Nicolas Martin

Ou comment interagir au service du bien commun – 7e édition de la biennale Sciences et médias

La BnF accueille la septième édition de la biennale Sciences et médias. Dans un contexte de crise (sanitaire, écologique, énergétique), cette journée tente d'éclairer les relations entre scientifiques, journalistes, politiques, et de proposer des pistes pour un meilleur dialogue.

Crise sanitaire, réchauffement climatique, crise de l'énergie… Rarement les scientifiques ont autant été sollicités par les politiques, rarement les politiques ont eu autant besoin des scientifiques et rarement les journalistes – scientifiques en particulier – ont été autant exposés. Mais décider n'est pas le rôle des scientifiques, calculer pas celui des politiques, et répéter la parole des uns comme des autres pas celui des journalistes…

C'est pourquoi six sociétés savantes se sont alliées à l'association des journalistes scientifiques et à la BnF pour proposer cette journée de colloque « Sciences et médias ». Son objectif : tenter de comprendre comment fonctionne cette alliance à trois parfois houleuse et proposer des pistes pour un meilleur dialogue.

Avec la participation de Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue, directrice de recherche au CEA et coprésidente du groupe n°1 du GIEC, Cédric Villani, mathématicien, Cécile Duflot, ex-ministre, directrice générale d'OxfamFrance, Jérôme Fenoglio, directeur du Monde, Irène Frachon, lanceuse d'alerte Médiator, Serge Hercberg, épidémiologiste et nutritionniste, à l'origine du système d'étiquetage Nutri-score, Nicolas Martin, journaliste, animateur et producteur de radio et de télévision

En savoir plus : https://www.bnf.fr/fr/agenda/scientifiques-journalistes-politiques-le-bon-la-brute-le-truand-ou-comment-interagir-au

Désormais l'eau de pluie est devenue impropre à la consommation humaine, polluée par les particules chimiques éternelles jusque dans les endroits les plus reculés du globe, tandis que la fonte des glaciers compromet l'abondance ou la régularité des précipitations. Nous atteignons la limite de l'eau. Bientôt, sinon dès aujourd'hui, les réfugiés de la soif se masseront aux frontières des nations épargnées alors que nous peinons à recycler nos eaux usées. L'or bleu est déjà coté en bourse et les multinationales tentent de se l'approprier au détriment des populations. L'eau, bien matériel de l'humanité ?

Avec : Jérôme Harmand, Jean-Marc Ligny,
Marguerite Imbert
Modération : Nicolas Martin