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Critiques de Nadia Coste (567)
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Ascenseur pour le futur

Harcelé par des élèves, Brett est sauvé in extremis par un mystérieux garçon, tout habillé de noir.



Il comprend très vite que l'ascenseur dans lequel il s'est caché est en réalité une passerelle vers le futur. Il supplie son sauveur de l'amener avec lui. On ne risque rien à jeter un coup d'oeil, non ?



Un roman court et efficace qui évoque la dangerosité de vouloir effacer nos mauvais souvenirs. Tous les événements de notre vie, nous constituent, même les plus douloureux...



Brett doit affronter sa peur pour arriver à mieux vivre et grandir.

Passé et Futur se télescopent pour former une jolie fable !


Lien : http://cdilumiere.over-blog...
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Comment je suis devenue un robot

L'histoire, toute en sensibilité, d'une jeune fille qui doit accepter son nouveau corps. A travers un récit rythmé et fluide, l'auteur retrace le parcours de Margot qui, traumatisée par son corps mutilé, doit apprendre à vivre avec des prothèses.

Margot passe par toutes sortes d'étapes. Tout d'abord la colère, face à ses parents et leur "façon de m'infantiliser" qui l'exaspère : d'une part parce qu'elle est "redevenue un bébé dépendant", d'autre part parce que ceux-ci, aussi déstabilisés que leur fille, ne savent pas trop comment se comporter avec elle ("Quand maman me regarde, il y a ce mélange de tristesse et de peur qui la garde à distance"). Avec Cathy l'infirmière, Margot est encouragée à "se battre pour accepter ta nouvelle vie" : "C'est en acceptant ton corps comme il est que tu pourras te sentir bien dans ta peau". Vient ensuite le long combat pour la rééducation : les nombreux essayages de prothèses et les exercices quotidiens pour retrouver équilibre et motricité. Margot décide également de rencontrer le conducteur qui l'a renversée, que la culpabilité fait sombrer dans la dépression et dont le fils subit les agressions vengeresses au collège.



En dépit de tout cela, l'adolescente s'enferme peu à peu dans sa carapace, se montrant de plus en plus "blindée contre ses propres émotions", au point de devenir un véritable robot. Froide et distante, elle s'éloigne de toute vie sociale, ce qui inquiète sa meilleure amie Ambre ("Elle se renferme sur elle-même tous les jours un peu plus"). A la fin de l'ouvrage, on apprend que ce roman a été écrit dans le cadre du "feuilleton des Incos" et que le projet a notamment donné l'idée à l'auteur de développer ce personnage secondaire. Dans de courts chapitres insérés dans la narration de Margot, on découvre que Ambre est également préoccupée par son propre corps, à un degré moindre : avec sa poitrine hors-norme, elle pourrait envisager une réduction mammaire. Mais la féministe en elle refuse de se cacher, de "me conformer à des critères de beauté". Si elle choisit cette option, ce sera "pour l'estime de soi plutôt que le regard de l'autre".



A l'adolescence de toute façon, "tout est prétexte à commentaire", que ce soit une particularité physique, une tenue ou encore une attitude. Alors autant accepter son corps, quel qu'il soit ! Ainsi l'auteur élargit la réflexion au-delà du handicap : de manière générale, une fois que l'on a accepté qui l'on est, "plus besoin de me cacher du regard des autres". Margot aura plusieurs déclics qui mèneront à cette prise de conscience : "Je ne suis pas si différente des autres". Et même s'il n'est pas simple "d'être bien avec moi-même", désormais "je sais que c'est possible".



Par ailleurs il est question que "mon accident pourrait servir de leçon". Il y a une scène marquante où la jeune fille assiste, un matin à l'entrée du collège, à l'éternelle valse des piétons traversant n'importe comment et des automobilistes peu attentifs, qui lui a coûté ses membres : "La vie continue comme avant, avec son lot d'imbéciles !".. Mais la suite prouvera heureusement que certains sont capables de se sentir concernés par le malheur des autres. L'histoire se termine donc sur un sentiment d'espoir, celui qu'une vie normale reste envisageable, malgré tout.
Lien : https://www.takalirsa.fr/com..
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L'empire des auras

Si le premier de Nadia Coste avait été un de mes coups de coeur 2015, alors L'empire des auras sera l'un de 2016! Ayant rencontré l'auteur lors des Grésimaginaires 2016, j'ai pu aussi me procurer son nouveau roman avant même qu'il ne sorte en librairie, quelques jours plus tard. Honnêtement, je ne suis pas très sensible à la couverture et il y a fort à parier que je serai passée devant sans vraiment y prêter attention, en librairie, tant le nom de Nadia Coste reste (trop) discret dessus.



L'empire des Auras est un roman de science fiction qui contrairement au Premier, n'est pas vraiment Young Adult mais plutôt adressé aux adolescents. Nous sommes en 2059, dans une société qui ressemble peu ou prou à la nôtre. La différence, c'est que les individus ne sont plus discriminés en fonction de leur origine sociale ou géographique, de leur religion ou de leur orientation sexuelle mais de leur aura de couleur. Les Bleus sont les biens pensants de la société tandis que les Rouges, "ceux prédestinés au crime", sont discriminés par les premiers et mis de côté comme des citoyens de seconde zone. Chloé, une jeune fille de quinze ans doit se résoudre à rentrer dans un lycée dit "mixte". Ses notes moyennes au collège et le chômage de son père ne garantissent pas son inscription dans un "bon" établissement. Mais sitôt arrivée et étant obligée de fréquenter les Rouges, les convictions de Chloé s'ébranlent...



En débutant ce roman, j'ai été heureuse de retrouver le style fluide et agréable de Nadia Coste que j'avais tant apprécié dans le premier. La lecture se veut haletante, naturelle et le "syndrome de la dernière page avant d'aller se coucher" se fait sentir tant il était hors de question de lâcher le livre avant de l'avoir fini!

Plus sérieusement, l'écriture est bien plus profonde qu'elle ne veut bien le montrer de prime abord. En effet, au-delà des histoires adolescentes et de leurs sempiternelles préoccupations (les amis, leur premiers ébats, les sorties, les cours, etc...), Nadia Coste aborde des sujets bien plus graves. A plusieurs reprises, la discrimination entre Bleus et Rouges m'a fait songer à plusieurs périodes sombres de notre Histoire commune : la discrimination des Juifs durant la Seconde Guerre Mondiale, le racisme entre Blancs et Noirs aux Etats-Unis durant les années 50 ou même l'Apartheid en Afrique du Sud. A l'heure où le communautarisme pointe son nez après les évènements malheureux de l'année précédente et tandis que le mauvais présage des prochaines élections présidentielles se profile à l'horizon, ce roman tombe à point nommé. Il pourrait en effet être un bon point de départ pour une discussion interdisciplinaire entre le Français, L Histoire et l'Education Civique, dans une classe de collège. Après tout, certains professeurs l'ont déjà fait avec 1984 d'Orwell ou Fahrenheit 451 de Bradbury, pourquoi pas avec celui-ci?



En conclusion, L'empire des auras m'a beaucoup transporté et je ne me suis pas ennuyée, bien au contraire. Il s'agit d'un gros coup de coeur. J'ai hâte que Nadia Coste publie un nouveau roman ; en Fantasy Young Adult, peut-être?
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La cité du savoir

Voici mon retour de lecture sur La cité du savoir de Nadia Coste.

Imaginez un monde où la magie tire son pouvoir des mots..

Sur l'île d'Hiklion, Sophia rêve depuis toujours d'intégrer l'école de Philopolis, la Cité du Savoir. Là-bas, elle pourra enfin apprendre à maîtriser la magie des mots !

De son côté, son meilleur ami Théo n'a jamais voulu apprendre à lire : son grand frère fait partie de ceux qui sont revenus de la Cité affectés par la dyspnoïa, une maladie mentale qui touche les étudiants recalés à l'examen final..

Lorsque Sophia est admise à l'école, Théo embarque pour Philopolis afin de la protéger. À peine arrivé, il se joint à la guilde des voleurs qui résiste dans l'ombre à la magie des Penseurs.

Mais ils découvrent que la Cité cache bien des secrets.. et leur vision du monde s'en trouve ébranlée.

Leur amitié résistera-t-elle aux épreuves qui les attendent ?

La cité du savoir est un bon roman qui met à l'honneur les mots, le langage, leur magie..

Le monde crée ici n'est pas daté mais fait penser à un temps ancien, en Grèce ou un endroit y ressemblant.

Une narratrice conte à des élèves l'histoire de Sophia et Théo.

Deux amis, des vrais, pas des amoureux car oui, une amitié garçon fille cela existe sans qu'il n'y ai forcément de sous-entendus.

Ils se connaissent depuis toujours mais n'ont pas les mêmes aspirations.

En effet, Théo n'aime pas les mots, il refuse de lire alors que Sophia rêve d'intégrer l'école de Philopolis où elle pourra apprendre à maîtriser la magie des mots.. enfin !

Si le jeune garçon rejette la lecture, c'est car son frère a développer une terrible maladie suite à l'examen final, à l'école. En effet il est atteint de dyspnoïa, qui touche le mental des élèves recalées à l’examen final.

Sophia va tout faire pour réaliser son rêve, malgré cette maladie qui occupe évidemment son esprit.

L'amitié de Théo et Sophia va être mise à mal car ils vont tous deux prendre des chemins différents.. et tomber de haut par moment car cette maladie n'est pas ce qu'ils imaginent..

J'ai apprécié ma lecture et j'ai totalement été transporté dans ce monde remplit de dangers. J'ai aimé que les mots et la lecture que j'aime tant soient mis à l'honneur.

La narration fait que j'ai parfois eu l'impression d'être un peu en dehors de leurs aventures, du fait qu'une conteuse nous fassent découvrir leur histoire. Mais cela ne m'a pas dérangé longtemps, car j'ai rapidement été captivé par ma lecture.

L'ensemble est un peu prévisible toutefois c'est un roman jeunesse, ados et j'avoue qu'avec les années je deviens une lectrice exigeante :)

Pas de coup mais une jolie surprise que La cité du savoir, que je vous invite à découvrir à votre tour et note quatre étoiles :)
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Comment je suis devenue un robot

Un roman poignant, mais aussi plein d'espoir.

Le texte à deux voix introduit un peu de légèreté.



Il nous plonge au coeur du quotidien de Margot, avec en contrepoint les pensées et la vie d'Ambre, sa meilleure amie.



Margot s'est fait renverser par une automobile devant le collège, il a fallu l'amputer d'un pied et une main. Situation d’autant plus difficile à un âge où tout déjà semble injuste, où l'apparence compte plus que tout le reste.

Tout le monde, ou presque voudrait l'aider, mais ce n'est pas si facile.

Sa mère, qui ne parvient même plus à la regarder, tant ça la touche, et ça l'horrifie, de savoir que sa fille ne pourra jamais redevenir comme avant, sans rien pouvoir pour elle.

Ses copines, qui ne savent pas trop de quoi et comment lui parler. Ne surtout pas évoquer son accident et son état. Et pourtant, elle aurait envie d'en parler.

Et comment oser évoquer ses propres problèmes d'adolescente, trop grosse, trop ... qui sont pourtant bien difficiles à vivre, mais semblent ridicules face à celle qui a perdu main et pied.

Car ce roman, au-delà de l'histoire de Margot, parle aussi des autres adolescentes, de corps pas toujours faciles à accepter même sans handicap.



Et puis, Margot, pour ne pas souffrir, pour ne pas devoir faire face à ce drame, se replie "en robot". Elle parvient, avec une volonté qui force l'admiration, à "s'éloigner" de son corps, à être à l'extérieur, évitant ainsi de trop souffrir, de trop déprimer.

Chaque étape est si difficile : se regarder, toucher les parties de son corps mutilées, recevoir ses copines, retourner au collège...

Mais en "s'absentant" ainsi d'elle-même, elle coupe aussi les ponts avec son entourage, et le remède risque d'être pire.

Heureusement, de belles rencontres, et son amie qui persiste à être présente malgré tout, vont l'aider à accepter, à recommencer à vivre en humain.



J'avais déjà lu de cette autrice Ascenseur pour le futur, un beau petit roman de SF dans la collection Soon. Ici, nous sommes dans un tout autre registre, la vie quotidienne et le handicap, mais un roman tout aussi réussi et intéressant à lire.



Je l'ai vraiment apprécié.

J'ai juste regretté qu'il n'ait pas été fait le choix de polices de caractères différentes selon les chapitres, Margot ou Ambre. Je suis souvent distraite et je trouve que ça apporte de la clarté.



Ce roman a été écrit dans le cadre du feuilleton des Incos, à partir donc d'un travail avec des classes.
Lien : https://livresjeunessejangel..
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Le premier

Je ne connaissais absolument pas Nadia COSTE mais après avoir lu Le Premier, je vais suivre son actualité littéraire, désormais! Quel régal ce roman : j'ai eu un petit coup de cœur!



Pour ma part, dès le premier coup d'oeil, la couverture ne m'aurait pas donné grand envie de m'y plonger. Certes le dessin d'Aurélien POLICE intrigue mais rebute aussi : je la trouve un peu glauque. (Juste en aparté, je suis allée voir son travail sur son site web et j'ai trouvé ses autres illustrations tout simplement époustouflantes!) Heureusement que le bouche à oreille a bien fonctionné et que je suis passée au-dessus de mes préjugés!



Dans ce one shot, Nadia COSTE imagine la genèse du mythe du vampire et du loup-garou qui prend sa source à la fin du Néolithique, vers 2250 avant J.-C. Deux frères Urr (transformé en loup-garou) et Vaïn (métamorphosé en vampire), que tout oppose, s'affrontent dans une lutte fratricide, teinté de vengeance et se poursuivra avec les descendants du premier jusqu'à la fondation de Rome au VIIIème siècle avant J.-C.



Certains vont me dire : encore une énième histoire de vampires! Oui et ... non! En effet, Nadia COSTE reprend tous les codes liés au genre : la pleine lune et la transformation en loup pour le loup garou ; le pieu, l'ail, l'activité nocturne, la soif de sang, etc... pour le vampire. Mais, elle les dépoussière aussi en amenant ces éléments de manière subtil et neuve, dans le récit. De plus, la période traitée est différente : dans toutes mes lectures, seule Anne Rice avait développé un roman de vampires à la période romaine tardive avec Pandora. De plus, le roman est très bien écrit, l'intrigue haletante et le mythe de Romulus et Rémus, amené avec subtilité. La psychologie des personnages est également bien développé : Vaïn est le personnage principal. Moralement, il ne vaut pas mieux que son frère mais il est bien difficile pour le lecteur de ne pas avoir d'empathie pour ce personnage haut en couleur! Je me suis même surprise parfois à le soutenir dans sa quête d'extermination de ses ennemis mortels.



Le seul bémol de ce roman est pour moi l'environnement historique et chronologique qui pâtit de flous et d'imprécisions. Certes, je chipote car le but de ce livre n'est pas d'en faire un roman historique précis et bien documenté mais, un roman fantastique dénué de considérations scientifiques. Néanmoins, étant passionnée d'histoire antique, cela m'a un peu gêné. Je citerai pour exemple, le dialecte de certains personnages dans la troisième partie qui ne m'a pas paru crédible avec un mélange peu naturel de latin et d'italien moderne. C'était bizarre.



Bref, pour conclure, un très bon roman pour jeunes adultes (attention toutefois à ne pas le laisser à de trop jeunes lecteurs car certains passages peuvent choquer) que je recommande vivement.
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Les Élémentaires

Avec une telle quatrième de couverture, je pensais que j'adhérerais totalement au roman. Hélas, je ressors assez partagée par ma lecture voire assez déçue. Le sale caractère de l'héroïne au début du livre, l'univers intéressant mais pas assez creusé, les personnages manichéens, certaines facilités et l'insistance sur les menstruations des deux filles sont les éléments qui m'ont le plus dérangée. Certes, il y a de l'action tout au long du roman ainsi que du suspense, toutefois ces deux qualités ne sont pas parvenues à me faire changer d'avis... Pourtant, cela commence bien avec Cassandra, une héroïne dérangée par son pouvoir depuis sa naissance. Elle n'arrive pas à gérer le feu qui fait énormément de ravages sur son corps, sa demeure et ses parents, notamment sur sa mère devenue handicapée lors de l'accouchement à cause des brûlures internes... Son père également a subi ses talents ardents et voue une certaine haine à sa fille unique qui a abimé à jamais sa femme. Ce passé sombre est intéressant. Je ne m'attends pas à trouver cela dans un roman ado/young adult. Mais voilà qu'un jour, la famille entend parler d'une cure permettant de guérir Cassandra : l'espoir renaît... Avec deux beaux mages mercenaires, son oncle et sa cousine, la jeune mage de feu part alors à l'aventure. Si vous aimez les longs voyages peuplés de rencontres en tous genres, vous allez être ravis. Chaque halte est un danger pour le groupe qui va devoir se battre constamment pour progresser. Le rythme est ainsi bien géré et propose des rebondissements réguliers. Les chapitres courts donnant également une bonne cadence au récit. À cela s'ajoute un complot inquiétant que les deux garçons devinent peu à peu...



J'avais adoré l'ambiance de ce périple et ce, même si le bestiaire pouvait paraître surprenant : chèvres, singes serpents, poulets ainsi que des brigands. Malheureusement, j'ai vite déchanté à cause du sale caractère de l'héroïne. Je comprends son mal-être, cependant elle n'en demeure pas moins capricieuse, nombriliste et impulsive. Sujette à des sautes d'humeur et à des remords, elle affiche son sale caractère pendant une grande partie du livre. Son changement de comportement vers le dernier tiers a été le bienvenu. Hélas, c'est arrivé trop tard : je n'avais pas réussi à m'attacher à elle. À l'inverse, Kiana, la cousine, est douce et attentive. Elle ne dit rien si on la brûle, ne froisse personne, a envie d'aider tout le monde et s'intègre bien. D'habitude, je préfère les personnages avec plus de tempérament (mais pas trop non plus), toutefois c'est elle que j'ai préféré dans le groupe. Grégoire et Christian, un maître et son apprenti, sont intéressants, néanmoins j'aurais souhaité creuser davantage leur passé ou leur caractère. Je n'ai pas grand chose à dire sur eux, si ce n'est insister sur leur caractère jovial, protecteur et attentif. Quant à l'oncle Boniface, je crois que j'ai dû louper quelque chose avec lui : à plusieurs reprises, l'héroïne dit qu'elle a déçu ou blessé son oncle par le passé. Même à la fin, il ne me semble pas avoir su ce que c'était passé... Mais du coup, j'avoue que son comportement avec autrui ne m'a pas surprise. J'aurais souhaité un peu plus de personnalité en demi-teinte pour chacun d'eux... Au fil des rencontres, on comprend très bien qui sont les gentils et qui sont ceux qui veulent leur mettre des bâtons dans les roues. C'est dommage, car on n'est pas étonné ou mené en bateau !



La plume de l'auteure est plutôt simple et agréable à lire. Les pages se tournent avec aisance. L'univers de Nadia Coste est hyper riche ! J'aurais tellement souhaité en savoir plus sur son monde fantastique. Hélas, on ne sait pas grand chose, car le récit se concentre surtout sur le voyage jusqu'à la cure ou sur le rapprochement des filles avec les deux mercenaires. Leur relation ne m'a pas dérangée : ce sont des adolescentes de quatorze ans et les garçons ont seulement deux années de plus. Ce qui m'a plutôt embêtée, c'est cette insistance sur les menstruations des filles... On doit en parler au moins cinq fois... Je ne sais pas si cela ne va pas faire fuir le lectorat masculin... Ce fait mis à part, j'ai aimé le fait que l'auteure fasse des jeux de mots avec des acronymes : SAMU (Sauveurs Accrédités Médecins Utiles), PTT (Pigeons et Tourterelles de Transmissions), TGV (Transports de la Guilde des Vents), DEUG (Diplôme Élémentaire de l'Union des Guildes), etc. C'est sympathique.



Ce roman m'a vraiment partagée jusqu'au bout : j'ai aimé ce qu'il s'est passé à la cure et le retour au foyer de Cassandra, néanmoins j'ai trouvé les derniers chapitres trop vite expédiés. C'est finalement allé trop vite et les protagonistes s'en sont souvent sortis avec facilité... L'héroïne accepte tout et a un futur destin que l'on aimerait bien connaître davantage. De plus, on ne sait pas grand chose sur l'avenir des autres membres du groupe. J'aurais souhaité un petit épilogue ou une suite. Oui, j'ai bien conscience que c'est paradoxal avec ma note et ma critique... Mais, sincèrement, je n'aurais pas été contre un second opus pour mieux développer le monde fantastique et l'évolution des personnages ! « Les Élémentaires » est un one-shot avec du bon comme du mauvais, toutefois je reste un peu sur ma faim. Je remercie tout de même Babelio et les éditions Castelmore pour l'envoi de cet ouvrage.


Lien : https://lespagesquitournent...
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L'effet Ricochet

Ma première rencontre avec cette auteure avait été un échec, je n’avais pas terminé le roman. Cette fois-ci je suis allée jusqu’au bout sans difficulté, toutefois il n’a rien d’exceptionnel.

Comme pour le précédent, l’idée de départ est intéressante : nous sommes en 2074, une crise de la natalité a forcé les hommes à se cloner pour pouvoir élever des enfants. Or il semblerait que pour un petit pourcentage, ce clonage laisse des séquelles. Malou en fait partie et veut connaître la vérité.

Une ville futuriste, énormément de technologies dans la vie des personnages, une protagoniste décidée à en découdre pour obtenir gain de cause, des thèmes actuels comme la génétique, la pollution et ses conséquences, des secrets… Plein d’ingrédients alléchants mais cela ne suffit pas pour réussir la recette ! Il faut aussi posséder le savoir-faire, et l’écriture de Nadia Coste laisse à désirer sur ce point. Elle n’approfondit rien, la fin est super rapide comme si elle voulait en finir au plus vite, avec en prime de nombreuses redites lassantes tout au long du roman. J’ai parfois l’impression qu’elle prend son lecteur pour un débile à qui il faut répéter encore et encore la même idée…il serait préférable qu’elle approfondisse la psychologie des personnages par exemple, ou qu’elle décrive davantage les lieux afin que son lecteur puisse y « entrer » vraiment.

Bref, je crois que j’en resterai là avec cette auteure. Passez, rien à voir !

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Comment je suis devenue un robot

Alors petit à petit, pour mettre à distance la douleur, le regard des autres, ce corps qui n'est plus le sien, elle décide de devenir un robot. Je connaissais davantage l'auteur pour ces récits de science-fiction, toujours de bonnes factures et j'ai apprécié de la retrouver dans un autre genre. Margot ,14 ans, est fauchée sur le trottoir de son collège par un parent d'élève pressé. Elle s'en sort avec un bras et une jambe en moins. Et un nouveau corps a accepté. Ce qu'elle ne peut pas faire, ne veut pas faire. Tu as eu de la chance lui dira-t-on ! Elle, elle ne le voit pas comme cela. Ce nouveau corps la dégoutte, la réaction de sa famille la déstabilise. Elle voudrait que tout redevienne comme avant. Alors petit à petit, pour mettre à distance la douleur, le regard des autres, ce corps qui n'est plus le sien, elle décide de devenir un robot. Froide et distance, dans une bulle de protection. Elle progresse lors de rééducation, apprivoise ses prothèses, reprend les cours. Mais elle ne vit pas. Elle traverse les étapes en pilotage automatique. Ce qui commence à inquiéter sa meilleure amie, Ambre qui sent que son amie s'éloigne. Le récit à deux voix permet de ne pas tomber dans le pathos, de suivre plusieurs problématiques liées l'acceptation de soi sans que cela ne tourne uniquement autour du handicap. Un seul bémol qui pourrait gêner les lecteurs : le changement de narratrice n'est pas spécifié au début de chaque chapitre, ce qui peut amener à une certaine confusion chez des lecteurs fragiles.

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L'empire des auras

Contrairement à ce que l’on peut penser quand on lit le résumé, il ne s’agit pas d’une dystopie mais plutôt un roman d’anticipation. L’essentiel de la vie est exactement la même que la notre : le brevet, le lycée, le bac, les trams, le métro, le travail, les pertes d’emplois… Mais là, la science a prouvé que chaque individu dégageait une aura, soit rouge, soit bleue, invisible à l’œil nu, mais visible sur des scans. Le gouvernement se congratule d’avoir vu disparaître l’homophobie, le racisme, le sexisme, les guerres de religion… mais tout s’est reporté sur la différence faite entre les rouges et les bleus et qui a été mise en évidence par le médecin qui a découvert ce phénomène, le docteur Peysson.

Chloé se retrouve dans un lycée mixte à cause du chômage de son père, qui ne lui permet pas d’intégrer un lycée privée, et de son mauvais dossier scolaire qui lui interdit une acceptation dans un lycée d’élite.



Dès son arrivée dans le lycée, sa vie est bouleversée. Déjà, les scans sont interdits. Pour elle qui scanne tout le monde et qui est scannée tous les matins par sa mère, c’est une interdiction aussi absurde que dangereuse : comment éviter les rouges si elle ne peut pas les repérer ?

Très vite, ses convictions vont être mises à mal. Il faut dire que les deux petits loubards de la classe sont de bons bleus et les gars et filles sympas, sont en majorité des rouges… Il y a de quoi être perturbée quand on a apprit toute sa vie que les rouges sont dangereux.

Les parents de Chloé sont horribles, quoi que son père ait une capacité de réflexion que sa mère ne semble pas avoir. Celle-ci scanne sa fille tous les jours, pour vérifier que son aura demeure bien bleue et ce avant même de lui dire bonjour le matin. Elle ne cache pas ses sentiments envers les rouges et fait d’ailleurs partie d’une association qui milite contre eux (on peut lire quelques slogans imprimés sur des tracs et ça fait froid dans le dos). Elle ne cache pas non plus que si l’aura de sa fille venait à changer, elle considèrerait qu’elle n’a plus de fille.



Chloé va se poser de plus en plus de questions au point de mettre en doute les paroles de tous, gouvernement, officiels, parents…



L’écriture est fluide et très agréable. L’idée est originale mais ça me fait sourire quand je vois des critiques qui disent : pourvu que l’avenir ne deviennent pas comme ça car les mentalités y sont effroyables.

J’ai envie de leur dire : eh oh, réveillez vous, les mentalités sont déjà effroyables ! Il y a déjà de la discrimination à l’embauche, tous les jours des parents jettent leurs enfants dehors parce qu’ils se révèlent homosexuels, parce qu’ils se mettent en ménage avec une personne d’une autre confession…

En fait ce livre ne nous montre pas ce que pourrait être l’avenir, il nous montre seulement ce qu’est déjà notre présent en concentrant la haine sur une cause commune plutôt que sur des causes différentes.

Et cerise sur le gâteau, c’est vraiment agréable d’avoir une histoire complète de ce genre en un seul tome !
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L'empire des auras

Chloé intègre un lycée mixte qui intègre des adolescents aussi bien avec une aura bleue que rouge. Ces derniers sont réputés marqués par le vice.

D'après la société ils sont voleurs, menteurs ou encore tricheurs.



C'est le manque d'argent qui ont poussé ses parents à l'inscrire dans cet établissement où il est interdit de scanner les autres afin de voir leur couleur.



Mais Chloé se fait des amis. Tout se complique quand son aura commence aussi à changer...



Un livre écrit simplement avec des propos qui sonnent justes et d'actualité sur les sociétés qui cherchent à enfermer les gens dans des cases.



Les relations parents enfants sont décrits avec férocité. Mais comment se construire autrement qu'en s'opposant aux valeurs de sa famille ?



Un bon livre intéressant et facile à lire. Seul bémol le décalage entre certains passages sur le corps et la sexualité et la tonalité générale du livre.



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Les Élémentaires

Enorme déception avec ce roman, le pire que j’ai lu je crois…

J’ai insisté pour finir cette lecture malgré tout car j’ai rencontré l’auteure dans un salon du livre et je pensais que l’histoire me plairait. Une histoire imaginaire avec des mages de feu, d’air, d’eau et de terre…

Aujourd’hui je n’ai même plus envie de résumer l’histoire tellement je suis dépitée. Quel intérêt de ce roman jeunesse ??? Franchement une intrigue qui s’enlise dans des répétitions multiples et agaçantes, aucune psychologie des personnages et un monde imaginaire à peine ébauché…

Par contre une auteure qui se plaît à décrire par le menu détail les soucis de menstruations des deux jeunes filles, ainsi que des scènes sensuelles et sexuelles qui n’apportent rien du tout à l’intrigue, et sont tout de même gênantes pour un roman connoté « jeunesse » qui fait plutôt penser à un autre genre de littérature.

Bref à oublier aussitôt !!

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Papa de papier

"Papa de Papier" est l'histoire d'un garçon qui vit une situation difficile à la maison : sa situation est décrite à échelle d'un enfant de dix ans et parle de la maltraitance psychologique que peux vivre l'enfant. Ayrton va essayer de s'en sortir par le dessin et l'imaginaire.

Lu d'une traite, ce roman est poignant, rempli d'émotions et devrait également parler aux adultes qui oublient quelque fois le regard des enfants sur leurs comportements.
Lien : http://www.liresousletilleul..
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Les Chevaliers de la raclette, tome 2 : La ..

Nouvelle aventure des Chevaliers de la Raclette, La Montagne brisée, écrit par Nadia Coste chez les éditions ActuSF, emmène d’autres compagnons dans une époque légèrement plus lointaine, mais toujours dans la Savoie médiévale.



Poursuite du voyage temporel

Avec ce deuxième tome, les présentations sont refaites, mais plus succinctement : l’idéal est de commencer par Le Château en flammes, mais rien de rédhibitoire pour autant. Nina est toujours la narratrice et accompagnée de Mourad, Thomas, Giuliana, Serena et Mehdi. Ces deux derniers personnages et Nina savent qu’ils seront les prochains à utiliser le portail temporel de la cave de ses parents, car sur leur dé « magique », il reste une autre inscription en forme de V. Après avoir légèrement changé le cours du temps en influant sur l’incendie du château des ducs de Savoie, ils ont l’occasion d’intervenir dans la gestion d’une catastrophe naturelle qui a causé la mort de nombreux villageois : il n’est donc plus question de sauver une quelconque relique, mais plutôt des milliers de gens ! Toutefois, une ombre les guette toujours dans leur voyage dans le temps jusqu’au Moyen Âge.



Maîtrise de la littérature jeunesse

On sent que Nadia Coste est rôdée dans l’écriture de romans à destination des jeunes lecteurs (romans chez Gründ, Syros, Castelmore et Seuil Jeunesse notamment) : le récit est très porté sur l’action concrète, les dialogues fusent et portent à la réflexion plutôt qu’à la digression. Il y a toujours beaucoup de liens avec le quotidien concret de collégiens, public cible de ce roman : le club de théâtre, les échanges au collège, la consultation du CDI, etc. Chaque lieu est propice à trouver un élément d’enquête nécessaire à la suite. L’autrice a construit l’univers de ces Chevaliers de la Raclette avec Jean-Laurent Del Socorro en se répartissant les éléments pour les deux premiers tomes. Elle utilise ici un peu plus de noirceur dans le propos : les enjeux sont concrétisent et l’action pourrait être plus dangereuse encore, d’autant que les thèmes abordés peuvent être tendus, les différences de peau et les inégalités entre femmes et hommes dans la société médiévale comme dans la nôtre (pas sûr du tout que ce soit la société médiévale qui soit la plus arriérée).



La Montagne brisée est donc un roman jeunesse efficace, qui poursuit bien l’intrigue initiée dans Le Château en flammes mais, si l’aventure montagnarde se clôt bien, les mystères sur le voyage temporel demanderont d’autres tomes, à n’en pas douter. Un beau cadeau pour des collégiens ou des CDI en mal de romans mi-historiques mi-SF.

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Papa de papier

Depuis le licenciement de son père, Ayrton et sa mère vivent dans l'angoisse. Ils ne peuvent plus se déplacer dans l'appartement ou encore parler sans qu'il ne se mette en colère pour ce qui semble souvent des futilités.



Il reste au jeune garçon l'amitié de Romain et de Lia. Mais au Collège aussi les notes commencent à baisser dramatiquement sauf en dessin où Ayrton se distingue.



C'est alors que le jeune garçon s'imagine qu'il possède un pouvoir incroyable. Celui de donner vie à ses dessins. Ce qui lui fait croire en la possibilité de retrouver le papa qu'il aimait. Est-ce possible ?



Un roman sur la violence quotidienne au sein des familles et la nécessité de révéler ce secret afin d'arrêter une spirale efffroyable.



L'art est alors un formidable échappatoire et un moyen de se reconstruire une confiance en soi. Mais il nécessite en parallèle de ne pas s'isoler et de révéler ce qui l'emprisonne.



A découvrir !


Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Ascenseur pour le futur

Voici un livre agréable à lire et qui mêle intelligemment un thème de société récurrent : le harcèlement, et un genre littéraire qui plait aux jeunes : le fantastique. Le lecteur est plongé dans un paradoxe temporel efficace qui permet de mettre les soucis de Brett en perspective.

Très vite, le héros comprend quand il est dans l’ascenseur que son salut est cette passerelle vers le futur. Mais peut-on échapper à son présent ? Et ce que l’on vit enfant et adolescent n’est-ce pas ce qui conditionne notre personnalité d’adulte ?



Ce récit rythmé et bien écrit suscite d’intéressantes réflexions sur la vie, les relations entre ados, la confiance en soi et plonge aussi le jeune lecteur dans la jeunesse de ses parents puisque l’histoire débute en 1991. Autant de thèmes et d’aspects qui parlent aux jeunes et les intéresseront très certainement. Ce livre est conseillé dès dix ans, je pense qu’il trouvera également un écho favorable auprès des collégiens.


Lien : http://argali.eklablog.fr/as..
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Les chevaliers de la raclette, tome 3 : Dan..

Troisième tome que je lis des chevaliers au fromage fondu. Trois bouquins pour réaliser que ces six compagnons de la Savoie, haute ou pas, auront sans nul doute la parole à tour de rôle. Six enfants voyageurs dans le temps donc six tomes ? (tant pis pour ceux qui préfèrent le fromage de chèvre !)



Et donc dans cette histoire, le voyage temporel est anecdotique puisque nos héros veulent récupérer cette fameuse ombre qui leur a fait si peur lors de leurs précédentes incursions. Tout comme avant, j'ai avalé goulument et à la suite le récit de Nadia Coste. J'espère pouvoir retrouver avec plus de joie la plume de son comparse qui signe les deux prochains livres.



En attendant vive cette petite collection au prix doux et récit très simple, pensée pour les jeunes lecteurs qui parfois se sont fendus pour la lecture, il y a ici plein d'ingrédients pour que ça ne s'avale pas trop mal.
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Comment je suis devenue un robot

Margot a eu un grave accident de la route: elle s'est fait renverser par une voiture juste devant son collège. Quand elle se réveille après son opération, elle se découvre amputée de la main et du pied gauches. Dès lors, sa vie ne sera plus comme avant. Entre ses parents qui font ce qu'ils peuvent pour lui remonter le moral et la soutenir dans ses épreuves, son kiné, sa prothésiste et son infirmière qui tentent de lui améliorer son quotidien, et Ambre, sa meilleure amie qui essaie de lui redonner le sens de l'humour, Margot est perdue et ne sait plus comment canaliser ses émotions. Alors elle se blinde, enferme tout ça bien au fond d'elle-même et devient un robot.



C'est un roman jeunesse sur l'acceptation de soi, sur le féminisme aussi (sujet en filigrane tout au long de l'intrigue). Car ce n'est pas parce qu'on est différent qu'on ne peut pas faire tout comme les autres.

Ce roman jeunesse se lit très vite, l'histoire est vraiment bien menée et on ne s'ennuie pas à la lecture. Je mettrai juste un bémol parce que le langage et les préoccupations des jeunes me paraissent parfois éloignées de la réalité, et le rapport au temps est un peu maladroit.
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Le premier

En Résumé : Je n’ai finalement pas complètement accroché à ma lecture de ce roman. Le principe de base se révélait pourtant accrocheur, mais j’avoue que mes attentes étaient complètement différentes de ce qu’a, au final, proposé l’auteur. J’espérais vraiment un travail de fond un minimum dense concernant tout ce qui tourne sur le mythe du vampire et cette idée de premier qui doit en apprendre les codes, mais finalement l’auteur m’a paru rester un peu trop en surface pour offrir plus une histoire page-turner énergique, avec son lot d’action et de rebondissements. L’univers mis en place ne m’a pas non plus plus accroché, se révélant finalement interchangeable, comme si l’auteur avait eu peur de se lancer dans un univers plus complexe de peur de l’aspect historique, ce que j’ai trouvé dommage. Concernant les personnages, le héros principal possède du potentiel dans son rôle d’antihéros, que ce soit dans ses quêtes, dans sa vision de ses pouvoirs ou dans sa psychologie, mais là encore j’ai trouvé l’ensemble trop peu travaillé ce qui fait qu’il m’a plus donné l’impression d’un adolescent indécis et orgueilleux loin d’être attachant. Les personnages secondaires ont du mal à relever le niveau, ne servant finalement qu’à faire avancer l’intrigue. Alors après, tout n’est pas mauvais, l’ensemble se révèle tendu et la troisième partie m’a plus accroché dans sa quête intéressante malgré un côté un peu simpliste. La plume de l’auteur se révèle aussi fluide, percutant et très visuelle, mais voilà je pense que je ne suis pas du tout le public pour ce roman.





Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
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Ascenseur pour le futur

Roman lu dans le cadre du Prix des Incorruptibles 2015-2016 sélection CM2-6è.



Je ne suis vraiment pas difficile en termes de lecture et si vous regardez les notes attribuées aux livres de ma liste vous y verrez une vraie voie lactée d'étoiles, mais là franchement, je n'ai pas accroché du tout à cette histoire. Alors oui ça se lit vite et je n'ai pas abandonné parce qu'en une heure c'était plié mais franchement, je suis désolé pour l'auteur (qui nous dit écrire pour donner envie de lire), je n'ai pas aimé, voilà.



En tant que documentaliste j'ai l'impression d'avoir vu des millions d'histoires comme celle-là et je ne vois rien de neuf ici. Le bon livre d'action pour ado sans aucune réflexion qui se faisait dans les années 80-90 quand j'étais moi-même ado. Plutôt qu'ascenseur pour le futur ce serait plutôt retour vers le passé ici. Je me rappelle des vieux Castor Poche (toujours dans un carton dans mon garage) avec des histoires comme celles-ci, sans aucune profondeur psychologique de personnages, avec de l'action (et encore ici c'est quand même très limité) et une bonne vieille histoire de voyage dans le temps des familles. C'est très vintage tout ça, les romans d'action d'aujourd'hui sont à des années lumière de ce roman dans lequel tout est prévisible à l'avance et où il n'y a aucun suspens...



Chaque année les Incorruptibles font la part belle à une histoire moins poétique, plus terre à terre pour toucher les lecteurs les plus réticents à la lecture. Bien sûr il faut le faire et ça marchera peut-être cette année encore (on verra Ascenseur pour le futur en tête de classement voir élu meilleur roman) mais c'est même pas sûr parce que les années 1991 me parlent comme à l'auteur (nous avons le même age à un an près), mais ça parlera-t-il aux élèves rien n'est moins sûr.



Bref, assez déçu du choix des Incos dont la ligne éditoriale est en général gage de qualité.
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