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Critiques de Nicolas Mitric (102)
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Sirènes et vikings, tome 4 : La vague invisible

BD FANTASY / MYTHOLOGIE.

En somme un projet collectif sympathique pour ne pas dire intéressant, où tout le monde semble mettre du sien pour obtenir une réalisation sympathique pour ne pas dire intéressante... Dans ce tome 4, pour sauver sa fille Tova la mère Lydveig doit enquêter pour le compte du souverain Hardeknud alors qu'elle avait juré de ne jamais suivre la voie tracée par son père enquêteur. Nicolas Mitric affectionne et maitrise bien les retournements de situation, mais l'ambiance est trop connotée SJW et LGBT pour que le récit soit équilibré ! La plaie soit des commissaires culturels obnubilés par la pureté idéologique du moment...
Lien : https://www.portesdumultiver..
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Sept, tome 12 : Sept Dragons

La série « Sept » se devait de consacrer un volume à ces créatures fabuleuses que sont les dragons. C’est chose faite avec ce tome scénarisé par Nicolas Mitric et illustré par Sylvain Guinebaud. Le résultat est intéressant mais pas abouti.



L’histoire proposée par Mitric est très bonne mais je ne l’ai pas trouvée très bien menée. Le point de départ est intéressant et le twist final, même si je ne suis pas très friande de ce genre de rebondissements, est efficace. Mais l’intrigue n’est pas très bien construite, particulièrement la dynamique des rapports entre les personnages. Il faut dire qu’il y a un gros déséquilibre dans le groupe, certains personnages sont quasi-inexistants tandis que 3 d’entre eux sont omniprésents. J’ai également regretté qu’il y ait finalement si peu de scènes avec les dragons.



Le dessin de Guinebaud n’est pas ma tasse de thé. Je n’aime pas le design des personnages. Par contre, je reconnais que la plupart des dragons sont plutôt réussis (je n’ai pas aimé le dernier dragon qui fait penser à Tim curry dans Legend de Ridley Scott mais en moins beau), j’ai particulièrement aimé le dragon marin.



Même s’il ne m’a pas totalement séduite, j’ai tout de même passé un moment agréable avec ce « sept dragons ». Ce tome ne vaut sans doute pas un achat mais mérite un emprunt à la bibliothèque.

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Darryl Ouvremonde

Très beau livre objet que ce nouveau roman d'Olivier Peru ,que j'avais hâte de lire .

Darryl est un ado comme les autres , en apparence seulement car la nuit ,il se faufile à travers une glyphe pour rejoindre l'Outremonde . Dans ce monde il est apprenti journalyste (oui sans i) et participe à l'écriture d'articles avec le grand journaliste Tortup. Mais lors d'une enquête ,ils vont être confrontés à ce qu'il y a de plus sombre et qui pourrait bien bouleverser l'avenir d'Outremonde ....

J'ai adoré ce roman ,déjà parce qu'il est émaillé d'illustrations sublimes ,ensuite parce que l'Outremonde est un monde magique qui fait rêver ! Les poulpiquets sont des êtres qu'on a envie de rencontrer ,ils ont l'air tout droit sortis de l'univers d'Harry Potter . Languetordue est d'ailleurs un de mes personnages préférés. Ensuite l'enquête est prenante et j'ai aimé le côté sombre et inquiétant des limbes et du monde noir ... l'amitié ,l'amour ,le sacrifice ,la différence , la magie ,tous les ingrédients sont réunis pour en faire un super livre de fantasy . Je suis bien contente d'avoir participé à son financement ,ça en valait vraiment la peine .
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Sirènes et vikings, tome 4 : La vague invisible

- J'ai du poisson ! du beau poisson ! Qui c'est que c'est qui veut de mon beau poisson ?

Cette poissonnière n'est autre que Lydveig, fille d'Aasbjorn. Soudain, une tête est jetée au milieu de son étal de poissons… La tête de son paternel ! Qui va encore vouloir acheter ses poissons ? En fait, c'est un faux problème car elle est là pour signaler à la belle poissonnière qu'elle va être emmenée de force, et pour la convaincre d'être coopérante, les nouveaux-venus blessent grièvement son mari qui s'était porté à son secours, et, surtout, menacent de trucider sa gamine si elle ne se plie pas fissa fissa à la loi du plus fort, celle de mâles crapuleux et violents, sans une once de pitié. Mais que lui veut-on ? Son père était ce que les Vikings appelaient un pisteur. Aujourd'hui, nous dirions un enquêteur ou un détective. Un homme brillant reconnu pour son sens de la justice et son efficacité. Il se fait que le roi Hardeknud l'avait chargé de trouver qui avait osé occire son aîné, et fils préféré, héritier du trône. le pisteur ayant échoué dans sa mission puisqu'il avait eu la tête tranchée, probablement par une de ces damnées foutues sirènes (Beurk ! Beurk ! Beurk !) c'est à sa fille de reprendre malgré elle la quête où son paternel avait échoué. Elle n'avait plus de contacts avec son paternel qu'elle détestait depuis deux décennies. Elle a six jours si elle ne tient pas à voir mourir sa fille (et on lui promet que ce ne sera pas sans…).



Critique :



Si vous êtes fan des Vikings et que vous trouvez que c'étaient de chouettes gars, courageux, fiers, nobles… Passez votre chemin car ce scénario ne va pas vous plaire. Vous y découvrirez des brutes sanguinaires, des tyrans qui mangent leur parole plus sûrement que leurs harengs, des lâches… Comment ? Il n'y avait pas de lâches parmi les Vikings ? Je vous aurai prévenus… Passez votre chemin, l'histoire ne va pas vous plaire ! Si cela peut vous consoler, il y en a tout de même un ou deux qui s'en tirent noblement. Mais est-ce que les femmes comptent aussi ? Les féministes se réjouiront de constater que les héros sont en fait des héroïnes laissant aux hommes le soin d'assumer tous les vilains rôles…

Plus que jamais les relations entre humains et sirènes sont détestables. Je ne vous dirai pas qui sont les méchants… Ainsi en a décidé le scénariste, Nicolas Mitric, qui nous offre une enquête quasi policière, une leçon de diplomatie qui aurait pu trouver sa place dans « le Trône de Fer », et des combats avec des éléments déchaînés. Les dessins de Francesco Trifogli et de Maria Francesca Perifano me laissent quelque peu sur ma faim, certains personnages ayant des visages très peu expressifs et des corps très statiques et à peine esquissés. Il y a une jolie mise en couleur d'Aretha Battistutta.



Bref ! Si ce n'est pas un album incontournable, il est tout de même intéressant, surtout par la qualité du scénario sponsorisé par les ligues féministes pour l'extinction totale des individus mâles. C'est l'époque qui veut ça, que les hommes doivent se sentir responsables (coupables diront certaines) de tout ! Si demain un volcan entre en éruption, soyez certain.e.s que la faute rejaillira sur un mec.



Ah, encore un détail : ne vous imaginez pas que les dessins à l'intérieur de la BD sont de la même facture que la fabuleuse couverture due au talent de Josep Homs !

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Sept, tome 12 : Sept Dragons

Ce 5e tome de la saison 2, intitulé "Sept Dragons", est logiquement place sous le signe de l'heroic fantasy...

A la mort de son père le prince Ulydas, jadis banni de la dynastie des Drakonspacci, monte sur le trône de sa famille avec l'intention d'éradiquer les derniers dragons du monde, et il part en quête avec son frère Adamantis, l'Amazone Skanda, le samouraï Xhô et un shaman sans nom, avant d'être rejoint par le reine Freidig et le berserker Thor Wald... C'est ainsi que nous suivons leurs exploits héroïques contre l'Hydre de Lerne, un dragon oriental en flashback, un monstre marin dans une traque océanique qui emprunte au "Moby Dick" d'Herman Melville, un dragon de glace, un dragon de feu et le Jörmungand !

Mais le twist final retourne toute l'histoire qu'on nous a racontée : comme dans moult tome de "La Geste des Chevaliers Dragons" nous ne sommes pas dans l'heroic fantasy, mais dans la dark fantasy ! Difficile de parler d'un récit à chute sans parler de la chute donc sans spoiler, mais ceux qui ont déjà rencontré le personnage de Keyser Söze dans "Usual Suspects" sauront de quoi je parle ^^



J'ai adoré la déconstruction réalisé par Nicolas Mitric de ce qui n'aurait pu être qu'un Monster Hunter à l'européenne, il prend personnages et lecteurs à contre-pied mais il y a vraiment des trucs qui m'ont fait un peu tiquer quand même donc je je n'ai pas pu lâcher les étoiles :

- le principe de la série c'est de mettre 7 personnages en scène, or ici 2 d'entre eux déboulent à quelques pages de la fin donc trop trad pour être exploités

- la dynamique du groupe est réduite puisque si les dialogues « je t'aime moi non plus » entre Ulydas, Adamantis et Skanda sont bien fichus, le samouraï et le shaman ne décroche pas un mot de tout l'album !

- le 7e dragon est à mi-chemin entre le xénomorphe ("Alien") de Ridley Scott et le seigneur démon de de Ridley Scott ("Legend")... WTF ???

- pas fan des dessins comics voire cartoonesques de Sylvain Guinebaud, dans cet album joliment assisté aux couleurs de Sébastien Gérard, pourtant capable de belles choses ici comme ailleurs (les décors et les monstres sont très réussis !)... mais Skanda qui a boobs plus gros que la tête, la reine en armure qui ressemble à un playmobil atteint du Syndrome de Marfan ou Adamantis qui change d'âge d'une planche à l'autre ce n'est pas passé avec moi...
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Kookaburra, tome 4 : Système Ragnarok

Alrs que débute la guerre meurtrière entre l'Alliance et Callystès, Dragan cherche à sauver Brian, le généralissime et enfant de la prophétie. Désormais les 5 enfants sont proches et bientôt la prophétie se réalisera.



Ce tome débute à l'origine du message des étoiles. En Australie il y a 20 000 ans les dieux parlent aux aborigènes et lancent se messages d'alerte. 20 000 ans plus tard c'est la guerre et le destin semble en marche, tout le monde essaie d'en tirer profit.

L'impression du tome précédent se confirme, l'intrigue devient plus complexe. En les différents clan qui tentent des manœuvres plus ou moins sournoises pour se devenir maître de la prophétie et les chausses-trappes du destin, cela risque de s'embrouiller! Ou mal finir!



Crisse laisse le dessin à Mitric. J'apprécie très moyennement les changements de dessinateur en cours de série. On ne retrouve pas le trait sophistiqué et fin de Crisse, et le visages sont parfois fluctuant d'une case à l'autre mais dans l'ensemble ça reste dans le cahier des charges et l'on reconnaît les personnages.
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Sept, tome 12 : Sept Dragons

Il existe sept dragons de part le monde, et Ulydas s'est juré de tous les tuer. Pour cela il s'est entouré de valeureux guerriers et de son frère qu'il espère devenir roi. Ils sont sept et ensemble ils vont traquer jusqu'au dernier de ces êtres légendaires au péril de leur vie.



7 dragons est une bonne histoire fantasy à la base très classique mais avec une fin inattendu que rien ne laisser présager. Cela a été une bonne surprise. Je n'en dis pas plus pour ceux qui aurait l'envie de lire ce tome de la série Sept.

Évidemment comme le veux le principe de la série chaque tome est un one shot mettant en avant 7 personnages. Le scénario est bon mais il aurait largement mérité plusieurs tomes. 65 pages c'est trop peu pour bien développer ce qui laisse souvent au lecteur une frustration de ne mieux connaitre le déroulement de l'intrigue ou l'histoire des personnages.

Prenons l'exemple ici, Ulydas et son frère ont la part belle. L'histoire est très nettement centrée sur Ulydas qui est le héros principal. Les autres personnages ne sont pas très présent. Son frère, l'amazone et le guerrier sans nom ont une importance certaines et sont un peu plus mis en avant que les autre. La reine et Thor wald n'apparaissent même qu'à la fin.

En dehors de ce problème de nombre de pages la série est de belle qualité avec des combat, de bonnes relations entre les personnages et une intrigue de fond intéressante bien que de facture classique.



les dessins sont très réussies. L'apparition de chaque dragon est très bien présenté, c'est vraiment agréable à regarder. C'est dynamique et coloré. Rien à redire.
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L'Ultime Voyage en Alchimie : tome 1

Nicolas Mitric surprend ici avec un premier tome très réussi, qui devrait plaire aux ados comme aux plus grands. On est loin de la sf (Tessa ou Kookaburra), un genre qu'il affectionne particulièrement. Au centre de l'histoire, un jeu, l'Alchimie, mais surtout une quête, pour le personnage principal, qui va bien au-delà d'une simple compétition.
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Sirènes et vikings, tome 4 : La vague invisible

Lydveig vend tranquillement du poisson au marché quand on l'arrache à sa fille pour la forcer à enquêter sur la mort du fils aîné du chef viking.



Un policier au temps des vikings dans un univers fantastique où les sirènes peuvent être des ennemies mortelles. Un très bon opus qui s'épanouit bien malgré le format en tome unique.

Les deux personnages principaux : Lydveig, l'enquêtrice, et Jorund, le fils cadet, ont tous les deux un passé compliqué qui a forgé ce qu'ils sont devenus.

Les dessins sont très agréables. Simple mais efficace.

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Kookaburra Universe, tome 6 : Le serment Da..

Les femmes Dakoids sont enfermées dans un somptueux palais au cœur de la ville. Elles sont heureuses jusqu'au jour où l'une d'entre elle prendra conscience de leur manque de liberté et de la domination totale des mâles Dakoids.



Ce tome reviens sur les secrets du peuple Dakoids, l'un des trois protagonistes de la guerre que se livrent sans relâche dans la série mère Kookaburra. On comprend un peu mieux leur mode de fonctionnement mais aussi le terrible sort qui attend leur race et pourquoi ils avaient tant besoin du chevalier-sorcier.

Au delà des explications pour la série principale nous avons un récit pour la liberté de la femme, les choix malheureux qu'amène l'ignorance et la manipulation. Un scénario bien ficelé mis en avant par les trait précis des frères Peru.
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Kookaburra, Tome 5 : Retour à Terradoes

Dragan, ses amis et ennemis, et les enfants de le prophétie viennent de s'échouer sur une planète glacée. Une planète bien connue de notre space-sniper. La où tout a commencé, tout finira. Ainsi l'a voulu le destin.



Ce tome 5 conclut le premier cycle. Les différents protagonistes se retrouvent tous sur cette planète dans, il faut bien l'avouer, un joyeux bordel. La fin est un peu complexe, on ne comprend pas vraiment toutes les subtilités. Ni les enjeux, ni le but que cherchent les différents personnages, ni vraiment comment ça se termine...

Et autant vous prévenir tout de suite si vous n'avez pas lu la série parallèle, les "kookaburra universe", vous ne comprenez rien du tout! Les références y sont trop nombreuses et pas du tout expliquées.
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Kookaburra, Tome 7 : La perle d'or

Loyeen est revenu sur sa planète d'où sont issus ses ancêtres et on ne peut pas dire qu'il est bien accueilli. Survivre, loin des siens et de ses traditions, lui devient difficile surtout qu'il refuse l'aide des enfants de la prophétie qui comptent sur lui pour quitter Terradoes.

Pendant ce temps là Dragan reprend du poil de la bête et repart au combat.



On continue à suivre Loyeen qui tient le destin des enfants de la prophétie entre ses mains. Littéralement puisque la clef se trouve enfermé dans sa paume.

En parallèle on en apprend un peu plus sur Dragan, notamment quelques brides pour comprendre ce qu'il s'est passé entre Terradoes et ce nouveau cycle. Même si on ne sait toujours pas tout, certains points sont encore très nébuleux.
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Kookaburra, tome 8 : Dernier sang, premier ..

Sur sa planète, Loyeen accepte la mort mais les enfants de la prophétie ne l'entende pas de cette oreille là. Dragan quant à lui s'apprête à replonger dans ses souvenirs tout comme dans la bataille avec le gardien de Terradoes.



Un final explosif donc où se mêle souvenirs et actions. Je regrette que tout ne soit pas toujours clairs et que certains points restent à jamais inexpliqués. Je trouve que c'est un peu tiré par les cheveux à plusieurs moments ou que les explications paraissent bancales. Mais 7 ans après l'avant dernier tome, on peut au moins louer les auteurs de nous donner une fin plutôt que de laisser la série en plan...

Aux dessins c'est Louis qui mène la barque. Un trait plus anguleux et vif mais qui reste bien dans le cahier des charges. On reconnaît bien les personnages. Et la dernière page, l'épilogue du héros, nous est offerte par Crisse, le père de la série. Un bel hommage.
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Sept, tome 12 : Sept Dragons

La lecture de ces sept dragons s’est révélée plutôt intéressante. On est tout de suite plongé au cœur de l’action. Le schéma n’est pas de présenter les différents personnages mais de vivre l’action avec eux et au passage, de faire connaissance avec eux dans l’adversité. Bref, on sort de la logique de la série des sept qui me semblait jusque présent un peu répétitive dans la façon d'amener.



Les dragons sont tous différents selon les lieux (sur terre, sur mer, dans les volcans, sur la glace…). Ils sont plutôt bien dessinés ce qui contraste avec d’autres décors ou personnages. J’ai trouvé le graphisme un peu inégal selon les planches ce qui n’empêchera pas le plaisir de la lecture. En effet, Nicolas Mitric a un véritable talent de scénariste bien rodé depuis la série Kookaburra Universe. On reconnaitra d’ailleurs aisément son style.



J’allais mettre un 4 étoiles jusqu’à la dernière page où l’auteur nous pond une révélation que même le principal intéressé aura du mal à croire. J’aime bien généralement ce genre d’effet mais lorsque c’est bien amené,... ce qui n’est pas le cas en l’espèce. La crédibilité de l’ensemble en perd un sérieux coup. Et puis, c’est difficile de faire des histoires dans l’histoire en multipliant les légendes selon les bourgs visités (ex : pourquoi on ne prend pas de femme sur le navire). Que de maladresses qui auraient pu être facilement évitées. Vraiment dommage car sur le fond, cela vaut son attention.
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Darryl Ouvremonde

Pour ceux qui suivent un peu Facebook, vous avez dû voir il y a quelques temps de cela un participatif ulule sur un roman magnifique tant dans sa conception que ses illustrations. C'est ce roman que nous retrouvons ici grâce aux Editions Michel Lafon.

Avant même de le débuter je n'ai pu m'empêcher de le feuilleter. Autant la couverture est belle, autant l'intérieur est un album de rêves extraordinaires tantôt féeriques tantôt cauchemardesques.

Comment exprimer en quelques mots le voyage que je viens de faire en quelques heures?

Magique? Trop usité, cela gâcherait le potentiel dépaysant et surtout fortement éblouissant de l'univers crée par d'Olivier Peru.

Coloré? Trop fade pour exprimer les nuances de gris des nuages jamais absents et des couleurs des bâtiments plein de vie et de créatures en tous genres comme ce vifbyrd doré brillant comme un sou neuf.

Dynamique? C'est simplifié au possible les scènes d'action, de poursuite, de découverte de nos deux journalystes à la recherche du scoop.

Ce roman recentre à lui tout seul l'émerveillement de l'innocence, la turpitude de la trahison, l'éclat éblouissant d'une amitié naissante face aux épreuves, et surtout, met en avant de façon quasi obsessionnelle une qualité digne des meilleurs : la curiosité.

Ici elle encourage nos héros à partir à l'aventure. Elle les séduit face aux mystères à découvrir. Elle les pousse à avancer lorsque la peur aurait pu les stopper. Elle est le carburant de nos héros face aux rebondissements qu’ils vont croiser. Elle est leur meilleur atout et leur pire ennemi. Je dirais donc qu'elle est à elle seule l'Héroïne incontestée de ce roman.

Aidée en cela par une plume déliée et pleine d'émotions, des personnages attendrissants ou ronchons, un scénario qui nous mène toujours plus loin, plus profond dans l'Ouvremonde. A la recherche des origines de tout. De réponses aussi tout simplement.

Darryl Ryan est un jeune garçon d'une dizaine d'année. Il vit à Montréal avec son frère aîné Sam, depuis la mort de leurs parents.

Darryl est un adolescent particulier. Il peut déceler les Glyphes, ces marques phosphorescentes qui permettent de passer d'un monde à l'autre. Et particulièrement du monde gris qui est le nôtre à l'Ouvremonde.

Ah Ouvremonde, univers empli de merveilleux, de créatures toutes plus surprenantes les unes que les autres et d'une espèce bien particulière : le journalyste.

Non, non, il n'y a pas de fautes. Vous verrez que suivre l'Ouvremonde vous fait parfois mal aux yeux face à l'écriture de certains termes et aux paroles de certains personnages. Mais c'est aussi ce qui fait le charme de cet univers, cela et le mystère qui va se présenter à notre jeune ami, son complice Ocelot et son mentor journalyste Tortup. Un mystère sombre et déroutant qui va les mener bien loin. Vers des secrets et des ennemis forts dangereux et à la réputation hélas jamais usurpée. Vous comprendrez aussi au fil des pages le pourquoi de cette lettre Y si présente en ce monde particulier.

En parallèle nous allons aussi suivre l'histoire d'un autre jeune ado. Il s'appelle Dean Mason. Il vit à Salem, la ville si célèbre pour ces procès de sorcières au 17e siècle. Parfois ses rêves lui montrent Darryl. Parfois ses pas le mènent vers de sombres secrets qui pourraient fort bien l'amener à faire de ses rêves une réalité. A son côté une complice. Une jeune femme sensible au surnaturel et courageuse.

Trois ados curieux, courageux et qui se sont fixés chacun en ce qui le concerne une mission.

Trois ados qui vont nous mener dans des contrées inexploitées de nos rêves et de nos cauchemars. Dans une aventure périlleuse et cependant tellement enthousiasmante que vous aurez du mal à lâcher ce roman malgré ses 568 pages.

D'ailleurs sur ce dernier point un conseil. Faites un peu de musculation avant de le lire, car il est magnifique, vous emporte sur presque 600 pages et ... pèse le poids d’un âne mort pour le lire à bout de bras. Mais quel bonheur de se coller des crampes quand il s'agit de la plume d'Oliver Peru et des aventures de Darryl et Dean.

Elle est aussi ce qui mène le lecteur par le bout du nez et vous conduira je l’espère tout comme moi au coup de cœur.
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Kookaburra, Tome 6 : L'héritier des âmes

Nouveau cycle pour Kookaburra.

Dans les premières pages on revoit la fin du premier cycle. On comprend que ce nouveau se passe après, combien de temps? On se sait pas! D'ailleurs on voit très peu Dragan, on ne comprend pas ce qu'il s'est passé, où il est, ce qu'il fait... Il faudra lire la suite pour savoir. Passé ce côté frustrant nous suivons un nouveau héros. Loyeen. Il vit avec sa tribu en respect avec les traditions ancestrales jusqu'au jour où tout dérape.

Un début honorable pour ce nouveau cycle, on attend la suite pour en savoir plus sur le trou temporel entre cycle un et deux.

Les dessins de Mitric sont bien, j'aime bien les pages dans la tribu de Loyeen.
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Darryl Ouvremonde

J’étais de suite tombée amoureuse de la couverture lors de sa sortie en 2017. Mais n’avais pas franchi le cap de l’achat, c’est chose faite maintenant et je ne regrette pas de mettre enfin lancé dans cette aventure.

Premièrement, les illustrations disséminées tout au long du livre sont magnifiques et ajoutent un effet supplémentaire à l’histoire. On se croirait vraiment dans l’Ouvremonde avec Darryl. La galerie de personnages qui gravitent autour de notre petit journaliste est attachante, sympathique et amusant, en particulier un certain poulpiquet : Languetordue. Avec lui, rires garantis. Un de mes personnages préférés. Je n’oublie pas Dean et Julianne le duo qui fait écho pendant une bonne partie de l’histoire à Darryl et Tortup.

Concernant l’intrigue, j’ai été happé par celle-ci dès les premières pages, ce monde est vraiment original, bourré de détails et d’informations sur la politique en place, l’architecture et la vie dans ce pays parallèle au nôtre. Un vrai dépaysement. Juste un tout petit pincement au cœur pour certains personnages à la fin du récit mais cela ne gâche en rien la lecture. C’est juste que j’aime bien quand tout le monde est heureux.

Pour conclure, ce livre est magnifique aussi bien pour le scénario que pour les illustrations et le travail éditorial fait dessus. Un véritable livre objet que je suis heureuse d’enfin posséder.
Lien : https://la-bibliotheque-du-l..
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Kookaburra Universe, Tome 12 : L'honneur du..

Un scénario habile et judicieux servi par un dessin de qualité. Un récit dynamique et véritablement rythmé où le thème principal est bien l'honneur qu'il soit retrouvé ou bafoué.



A noter qu'il s'agit de la suite directe du premier tome de Kookabura Universe. On va avoir droit à un autre regard sur le mythique Mitch Preko.



Un album qui ravira les fans incontestablement ! On a l'impression que la saga est sans cesse revisitée et part dans des directions insoupçonnées. Les révélations seront en effet tout à fait exceptionnelles. On ne s'ennuiera pas !



Bref, quoi demander de plus que d'avoir un graphisme magistral au service d'un scénario parfaitement maîtrisé.
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Kookaburra Universe, tome 6 : Le serment Da..

Je dois bien avouer que j'ai eu un faible pour le tome 6 signé par les frères Peru à savoir "le serment Dakoïd" où l'on explore le peuple le plus énigmatique de la saga Kookaburra dans une atmosphère plutôt dark mais particulièrement inédite.



Nous aurons droit à de très belles scènes assez intenses. Et côté spectacle, on sera servi ! Le final sera d'ailleurs d'une réussite totale.



C'est avec beaucoup de tristesse que j'ai appris le décès de l'un des frères à seulement 26 ans. Il avait un talent très prometteur de dessinateur. Ce graphisme est tout simplement magnifique avec de superbes décors réalisés tout en finesse. La vie est parfois très injuste.



Cet album restera pour moi un excellent moment de lecture ! C'est sans doute mon préféré de la saga.
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Kookaburra Universe, Tome 12 : L'honneur du..

Dragan a abandonné sa planète de glace pour sauver sa famille d'adoption. Il va désormais le très difficile et sélectif entraînement des space snipers.



Ce tome fait directement suite au kookaburra universe tome 1. On suit ses entraînements, ses doutes, ses forces. C'est un héros charismatique, doué et plein de charme. Le héros parfait quoi. On passe un bon moment même si l'intrigue pourrait manquer un peu de profondeur.

Les dessins sont chouettes, en adéquation avec le contenu.
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