Nelly Buisson

J'ai beaucoup aimé retrouvé l'écriture simple et chaleureuse de Nelly Buisson qui raconte ici le retour dans son village natal d'une jeune retraitée ayant passé presque toute sa vie en ville.



Entre les petits riens qui le font le quotidien de l'héroïne, la vie d'un petit village et les secrets du passé que l'héroïne découvre peu à peu, l'auteur parvient à tisser un roman tour à tour prenant, émouvant ou réjouissant.



Vu le plaisir que j'ai pris à cette lecture, je lirai très certainement les autres romans de Nelly Buisson pour retrouver l'atmosphère si particulière qu'elle sait créer.
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Je n’ai pas tellement aimé l’histoire que Nelly Buisson nous raconte dans ce roman. L’auteur décrit bien le petit village un peu somnolent, qui vit au rythme tranquille de ses habitants et des quelques pèlerins qui passent sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle et qui voit sa quiétude toute relative troublée par un nouvel arrivant plein de mystère.

J’ai trouvé qu’il y avait par contre trop de secrets et de non-dits, puis trop de grands déballages en public ensuite. En plus l’héroïne n’est pas très attachante : on peine à compatir à ses ennuis alors qu’elle se montre si passive.

"L’autre côté du chemin" a donc été une mauvaise pioche parmi les romans de l’auteur (j’avais beaucoup aimé "Le jardin de Madeleine" et "La maison au bout du village")…

Malgré un dénouement un peu triste, j'ai beaucoup aimé ce roman qui raconte la deuxième vie d'une femme qui choisit, après le décès se son mari despotique, de se consacrer totalement à sa passion pour les roses en dépit de la désapprobation de ses enfants.



Le style de Nelly Buisson est très agréable, laissant transparaître tout ce qu'il y a de doux-amer dans la vie de son héroïne, Madeleine : les petits plaisirs que lui offre la création et le développent de la roseraie, l'absence des enfants qui lui pèse, les nouvelles amitiés liées grâce au jardin, les souvenirs d'un mariage malheureux, etc.



Un joli moment de lecture même s'il s'achève sur une note de tristesse...
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Cécile découvre une maison au bout de son village natal pour laquelle elle a un véritable coup de coeur. Catherine, son amie d'enfance que Cécile a retrouvée depuis peu, ne comprend pas son choix : Cécile habite à la ville et va sans doute s'ennuyer à mourir à la campagne surtout pendant l'hiver. Cependant, elle achète la maison et petit à petit, l'aménage ainsi que son jardin et elle veut retrouver Adrien Peyrac.

Cécile part à Bordeaux pour rendre visite à sa mère atteinte d'Alzeimer.La mère de Cécile la prend pour sa propre mère à elle, puis pour une infirmière. Le coeur gros, elle va rendrevisite à son amie d'Université Camille; Cécile se rend le lendemain à Rézac pour offrir le livre que Maria, amie de sa mère, voulait. Le soir, un homme entre chez Cécile après avoir sonné : c'est Adrien Peyrac ; elle ne l'a pas du tout reconnu. Catherine croit qu'il y a de l'amour entre Adrien et Cécile, ce que celle-ci désavoue aussitôt. Cécile veut en savoir plus sur la plaque commémorative scellée sur la maison de Maria. Celle-ci ouvre avec délice son cadeau, un livre qu'elle compte commencer à lire dès l'après-midi. Lise invite Cécile pour les grandes vacances dans sa maison sur la côte. Elle refuse,elle a tant à faire dans sa maison, puis, étant donné l'enthousiasme de Lise, et sa détermination, Cécile accepte.

Cécile va porter un nouveau livre sur la guerre à Maria, prétexte pour lui en demander davantage sur la plaque de commémoration. Maria finit par avouer que des hommes ont été dénoncés, mais elle ne veut pas en dire plus, comme s'il y avait un mystère, un secret. Maria raconte enfin l'histoire : celle du massacre de Puissolier. Mais après cet aveu, Cécile sent bien qu'il y a autre chose, mais quoi ?

L'avenir lui apprendra encore bien des faits inattendus, aussi bien sur le village que sur sa vie personnelle et sa famille,faits qui sont en fait liés.



Nelly Buisson, pour son premier essai, est un coup de maître. Ce roman du terroir français nous fait découvrir une histoire avec bien des rebondissements. En commençant ce livre, je ne croyais pas découvrir un livre aussi réussi. Je suis bluffée. J'ai découvert que Nelly Buisson a écrit deux autres romans après "La maison au bout du village" et je compte bien les lire, forte de ma découverte de cette auteure qui m'a laissée pantoise de surprise et d'admiration.

Merci à Nelly Buisson de faire revivre une page méconnue de l'histoire: l'évacuation des civils alsaciens, des paysages d'enfance, des périodes de l'Histoire et ses petits secrets...

Ce roman est bien agréable à lire, des personnages touchants.

Une théière trouvée au fin fond d'un grenier dans laquelle se dissimulent une adresse et une broche. Voici le point de départ d'une enquête prometteuse pour Marion, une jeune femme plutôt lisse et discrète qui entame une nouvelle vie à Bordeaux, non loin de la maison familiale et de ses racines. Et c'est le début d'une recherche pour elle et son amie Caroline, un voyage dans le passé sur les traces de ces inconnus venus se réfugier en Aquitaine depuis l'Alsace pendant la guerre. Et l'occasion d'en découvrir plus sur sa propre famille, ses aïeux, et sur elle-même.



Un gentil scénario qui aurait pu être original et captivant si l'écriture et les rebondissements n'avaient pas été aussi plats et décevants.

Les amourettes quasi adolescentes des deux jeunes femmes ajoutent au superflu. La lecture devient vite agaçante et frustrante. De l'enquête on passe à une histoire fleur bleue d'une simplicité peu engageante, une histoire pétrie de bons sentiments et de figures souvent caricaturales.

L'ensemble m'a paru néanmoins divertissant pour occuper les temps d'attente (médecin, concert...) grâce à son attrait de poids : le parfum de vacances qui se dégage des lieux traversés et des paysages évoqués (Bordeaux, Royan, Saint-Palais...).

Je n’ai pas aimé ce roman et je suis d’autant plus déçue que j’espérais bien retrouver l’atmosphère chaleureuse des deux livres de l’auteur que j’ai lus précédemment.



Toute l’histoire repose sur l’amitié entre une jeune femme célibataire qui désespère de trouver l’âme sœur et un retraité anglais qui vient d’arriver dans la région et attend que sa femme le rejoigne. Toute l’histoire, donc, est centrée sur la relation entre ces deux personnes que rien ne semblait destiner à se lier, sauf que cela ne fonctionne pas du tout, à mon avis. Ça m’a semblé artificiel, bancal, sonnant creux, avec des réactions exagérées, des sujets bizarrement laissés sous silence,…



L’enquête sur le mystère qui entoure les faïences de Thiviers est l’occasion d’évoquer un artisanat que je ne connaissais pas mais elle m’a également semblé traitée maladroitement : des heureux hasards trop nombreux, des déductions hâtives, etc.E



t puis le dénouement vient en rajouter une couche, avec la jeune héroïne qui se fait larguer et qui n’a même pas le temps de se sécher les yeux que son précédent petit-ami la rappelle dans l’espoir de renouer . J’aime les happy-ends, mais quand même...



A noter : on croise ici Cécile, l’héroïne de La Maison au Bout du Village (qui est devenue la maison de Jeanne le temps de cette histoire).

J’ai trouvé ce petit livre en bouquinerie. J’ai été attirée par cette jolie couverture de la version poche du roman de chez France Loisirs, dont la photographie représente une théière vintage, et qui n’est plus disponible. Mais il existe aussi une version grand format chez Lucien Souny, dont la couverture représente elle la photographie d’un blockhaus. Et c’est ce contraste qui rend cette histoire intéressante, voire captivante… Marion, à vingt-cinq ans, vient enfin de décrocher un emploi. Elle doit quitter le domicile de ses parents et trouver un appartement à Bordeaux. Son nouveau poste ? Vendeuse en librairie. De quoi faire rêver n’importe qui. Mais ce n’est pas cette perspective de changement à la prochaine rentrée de septembre qui va occuper principalement l’esprit de la jeune femme pendant l’été. En effet, en explorant le grenier de ses parents, à la recherche de meubles à chiner, Marion découvre une théière anglaise, et, dans cette théière, un bijou ancien et l’adresse d’une femme, en Alsace. Aidée par son amie Caroline, enthousiaste à l’idée de vivre une telle aventure, elle décide de retrouver la famille de cette femme, bien décidée à rendre la broche à ses propriétaires. De fil en aiguille, les deux amies vont mettre à jour l’histoire de ces alsaciens, venus se réfugier en Dordogne, pendant la seconde guerre mondiale et faire de bien étonnantes rencontres… Bien que je n’ai pas été séduite par l’écriture de ce livre, d’un style un peu trop feel good pour mon goût, je dois avouer que j’ai par contre été très séduite par son intrigue, et ce que j’ai appris du pan d’histoire méconnu qu’il met en lumière. Des alsaciens ont en effet été obligés de quitter leur village au début de la seconde guerre mondiale, car étant trop proches de la frontière et de la zone de conflit. Au retour, ils ont retrouvé leurs habitations saccagées et pillées. Nelly Buisson rend hommage à ces gens et à la beauté inestimable de certains souvenirs.
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Je n'ai pas été séduite par l'écriture de ce livre, d'un style un peu trop scolaire pour mon goût, mais j' avoue que l'histoire évoquée m'a intéressée. L'intrigue est bien présentée. Seulement la fin m'a parue un peu bousculée et peu crédible, et je me suis un peu ennuyée. J'ai lu également "la théière anglaise" et "le jardin de Louise"...C'est gentil mais pas percutant.

Roman gentillet, j'attendais plus de renseignements sur l'exode des Alsaciens vers la Dordogne, je n'ai eu droit qu'à un roman à l'eau de rose... L'écriture est plate et parfois agaçante, j'ai sauté des lignes! Dommage, comme souvent la quatrième de couverture était alléchante!

Ce roman se situe en Périgord dans une petite commune dont la vie quotidienne est très bien rendue. Vastes espaces, rivières, grottes, superstitions, vie locale animée: le cadre est parfait pour des drames et intrigues enchevêtrées qui se dénouent à la fin. Il est vrai que l'auteure, de Saint Martin de Fressengeas, connait parfaitement le Périgord vert son pays.

Un auteur que je ne connaissais pas, attirée par la théière anglaise.

J'ai lu pas mal de romans concernant la Seconde Guerre mondiale cette année, sous des aspects inhabituels. Là, une histoire à suspense ajoute de l'intérêt.

Facile à lire, on a envie de savoir la suite, mais quand même pas mal de clichés.

Encore un roman qui émerge de ma PAL , numérique cette fois, après de longs mois voire peut être années d'attente.

Dans ce roman, l'auteure nous raconte le retour dans son village natal d'une jeune retraitée partie en ville depuis très longtemps. Au fil des pages, l'auteure nous livre son quotidien et la vie de ce petit village tout en y faisant ressurgir des secrets du passé. La plume de l'auteure est très agréable à lire, et son roman est tantôt émouvant, tantôt prenant. Je relirai avec plaisir d'autres romans de cette auteure !

Voilà le deuxième livre de cette écrivaine que je lis et j'y ai trouvé un réel plaisir - idéal pour les vacances - une belle histoire humaine dans le Périgord entre une jeune femme qui s'est installée à la campagne et un retraité anglais qui vient de rénover une maison pour passer une belle retraite. Mais bien sûr rien ne se passe comme prévu. Un peu de suspense mais tellement juste pour pimenter le récit. A lire pour passer un bon moment.

Un très beau roman sur un secret de famille, bien écrit et fort plaisant à lire.

j'ai beaucoup aimé, vraiment , en plus je l'ai lu au printemps ce qui m'a encore plus motivée dans mon jardin !!

Un roman qui se lit facilement, presque comme un roman policier avec cette poursuite de la vérité sur la théière et surtout cette broche.

J'ai trouvé l'histoire malgré tout parfois un peu trop romancé, voire même on comprend comment cela va se finir.

Il y a des chances que ce roman ne reste tout de même pas dans mes mémoires, mais j'ai passé un bon moment.

Peut-être que des détails ont finalement manqué sur le fond de l'histoire.

Si le thème de ce roman avait tout pour me plaire ainsi que la quatrième de couverture, j'ai été déçue par la façon dont est traitée cette histoire. L'auteure s'attarde davantage sur le personnage de Marion dans sa vie quotidienne qui ne présente aucun grand intérêt. En revanche l'histoire de son arrière-grand-mère, primordiale à mon sens, est totalement occultée et résumée à une photo sur laquelle on décèle un regard qui en dit long et une lettre. La quête de Marion pour retrouver le propriétaire de cette théière et du bijou qu'elle contient est assez banale et lassante tant les événements sont prévisibles. J'ai même deviné la fin à la moitié de ma lecture... J'aurais aimé me plonger dans l'histoire de Lucie et d'Albert qui aurait certainement mérité qu'on s'y attarde et qui aurait été autrement plus palpitante que les amourettes puériles de leurs descendants. On a l'impression d'être dans un roman jeunesse du siècle dernier...

Quelques petites heures au soleil dans le jardin, pour venir à bout d'une histoire assez prévisible, mais avec des personnages sympas et des lieux que je connais bien 🙂
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Une lecture rapide, en 1 dimanche au coin de y feu, un bon moment. Un livre que je recommande à tous ceux qui sont nostalgique de moments d'enfance dans une petite maison de village et qui ont eu une grand-mère servant le café chaud dans des verres à moutarde. Un roman simple et plaisant.