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Citations de Nadeem Aslam (135)


L’enfance... l’époque où les minutes peuvent durer des heures et les jours s'évanouir le temps d’un clignement de paupières.
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Il l’avait vu pour la première fois près de la maison de Rohan quand il avait dix-huit ans, la fille au regard ambre et serein..... un après-midi elle lui avait rendu son regard. Le sourire avait été bref. Presque rien sur le moment, mais tout dans le souvenir.
p.47
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... elle apprit alors que les caractères arabes étaient utilisés à des fins ornementales par Giotto, Fra Angelico, Fillippo Lippi, parmi d’autres. Ils apparaissaient, par exemple, sur les manches de la Vierge ou sur les tuniques ou les rubans des anges.
C’était ainsi qu’un continent se déversait dans un autre. Ainsi que quelqu’un pouvait détenir sa vie durant la réponse à une question qu’un autre portait en lui, jusqu’à ce qu’ils finissent par se rencontrer.
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Un survivant de la bombe atomique d’Hiroshima, Shigeki Tanaka, remporta le marathon de Boston en 1951. Aucun applaudissement ne l’accueillit.
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Le contact avec l’autre est aussi vaste que les grandes solitudes désertes,....et exige toutes les audaces.
p.233
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En 1996, on a demandé à télévision à ....Madeleine Albright,..qui représente les États-Unis a l’ONU, ce qu’elle pensait du fait que cinq mille enfants irakiens étaient morts suite aux sanctions économiques américaines. Sais-tu ce qu’elle a répondu ?
“Le choix était difficile, mais nous pensons que le prix en valait la peine.” Ce sont là ses mots exacts. Toi, tu en penses quoi ?
p.395
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Le contraire de la guerre n’est pas la paix, mais la civilisation, et celle-ci s’achète par la violence et les meurtres commis de sang-froid. Par la guerre. Cet homme doit gagner des millions de dollars en assurant la protection des convois d’approvisionnement de l’ OTAN qui passent dans sa zone et en fournissant une milice chargée de combattre les talibans et les soldats d’al-Qaida aux côtés des Forces spéciales américaines.
p.132
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Le portique de la Compagnie des Indes orientales dans Leadenhall Street à Londres dépeint Britannia tendant la main à une Inde agenouillée qui lui présente ses trésors. Quand les Britanniques arrivèrent en Inde, le pays renfermait vingt pour cent des richesses mondiales connues. Quand ils en partirent deux cents ans plus tard, en 1947, il n'en possédait plus que trois pour cent...
(...) Qu'est-ce qui expliquait la méfiance d'un peuple à l'égard d'un autre ? Un jour, au cours d'un voyage en avion, Massud et elle avaient bavardé avec un steward tunisien, qui leur avait dit : "Il y a beaucoup de visiteurs italiens dans mon pays." Et quand Nargis lui avait demandé pourquoi, il avait répondu : "Les guerres puniques. Ils n'arrivent pas à partir." Nargis avait alors appris que ces guerres s'étaient déroulées entre 264 et 146 avant Jésus-Christ.
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Un jour, encore enfant, elle avait demandé à l'homme qui s'appelait Massud ce que signifiait le mot "lire". Elle était la fille des domestiques de la maison et on lui avait intimé de rester tranquille dans un coin pendant que ses parents travaillaient. Il avait réfléchi un moment à sa question avant de dire : "J'ai soif." Il prit alors cet outil qu'il nommait un stylo, en posa la pointe brillante sur une feuille de papier où il laissa quelques marques. Lui tendit le papier et lui dit d'aller dans la cuisine le montrer à Nargis. Helen s'exécuta et fut stupéfaite quand Nargis la renvoya à Massud avec un verre d'eau. "Lire, c'est magique", lui avait déclaré l'homme.
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" Il se peut que les autres aient combattu les soviétiques pour de mauvaises raisons (...) pour ma part, j'ai toujours été convaincu que mes raisons étaient bonnes et mon engagement sincère ".
Il était pareil à celui qui se trouve dans une galerie des glaces et ne se préoccupe pas de ce qui l'entoure, parce qu'il sait qu'il est le seul à ne pas être un reflet. La confusion n'est que pour les spectateurs.
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Il n'est pas toujours vrai que le fait d'avoir survécu à une tragédie vous trempé le caractère. Il arrive parfois qu'un malheur vous affaiblisse à jamais.
p 55
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La vie se met en travers de ton chagrin, vois-tu, dit-elle,en s'eventant avec une feuille de palmier. On s'oblige à oublier sa souffrance parce qu'il y a d'autres choses dont il faut s'occuper. Mais quand on s'en souvient...eh bien... c'est une étrange douleur, comme si quelqu'un avait égaré une lame de rasoir dans ton âme.
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Lily avait pour ami un musulman qui s’était converti au christianisme quelques années auparavant et se terrait à présent quelque part au Pakistan, cherchant à fuir à la fois la police et sa propre famille. Ses frères et son père le traquaient dans tout le pays pour le tuer. Venir au secours d’un converti était aussi répréhensible que d’en être un, mais Lily et Grace avaient aidé leur ami, le cachant dans leur maison pendant presque quinze jours.
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En regardant une image du Christ dans un livre, elle avait cru voir des caractères arabes sur une bande de brocart qui ornait l'épaule droite de sa tunique. Bien des années plus tard, elle tomberait sur la même image dans l'ouvrage du père de Massud, "Pour qu'ils se connaissent mutuellement". C'était un tableau de Giotto, une fresque qui se trouvait dans la chapelle Scrovegni de Padoue, et elle apprit alors que les caractères arabes étaient utilisés à des fins ornementales par Giotto, Fra Angelico, Filippo Lippi, parmi d'autres. Ils apparaissaient, par exemple, sur les manches de la Vierge ou sur les tuniques ou les rubans des anges.
C'était ainsi qu'un continent se déversait dans un autre. Ainsi que quelqu'un pouvait détenir sa vie durant la réponse à une question qu'un autre portait en lui, jusqu'à ce qu'ils finissent par se rencontrer.
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Un bon documentaire sur France 5 visible en replay qui permet d'illustrer et compléter ce roman de Nadeem Aslam :
http://www.france5.fr/emission/voyage-au-dela-du-fanatisme/diffusion-du-17-09-2013-20h40
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Sous la terre, les racines la pleuraient sans l’avoir jamais vue, le teck blanc aussi, dont l’écorce se détachait en plaques de la taille d’une empreinte de pas, et le citronnier, qui produisait vingt cinq paniers de fruits chaque année. Tous, il en était certain, la pleuraient avec lui, les lézards vifs comme des éclairs ainsi que les libellules au bruissement sec, les abeilles charpentières aux ailes bleues, les processions noires des fourmis, les scarabées à la carapace dure et tous les escargots. Dans son chagrin il avait murmuré son nom en parcourant les sentiers de latérite qui serpentaient librement dans le jardin, et le mot avait circulé au milieu des luisances noires des corbeaux et des papillons qui dansaient dans la lumière du soleil -- azurés de l’Himalaya, satyres du Chitral, tigres bleus et léopards communs, machaons et paons du jour. Elle les avaient aimés, ainsi que le monde qu’ils habitaient, disant : «Dieu n’est qu’un nom pour dire notre émerveillement» p 51
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C’était un tableau de Giotto, une fresque qui se trouvait dans la chapelle des Scrovegni de Padoue, et elle apprit alors que les caractères arabes étaient utilisés à des fins ornementales par Giotto, Fra Angelico, Filippo Lippi, parmi d’autres. Ils apparaissaient, par exemple, sur les manches de la Vierge ou sur les tuniques ou les rubans des anges. C’était ainsi qu’un continent se déversait dans un autre. Ainsi que quelqu’un pouvait détenir sa vie durant la réponse à une question qu’un autre portait en lui , jusqu’à ce qu’il finissent par se rencontrer.
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Il n’y a pire négateur de Dieu que celui qui au lieu de se révolter accepte l’injustice.

(Qateel Shifai)
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Il faut parfois qu’un homme soit assez grand pour abandonner sa petitesse.
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Elle examina la page ainsi restaurée, la lumière tombant sur l'image d'un pilote musulman gujarati guidant Vasco de Gama sur la route de l'Inde en 1498, un homme dont l'histoire n'avait pas retenu le nom.
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