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Critiques de Nadia Nakhlé (107)
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Les oiseaux ne se retournent pas

Illustrations superbes et poétiques, avec une histoire tellement triste mais d actualité! Un petit bijou qui brillera pour tout bon amateur de BD moderne.
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Les oiseaux ne se retournent pas

Ouvrir l"es oiseaux ne se retournent pas", c'est entrer dans un monde dur, cruel, tristement réaliste, poétique et tellement beau.

Nadia Nakhlé nous offre une merveille, chaque page nous enchante. La poésie se mêle à un graphisme splendide. Le côté dramatique de l'exil de cette petite Amel est excellent bien rendu. Beaucoup d'humanité et des passages poignants.

La rencontre avec Bacem rend les jours d'Amel plus doux et plein de tendresse et surtout redonne de l'espoir.

La musique sera le lien par lequel l'espoir se transmet et ce lien créé par l'oud de Bacem sera aussi celui d'une amitié profonde.

Chacun apportera à l'autre ce qui lui manque, protection, espérance et élan vital.

C'est une véritable pépite tout est travaillé avec beauté, poésie, même le papier est d'une grande qualité.

C'est un coup de cœur qui est justement partagé par beaucoup, je crois.
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Les oiseaux ne se retournent pas

Les grands-parents d’Amel ont pris une décision douloureuse : leur petite-fille de douze ans doit partir, quitter leur pays en guerre. Elle devient Nina, troisième enfant d’une famille d’amis qui part pour l’Europe. Mais elle se trouve séparée d’eux à la frontière.

Bacem fuit aussi la guerre, ce rêveur solitaire préfère la musique au combat. Ils feront une partie du chemin ensemble.



« La vérité est comme les étoiles. Elle n’apparaît que dans la nuit obscure. » Khalil Gibran

J’ai été happée dès les premières pages par le dessin, le noir et blanc rehaussé de touches de rouge, d’or, de bleu ou d’émeraude.

La grande réussite est d’avoir raconté une histoire réaliste d’exil, vue à hauteur d’enfant, enfant qui garde une part d’innocence malgré les nombreuses recommandations de ses grands-parents, d’avancer, de ne pas montrer ses peurs, de ne donner sa confiance à personne. Ensuite d’avoir mêlé ce récit d’exil à des éléments plus proches du rêve, les oiseaux, la musique, la poésie, qui reviennent entre les pages.

Les illustrations sont magnifiques, des pleines pages ou des cases plus conventionnelles, des arabesques blanches sur noir, des paysages et des visages, tout concourt à en faire un roman graphique exceptionnel. Et pour moi, un coup de cœur incontestable !
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Les oiseaux ne se retournent pas

Histoire tragique écrite sur un mode épuré, chargée d'émotions sur fond d'un graphisme flamboyant et poétique... Un message d'espoir qui se déploie de page en page.

ça faisait longtemps qu'un livre ne m'avait pas autant touché !
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Les oiseaux ne se retournent pas

Cet album hors du commun est un « permis de voir » à travers le regard d'Amel, jeune fille de 12 ans qui aime jouer avec son cerf-volant - malicieux clin d’œil à Khaled Hosseini - renommée Nina Hudhad, 16 ans, pour tenter de survivre à l'horreur de la guerre.

Les éditions DELCOURT/MIRAGES nous proposent cet album mirifique imprimé sur un très beau papier au grain mat et satiné à l'intérieur duquel se cachent beaucoup d'émotions, autant que si l'on ouvrait une boîte à secrets.

Celle d'une petite fille de 12 ans.

Ses secrets ? L'espoir, la poésie, la liberté, l'envie de vivre, …



La magie opère par des dessins à l'encre blanche comme révélés sur une carte à gratter ou travaillés à l'encre diluée, comme aquarellés. Des dessins sans cadre, sans rien autour pour les contenir, sans rien pour les emprisonner, ni même pour tenter de les apprivoiser.

Ce sont des dessins libres. Libres de voyager. Libres de s'envoler. Libres comme des oiseaux hors de leur cage. Des oiseaux qui justement ne se retourneront pas.

Ils ne se retourneront pas par goût.

Ils pourraient en avoir envie afin d'admirer le paysage ou dire peut-être un dernier au-revoir… Non, comme des oiseaux migrateurs, ils ne se retourneront pas par nécessité. Parce que l'énergie et le temps leurs sont comptés et que la VIE est ailleurs. Ne pas flâner en chemin pour se donner la chance d'arriver à destination.



C'est l'histoire de Amel/Nina, 12 ans, et de Bacem, un musicien-déserteur. Il l'emmène avec lui et son Oud. Ils fuient la guerre et les passeurs. Ils fuient l'horreur.

Cette guerre ? Un monstre plutôt. Un monstre qui ordonne de voiler tout son peuple de noir pour cacher tous les visages et les sourires, et museler les voix afin qu'aucune ne s'exprime encore hormis la sienne. Un monstre qui interdit la musique et la poésie.



Cet album comporte des portes. Beaucoup de portes. Celles de l'exil.

Toutes plus belles et plus tristes les unes que les autres. Des portes décorées et enluminées de thèmes orientaux, fleuries ; ici vole une huppe, là un oiseau de lumière.

Mais un jour, sur un quai sale et gris, le son d'un oud, d'un violon et d'un saxophone expriment enfin la liberté qui peut enfin battre des ailes et se poser sur une meilleure branche.



Un très bel album que j'aimerais partager.
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Les oiseaux ne se retournent pas

Après l'odyssée d'Hakim, je me tourne à nouveau vers une BD qui raconte le départ d'une jeune fille de son pays en guerre pour gagner l'Europe. Mais ici le récit se fait poétique, épargne le lecteur des horreurs du voyage en suggérant plutôt qu'en détaillant. La jeune fille rencontre Bacem, ancien soldat musicien, Aïda une chanteuse , qui l'aideront mais est aussi confrontée à des humains sans humanité. Le graphisme et les couleurs adoucissent le voyage même si le ton reste grave.

Une jolie découverte grâce au challenge BD de JamiK !

Challenge Bd 2022
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Les oiseaux ne se retournent pas

Il y a des romans graphiques et des bandes-dessinées qu’on dévore porté par l’histoire, sans prêter grande attention aux illustrations. Ce n’est pas le cas ici. Le contraste entre l’histoire tragique de cette jeune fille de 12 ans fuyant son pays en guerre et la beauté des illustrations est saisissant. Principalement en noir et blanc, avec quelques taches de couleurs vives, ces illustrations accompagnent le récit, amplifiant la violence, lui apportant de la force et parfois de la délicatesse. Je me suis surprise à marquer des pauses dans ma lecture pour me plonger dans ces arabesques et admirer toute l’inventivité de l’auteure qui réussit à nous faire passer en une page de la tragédie d’Amel et de ceux qui comme elle tentent de s’enfuir à des instants suspendus hors du temps ; de l’horreur à la poésie.
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Les oiseaux ne se retournent pas

Amel, orpheline de 12 ans, doit quitter son pays car celui-ci est en guerre. A la frontière, elle perd la famille chargée de l'accompagner et se retrouve seule. Elle croise Bacem, un déserteur et joueur de Oud.

Pour moi, c'est un coup de cœur.

C'est une histoire triste et à la fois pleine d'espoir et même deux histoires en une qui se rencontrent.

Il y a de très belles planches en noir et blanc avec quelques touches de couleurs qui, je trouve, mettent en valeur le récit.

Le graphisme me fait penser à Persepolis et à Dounia.
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Les oiseaux ne se retournent pas

Dans les rues de sa ville détruite où le ciel est embrasé par des avions de chasse, Amel, douze ans, joue avec son cerf-volant et dit au revoir aux maisons, aux arbres, à cette terre qui l'a vue naître. Elle écoute les dernières recommandations de sa grand -mère et de son grand -père : avancer quoi qu'il arrive, ne pas montrer ses peurs, éviter les passeurs et les militaires et ne donner sa confiance à personne. Ses parents sont morts. Elle doit fuir avec une famille amie avec de faux papiers. Dorénavant elle s'appelle Nina Hudhad, elle a seize ans. Mais rien ne va se dérouler comme prévu et Amel-Nina se retrouve bientôt seule. Elle croise la route de Bacem un jeune soldat joueur de Oud qui ne supporte plus de tirer sur des femmes et des enfants et déserte. Ensemble ces deux solitudes vont mener leur Odyssée vers un monde meilleur …

*

L'album est atemporel et géographiquement non précisé (malgré le clin d'oeil initial aux cerfs-volants de Kaboul) car il se veut celui de toutes les guerres et de tous les exils. Au moins un quart des migrants en Europe sont des mineurs isolés, « les oiseaux ne se retournent pas » évoque les dangers auxquels sont confrontés ces enfants laissés à eux -mêmes. C'est fait avec beaucoup de pudeur et sans misérabilisme. A travers le périple d'Amel, Nadia Nakhlé nous donne également à voir ce qui se passe dans leur tête. L'onirisme règne. Comme pour souligner le besoin d'évasion par rapport à la réalité insoutenable. Les citations poétiques en tête de chapitre constituent un vade-mecum pour la fillette et le lecteur. Elles font office de mantras lumineux dans l'obscurité des atrocités. C'est la plus belle originalité de cet album. L'autrice nous fait cheminer dans les pensées et les rêveries de la fillette : les oiseaux, la musique, la poésie sont des motifs récurrents et créent des instants hors du temps… le titre prend ici son explication : « les oiseaux ne se retournent pas » sont ceux d'une chanson écrite par Bacem mais ce sont surtout ceux de l'envol initiatique du poème perse du XIIe siècle « la conférence des oiseaux » qui partirent à la recherche de leur roi le Simorgh comme Amel et Bacem partent pour une France idéalisée. le thème du passage est constant dans ce livre qui s'apparente à un roman initiatique. le prénom de l'héroïne signifie espoir en arabe et malgré les moments difficiles, les épreuves que surmontent Amel vont la faire mûrir (on la retrouve d'ailleurs adulte dans l'épilogue).

*

Les textes très courts laissent une place centrale au dessin. le contraste entre l'histoire tragique de cette fuite et la beauté des illustrations est saisissant. Elles prennent tout l'espace. La colorisation est remarquable. On y trouve de nombreuses nuances de noir, gris et blanc ponctuées de quelques couleurs vives telles que le rouge de l'oud de Bacem qui permet de panser les plaies et d'oublier la souffrance de l'exil. Ces couleurs sont autant de « notes » d'espoir dans une nuit de tristesse. La dessinatrice n'utilise jamais plus de deux couleurs à la fois pour faire ressortir un détail et use de toute une variété de techniques : crayonnés, lavis, fusain, arabesques délicates. Parfois les pages ressemblent à des miniatures persanes par la finesse de leur trait. Particulièrement dans les séquences oniriques C'est un magnifique objet livre avec un très beau papier au grain mat et satiné.

*

Premier album de Nadia Nakhle artiste issue de l'univers des films d'animation et de la mise en scène de spectacles, il devait être accompagné à sa sortie d'un spectacle associant projections animées, musique et théâtre. Mais tel qu'il nous est présenté, il est déjà très immersif et bouleversant et nous rappelle, si besoin était, qu'on ne choisit jamais de fuir un pays en guerre mais qu'on y est forcé …. Un roman graphique puissant qui nous hante longtemps.

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Les oiseaux ne se retournent pas

Quel monumental coup de cœur !

Je viens de lire il y a peu l’Odyssée d’Hakim (les trois tomes à la suite), sur l’émmigration des Syriens vers l’Europe qui m’a totalement bouleversé. Ici, c’est un peu la même histoire, mais pas racontée du tout de la même manière. Si l'œuvre de Fabien Toulmé se voulait axée sur la réalité, la sincérité, ici on se situe sur le plan de la poésie. Deux trajets similaires, mais deux visions très différentes et deux charges d’émotions tout aussi fortes (les deux m’ont fait pleurer). Le graphisme est riche, souvent en négatif, fait de traits blancs dans une page noire, les motifs décoratifs viennent contrer des pages au graphisme plus sec, L’objet livre est lui-même un objet précieux, il y a une part de tactile dans cette lecture, en fait, tout les sens sont mobilisés, on ressent les mélodies douces de la langue, le son cristallin de l’oud est visualisé et ça sent bon le thé... Déjà sur la couverture, la lutte entre le sordide, les bombardiers dans le ciel contre l’ornementation poétique en traits d’argent nous donne les clés de ce récit. L’art du dessin, de la poésie et de la musique vient proposer un rempart contre la violence de la réalité, parfois comme une illusion qui cache l’horreur, parfois comme le seul objectif pour garder sa dignité. C’est un voyage initiatique, Amel devra trouver les bons alliés pour prendre son envol. Évidemment, ce récit est beaucoup plus symbolique que celui de Fabien Toulmé, il nous raconte un exil, une histoire triste et dure, mais l’espoir y prend plus de place grâce au pouvoir de l’Art.

Trois mots pour résumer cette lecture : émotion, poésie, espoir.

Et pour moi, une lecture merveilleuse.
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Les oiseaux ne se retournent pas

Une merveille de finesse, de beauté et de poésie!
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Les oiseaux ne se retournent pas

Nombre de bandes dessinées et romans graphiques retracent le parcours douloureux d'une migration forcée pour survivre. Le départ. le trajet, la traversée, l'arrivée. La singularité de chaque récit est liée au destin de chaque individu, son histoire personnelle, mais est surtout traduit par l'univers visuel propre à chaque auteur. C'est le cas pour "L es oiseaux ne se retournent pas" de Nadia Nakhlé. Amel, jeune mineure, est séparée sur la route de l'exil de la famille à qui ses grand-parents l'avaient confiée. Amel séjourne dans un camp et reprendra la route avec Bacem, déserteur et joueur d'oud. Le graphisme est magnifique. Le noir domine, et quelques tâches de couleur vive ponctuent le récit. Les textes ne sont enfermés, ni en cartouches, ni en bulles, mais joliment calligraphiés pour accompagner les dessins qui sont d'une grande poésie. Merci à @Jamik, grâce à qui j'avais repéré cette belle oeuvre.
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Les oiseaux ne se retournent pas

Les oiseaux ne se retournent pas est un roman graphique exceptionnel aussi somptueux pour ses graphismes, ses nuances chromatiques (noir, blanc, bleu et rouge) que pour le lyrisme de l'écriture de son autrice Nadia Nakhlé, et pour son scénario cohérent qu'il propose. C'est un livre engagé et engageant, splendide et complet qui mérite d'être davantage connu.







Les oiseaux ne se retournent pas conte deux itinéraires croisés : celui d'une jeune fille dont l'exil est l'espoir de sa famille qu'elle puisse avoir une vie meilleure, et celui d'un soldat déserteur qui ne supporte plus de tuer des innocents et répandre la terreur. Entre eux, le déracinement et le soutien, l'oud comme agent de liaison ; contre eux, les passeurs sans scrupules, les fouilles, les jours et les nuits sans manger, les intempéries, les vols, l'espoir et la peur d'un lendemain incertain, la peur d'un présent traumatique et dangereux, la nostalgie du pays et de ceux qu'on quitte.







Les oiseaux ne se retournent pas rappelle que l'exil est avant tout le choix ultime, celui quand sa survie propre est en jeu, quand l'avenir n'est pas dans son pays d'origine en guerre. Ce choix ultime est même un non-choix, en raison des contraintes énormes qu'il impose : le déracinement durable, l'adaptation perpétuelle en terre étrangère qui nie souvent à tort les cultures/langues originelles des nouveaux arrivants, le risque de ne plus jamais retrouver les siens, le risque de ne pas survivre à cet itinéraire semé d'embûches, de personnages malsains ou malfaisants, d'obstacles insurmontables, le sentiment d'être perpétuellement de seconde classe et non reconnu malgré les diplômes et la position sociale d'origine.







Les graphismes de Nadia Nakhlé sont subtils, de toute beauté : le travail sur la couleur est remarquable (blanc sur fond noir, noir sur fond blanc ; le rouge et le bleu marquent les détails, les liens ou les menaces), le trait de crayon est précis et sert l'onirisme de l'histoire. Chaque page s'apparente à un tableau. Les monologues/dialogues sont empreints de lyrisme, de sagesse, de poésie et d'espoir malgré les doutes. Les textes sont servis aussi par des métaphores qui renforcent le discours. Tout, absolument tout, est beau dans ce roman graphique au titre fantastique et si juste. Une réussite totale et complète.

Un incontournable à lire.



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Les oiseaux ne se retournent pas

Cet album est magnifique tant par les illustrations que par l'écriture. le sujet difficile, une petite fille de 12 ans obligée de quitter son pays en guerre, est porté par une écriture poétique de toute beauté. C'est aussi cette écriture imagée, parfois abstraite, qui pourra rendre la lecture de ce livre ardue pour de jeunes lecteurs.

A conseiller et faire lire à de bons lecteurs pour se plonger dans le parcours chaotique, parfois dangereux, d'une jeune immigrée.
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Les oiseaux ne se retournent pas

Alors cela va être un coup de cœur pour ma part.

✨Mon avis✨ :

Il y a des romans graphiques qui te marquent par la profondeur de leur histoire, ce livre en fait partie.

Tout a été réuni pour que j'aie un grand kif de lecture, des planches magnifique, un récit traité de manière lyrique et onirique , avec pour thème un sujet sociétal.

J'ai été profondément touché par le personnage principal, Amel, orpheline de 12 ans, vivant chez ses grands-parents dans un pays en guerre qui va lui offrir la chance de partir vers une vie meilleure.

Au fil des pages, tu vas l'accompagner dans son exil, ou tu vas faire diverses rencontres, vivre avec elle diverses épreuves tout au long de son périple.

J'ai aimé m'attacher à certains personnages de cette histoire, comme le personnage de Bacem, ou j'ai eu un réel attachement. Mais aussi, j'ai aimé en détester d'autres qui montre malheureusement la nature humaine.

Ce livre est pour moi une pépite, par le message qu'il transmet et qui laisse à la réflexion sur ce sujet, mais aussi pour la note d'espoir qu'il met en avant.

Donc si tu aimes les livres du genre roman graphique, avec pour thème l'exil , ce livre est fait pour toi
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Les oiseaux ne se retournent pas

Il y a beaucoup d’émotions à la lecture de ce roman graphique Les oiseaux ne se retournent pas. Une histoire triste pourtant remplie d'espoir. Celui d'une vie meilleure, d'une vie libre pour Amel qui quitte son pays ravagé par la guerre pour atteindre Paris. Un voyage semé d’embûches pour une toute jeune fille pleine de courage qui devra lutter contre ses peurs , qui rencontrera d'autres gens fuyant eux aussi la guerre et sa noirceur. La route sera longue pour enfin arriver à ce pays de liberté. Le graphisme n'est pas en reste avec ses dégradés de noir, ses légères touche de couleurs et ses calligraphies. Un beau livre sur tous les points, une lecture qui ne peut laisser insensible
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Les oiseaux ne se retournent pas

Pour nous faire partager l'exil d'une enfant de 12 ans fuyant son pays en guerre, Nadia Nakhlé choisit un graphisme onirique vêtu de noir avec une touche de rouge.



C'est magnifiquement dessiné

C'est une œuvre d'art qui reflète la solitude du migrant

C'est avant tout un voyage intérieur rythmé par de la poésie

La métaphore des oiseaux s'inspire du Cantique des oiseaux de Farid-ud-Din Attar

Toute la magie des contes persans et orientaux accompagne Amel jusqu'à une terre d'accueil.



Cette BD a reçu un 1er prix en 2020.

A lire sans modération - tout public.



Sur le site de l'auteur on peut voir une présentation du spectacle.

https://www.nadianakhle.com/
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Les oiseaux ne se retournent pas

Après un roman graphique en noir et blanc "Le piano oriental", voici un autre roman graphique dans un tout autre style, mais dans les mêmes tonalités noires et blanches, avec cependant quelques touches de couleurs.



Cet ouvrage est sombre et douloureux, avec pourtant cette lueur d'espoir au coeur du drame de la guerre porté par cette toute jeune fille !



C'est sombre et poétique, servi par un beau graphisme, la violence de cette guerre n'est qu'évoquée, mais avec une force qui oppresse. Comment ne pas y associer les images que l'on voit aux informations ?



Pauvres peuples martyres et brisés, pauvres enfants jetés sur les routes.



J'aimerais tellement pouvoir écrire "Plus jamais ça..."



Et pourtant, l'espoir, la force et le courage naissent dans ces ruines !



Hommage à tous ces enfants forcés de grandir trop vite, à ceux qui tombent, les ailes brisées, à ceux qui réapprennent à voler !

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Les oiseaux ne se retournent pas

Une histoire d’immigration, de fuite pour sauver sa vie, quitter un pays en guerre on en a lu plein mais ici on se place du point de vue d’une jeune fille de 12ans dont la vie est une succession de pertes et d’abandons.

La violence est surtout morale, tous les dangers sont évités parfois à la dernière minute, il n’est pas ou peu question d’argent, de comment se nourrir, comment passer les frontières, comment se protéger. L’histoire reste centrée sur un aspect poétique, sur la culture musicale et littéraire de son pays qu’elle emporte avec elle, qu’elle apprend en chemin et qu’elle partagera.

C’est joli, bien dessiné avec de belles décorations. C’est un bel objet.

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Les oiseaux ne se retournent pas

Magnifique roman graphique. Exil, rêve d'avenir, poésie, musique, amour, deuil, souvenirs, reconstruction sont abordés dans ce splendide album.

Amel doit fuir son pays (jamais nommé mais il pourrait être Iran, Palestine, Afghanistan) et devient Nina. Elle rencontre Bacem un soldat déserteur qui joue du oud. La musique calme leurs peurs et leurs douleurs et permet un accès au rêve. Bacem ombrageux, mélancolique protège Amel-Nina plus jeune qui porte en elle l'espoir.
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