intérêt général des Prix littéraires du Salon du livre du Saguenay–Lac-Saint-Jean 2022. La cérémonie de remise des Prix littéraires aura lieu lors du Salon du livre, le jeudi 29 septembre dès 19 h, au Centre des congrès du Delta Saguenay. Les 6 lauréat.e.s seront dévoilé.e.s le soir même. Une production du Salon du livre du Saguenay–Lac-Saint-Jean Réalisation : Marc-André Bernier

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Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
Un monde où les choses sont jugées strictement en fonction des besoins qu'elles peuvent satisfaire est un monde sans monuments, sans art, sans élégance.
(p.21)
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Selon l’auteur de La critique de la raison pratique, une action ne peut être bonne que lorsqu’elle est en accord avec la loi morale universelle. Autrement dit, avant de dire ou de faire quelque chose, nous devrions nous demander ce qui arriverait à la société humaine si tout le monde faisait comme nous. Nous n’avons pas le choix, selon Kant, de dire la vérité, et ce, même si cela peut causer de sérieux problèmes aux autres. Car si tout le monde se met à mentir chaque fois qu’il y a une bonne raison de le faire, les gens cesseront de croire les uns aux autres, et c’est toute la structure morale de la société qui s’effondrera. La position de Kant est extrême. Une société sans mensonge est une société utopique, et une vérité qui nuit aux autres ou qui met leur vie en danger n’est pas meilleure qu’un mensonge.
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La musique, la littérature, les arts, les sports : des choses qui ne sont pas essentielles à notre survie, mais qui contribuent à enrichir notre vie et à nous élever à un niveau que les animaux ne peuvent pas atteindre.
Il est facile, peut-être même légitime, de voir dans la réponse du roi une apologie de la consommation et de l’extravagance, ou une manière de justifier l’excès dans lequel vivent les privilégiés de la société. Mais Lear va ici au-delà des préoccupations du moment et met le doigt sur une question de portée universelle.
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Si l’amour naît lors d’une rencontre avec la beauté et s’exprime en poésie, c’est dans l’imagination qu’il se développe, qu’il grandit. Ce que les deux jeunes amoureux n’acceptent pas, c’est le fait d’être privés de tout ce qu’ils ont imaginé vivre ensemble. Leur malheureuse décision est fondée non pas sur des moments vécus qu’ils voudraient continuer à vivre, mais plutôt sur une promesse, une simple promesse de bonheur.
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La première chose que la pièce de Shakespeare nous apprend sur l’amour, c’est qu’il se déclenche lors d’une rencontre avec la beauté. Par beauté, il ne faut pas entendre une apparence visuelle qui répond à des critères esthétiques précis, mais plutôt un certain charme, une certaine élégance, une certaine manière d’être qui promet à celui qui la contemple plus qu’elle ne lui en montre : des jours heureux en sa compagnie.
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On peut dire également que c'est l'inutilité de la littérature qui fait sa force et sa gloire. Une chose utile est susceptible de perdre toute sa valeur au moment où elle perd son utilité aux yeux de ceux qui s'en servent ; une chose inutile, en revanche, une fois adoptée, elle l'est pour toujours.
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Si les cyniques ne connaissent que le prix, ce n’est pas par manque d’intelligence, mais bien parce que leur manière de se connecter au monde ne les rend attentifs qu’aux choses visibles : aux actions plutôt qu’aux motifs ; aux effets plutôt qu’aux causes ; aux résultats plutôt qu’aux efforts.
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L’amour, selon Platon, c’est la recherche de l’autre moitié. Tomber amoureux d’une personne, c’est reconnaître en elle une partie de soi-même. De la coupure en deux résulte une blessure que nous appelons solitude, une blessure qui fait mal et que seule la réunification peut guérir.
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L’amour se déclenche lors d’une rencontre avec la beauté et s’exprime en poésie. La première transformation que nous subissons lorsque l’amour s’empare de nous touche, ainsi, notre façon de parler : nous passons subitement du langage direct de la vie quotidienne au langage oblique de la poésie, des chansons, des fleurs, des symboles et des cadeaux. Seul le langage poétique, dans le sens large du terme, est en mesure de révéler l’essence du sentiment amoureux et de le rendre vivant. Que dire, toutefois, de Roméo et de Juliette, qui évoluent dans une pièce écrite en vers où la plupart des personnages s’expriment poétiquement ? À quoi ressemble leur changement de registre ? À un sonnet à deux, aussi beau, aussi mesuré et aussi gracieux qu’une danse.
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L’humiliation, en revanche, vient des autres et s’accompagne toujours d’un sentiment d’injustice, de l’idée que nous ne méritons pas ce qu’on nous inflige, moralement ou physiquement. Mais dire que l’humiliation vient des autres ne veut pas dire qu’elle est forcément intentionnelle ; on peut humilier quelqu’un en pensant lui rendre service ou tout simplement par inadvertance. Cela ne change rien, toutefois, à la façon dont l’humiliation est ressentie par la personne qui la reçoit, ni à la légitimité du sentiment qu’elle génère, celui d’injustice. Une humiliation ne peut pas être juste. Même les pires criminels, ceux qui encourent les châtiments les plus sévères, ne méritent pas de se faire humilier.
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