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Citations de Nazanine Hozar (35)


- Mon père à moi, il aide les gens. Il leur donne du travail, puis il le leur enlève. Il dit que c’est la meilleure façon d’aider les gens.
– En quoi ça les aide ? demanda Mitra.
– Il dit que ça leur apprend à vivre.
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Être acceptée dans la famille signifiait qu’Aria pouvait faire désormais ce que faisaient les autres enfants Ferdowsi. En septembre, elle commença l’école. Le lycée Razi se trouvait en haut de l’avenue Pahlavi, au nord du quartier Vanak, et seuls les privilégiés y avaient accès. Il y avait une école anglaise juste à côté, mais Mana lui expliqua que les Français valaient mieux sur tous les plans. Le Shah et la reine voulaient eux aussi envoyer leurs enfants à la nouvelle école d’Aria, dit encore Mana. Le Shah parlait couramment le français, l’anglais et l’allemand, ajouta-t-elle, certaine qu’Aria l’écoutait avec une attention fascinée. Il avait appris l’allemand parce que son père avait adoré les nazis et parce que son ex-femme avait une mère allemande et qu’il l’aimait beaucoup plus que sa nouvelle épouse.
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Partout où la beauté est immense, la peur est immense aussi - peut-être celle de perdre la beauté, justement.
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Très déçue par ce roman que je me faisais une joie de lire, espérant retrouver l'ambiance de l'Iran que j'ai connu il y a 4 ans et une belle intrigue romanesque sur fond de roman historique ... j'ai trouvé l'intrigue (les intrigues ?) compliquée, mal ficelée, à la limite de l'incohérence, à part suivre vaguement les personnages sur 20 ou 25 ans de l'histoire échevelée de l'Iran qu'on peine à comprendre ...
Aucun des personnages ne bénéficie d'une réelle caractérisation, des tenants et des aboutissants de leur histoire ... on se demande par exemple ce que vient faire au début du livre la scène d'attirance homosexuelle de 2 personnages dans le récit global ? ces deux personnages disparaissent ensuite sans qu'on en sache vraiment plus ... de même, pourquoi plaquer vers la fin une page de récit balourd des nuits d'amour de 2 autres personnages ? juste pour mettre un peu de piment ? c'est hélas raté ...
on a l'impression d'un catalogue de thèmes qu'il faut aborder dans un roman situé en Iran et qui sont saupoudrés par ci par là sans suite : les différentes religions, les différentes phases de l'histoire récente, etc .
Pour conclure, ce livre aurait pu partir dans une dizaine de pistes narratives , mais toutes ont été bâclées. Et à part quelques paragraphes plus réussis (la description des petits commerces du bazar, par exemple) le style ne vient pas racheter l'ennui de lecture ...
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- Maysi, tu crois vraiment que ce miroir à sa place dans le hall ?
Maysi passa la tête par la porte de la cuisine : "Quel miroir ?"
- Celui qui est dans le vestibule répondu Fereshteh, il est un peu surnuméraire.
- Je ne connais pas ce mot, Madame.
- Ce miroir est vulgaire, vraiment vulgaire déclara Fereshteh. Personne ne devrait voir son image avant de sortir dans le monde. Il y a de quoi assomer un boeuf.
- Que voulez-vous que j'en fasse ? demanda Maysi, en agitant son couteau à découper comme un prolongement de sa main et de ses paroles.

Page 353.
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Je suppose que toi aussi tu aurais pu mourir, comme beaucoup d'autres, mais comme nous tous ici, tu es restée à suppurer pour infester le monde comme un asticot, pas vrai ?

Page 301.
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« Un peu comme un écran de cinéma, mais en plus petit, répondit Karimi, en gardant la tête baissée. Assez petit pour tenir dans une pièce. Ils en ont tous dans les quartiers nord. Ils ont montré Mossadegh l’autre jour.
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Les fous se cachent toujours derrière les grandes causes, répliqua la mère du petit garçon. Seul les gens sains d'esprit n'ont pas de cause. Et maintenant le monde entier va payer. Priez pour qu'ils vous fusillent avant de connaître l'enfer.
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"Ils ont tous des maisons en diamants, chuchota Aria à Mitra.
- Tu dis n'importe quoi.
- D'accord, des maisons en or. Quand ils ont une carie, ils n'ont qu'à casser un interrupteur et se faire un plombage avec.
- "Venez les filles", dit leur institutrice...
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"Ils ont des maisons diamants, chuchota Aria à Mitra.
- Tu dis n'importe quoi.
- D'accord, des maisons en or. Quand ils ont une carie, ils n'ont qu'à casser un interrupteur et se faire un plombage avec. [...]"
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Sans les Perses, l'Inde ne serait qu'un désert aride, mais elle aimait quand même le cinéma indien, en particulier Raj Kapoor, le plus grand de tous les acteurs, à côté de qui Clark Gable avait l'air d'un paysan.
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Plus de bien on fait, plus on vous déteste. Ainsi va le monde, votre altesse. Au cours de ma vie, j'ai remarqué que c'est toujours les innocents qui se font plumer. Si vous faites du bien, ajoutez-y toujours une pincée de mal, vous voyez ? Rien qu'un peu.
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C'est une gosse abandonnée. Trouvée dans la rue. Et elle a les yeux bleus. Cela veut dire qu'elle a le diable en elle. Tiens-toi à l'écart, sinon les djinns viendront dans ton lit la nuit.
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Un monde qui semble fixe un jour en devient soudain un autre.
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Ce que Kamran savait avec certitude, c'était qu'une fille, probablement l'une de celles dont il ne voyait pas le visage, le tenait toujours par le cœur, agrippée à son ventricule droit, au centre de sa poitrine. Et cette pression, si chargée de tristesse, se réverbérait au fond de son ventre, elle palpitait, lancinante, et elle pleurait et gémissait dans tous les chambres d'écho de son propre corps.
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