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Citations de Nicolas Zeimet (145)


Un mec bien, c'est un oxymore ma poule
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- Me sors pas cette excuse, Jérôme. Pas à moi, a répliqué Michael sur un ton un peu trop défensif. Tu es un ours, voilà la vérité. Et tu vas finir tout seul dans ta tanière si tu te fous pas un bon coup de pied au cul de temps en temps.
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- Tout part en vrille dans ce village ! Comment vous voulez que je reste calme ?
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La légende avait bâti le mythe, l'inconscient collectif avait fait le reste. Si la Gorge du Diable attirait les curieux, c'est avant tout parce qu'elle leur donnait l'illusion de pimenter l'intolérable fadeur de leur existence. Jalousies, médisances, rancœurs : personne n'avait rien à cacher, ici. La loi du silence était vaine, la liberté de parole était reine. Le consensus, toutefois, prévalait sur un point : mieux valait ne pas trop dévoiler son âme au diable, si on ne voulait pas qu'il s'en empare.
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— Est-ce que j’ai un cancer, nom de Dieu ?
Le toubib s’est laissé tomber sur son tabouret. Pour la première fois depuis le début de notre entretien, il a osé affronter mon regard. Ses mots sont tombés comme une sentence :
— C’est une éventualité, monsieur Dubois. Je suis désolé.
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Quand on passe trop de temps devant des séries télé, on en vient à oublier que ce n’est que pure fiction, et que le monde réel affiche un visage beaucoup plus terne. Les urgences du St Francis Memorial ne faisaient pas exception à la règle. L’accueil de l’hôpital n’avait rien d’un hall de gare survolté, ni d’un défilé de mode où infirmières sexy et médecins charismatiques échangeaient des regards brûlants au détour de couloirs surpeuplés.
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Les premiers signes de sa soif d’amour font déjà vaciller mes équilibres instables.
Fin de l’état de grâce ?
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Quand on me questionne sur les raisons qui m’ont poussé dans cette voie, je sors de mon chapeau un discours bien rodé qui satisfait à coup sûr la curiosité de mes interlocuteurs : je dessine parce que je ne sais rien faire d’autre, c’est aussi simple que cela. En apparence, du moins… Car pour être tout à fait honnête, je crois qu’en m’entourant de personnages d’encre et de papier, je cherche surtout à fuir les êtres de chair et de sang.
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J’aimerais pouvoir dire que je suis chirurgien, ou flic, et qu’à défaut de sauver des vies grâce à ma « capacité », je le fais tous les jours dans le cadre de mon boulot. Mais non. Je suis illustrateur de comics, ces bandes dessinées américaines qu’on trouve sur les rayonnages des boutiques spécialisées et qui mettent en scène des super-héros aux pouvoirs exceptionnels. Je suis sous contrat avec Global Comics, l’un des plus gros éditeurs de la côte Ouest, depuis maintenant deux ans, ce qui fait de moi le plus heureux des hommes.
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Le cable car était toujours à l’arrêt au croisement de Hyde et Vallejo. Je l’ai dépassé sans ralentir et, tout à mes pensées, je n’ai pas fait attention à la circulation.
Au moment où le pare-chocs du taxi a heurté la roue avant de mon vélo, je me demandais encore quel nom j’allais pouvoir donner à l’ignoble créature que je venais d’enfanter.
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On cherche parfois à comprendre par quelle succession de hasards la vie emprunte une voie plutôt qu’une autre, comme s’il fallait une justification à toute chose. Quand je repense à cette journée, je me dis qu’il y avait mille raisons pour que l’accident se produise, et au moins autant pour qu’il ne se produise pas.
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Tout a commencé par une rencontre avec le monstre de Frankenstein.
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Je ne suis pas un héros. Encore moins un super-héros. Non, je ne suis rien de tout cela. Je ne suis qu’un homme, avec ses doutes et ses faiblesses. Un simple mortel. Comme je vais bientôt en faire la douloureuse expérience…
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Le temps aidant, ma faculté est devenue davantage un réflexe qu’un recours.
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J’essaie tous les jours de ne pas m’élever plus haut que le modeste niveau auquel la vie m’a placé. Il y a quatorze ans, j’ai enfermé l’autre moi à double tour, et j’ai jeté la clé – un peu comme si Clark Kent avait rangé Superman au placard. Depuis, chaque seconde de ma vie répond à un code strict, réglé comme de l’horlogerie suisse. Au moindre risque de dérapage, je m’isole et j’attends que ça passe. L’attente peut être longue, parfois.
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Je ne suis pas un héros, ni un super-héros. Je ne mène pas de double vie, Jérôme Dubois le jour, le « Rewinder » la nuit – ou quelque autre sobriquet dont les médias voudraient affubler mon alter ego. Je ne cache pas de super-costume moulant dans la super-cave de mon (super-) appartement sur Russian Hill, pas de gadgets high-tech sous ma ceinture. J’ai déjà du mal à régler mon téléphone portable sur la position vibreur !
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Quand j’y repense… il y a vingt-trois ans déjà ! Enfin, vingt-trois ans dans le monde tel que le commun des mortels le perçoit. Ramené à mon échelle, des centaines d’années se sont écoulées depuis ce matin de juillet 1987 où mon existence a pris cette tournure pour le moins insolite. Mais en qualifiant le reste du monde de simples mortels, je m’accorde déjà beaucoup trop d’importance.
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Je ne suis pas un héros. Encore moins un super-héros.
Je ne suis qu’un homme ordinaire doté d’une faculté extraordinaire.
J’ignore comment c’est arrivé. Je n’ai pas été piqué par une araignée radioactive, ni exposé à des rayons gamma. Je crois que ma faculté a toujours été là, en sommeil. Attendant qu’un événement fortuit vienne la mettre en lumière.
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Un ange passa. Quelques secondes d’incertitude, suspendues entre les mots, que personne n’eut le cœur d’interrompre.

— Shawna va bien, j’en suis sûre, dit finalement Betty Adams en ponctuant sa phrase d’un sourire triste.

— Comment vous le savez ? lâcha Shirley Hoffmann, véhémente.

L’institutrice fit claquer sa langue contre son palais, par réflexe. Elle s’adressa à eux de la même façon qu’elle l’aurait fait avec ses élèves : par un raisonnement simple et sans détours.

— Ses petits chevaux… elle ne les quitte jamais. S’il était arrivé un accident, on l’aurait forcément retrouvée auprès d’eux.

— Ça ne prouve rien. Elle a très bien pu glisser et tomber dans un trou !

— On a trouvé les chevaux au milieu de la piste, dans une cuvette, précisa Logan. En pleine forêt. Aucun risque qu’elle ait pu tomber là-bas !

Nouveau silence. Chacun essayait d’assembler les pièces du puzzle.

— Franchement, j’espère que vous avez raison, soupira Shirley.

— C’est sûr ! fit Cody. Tu verras, demain Shawna viendra jouer à la maison avec Lizzie
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Elle arriva au bureau du shérif un peu avant 22 heures. Elle n’y trouva pas l’effervescence à laquelle elle s’était attendue et s’installa tranquillement à son poste, attendant qu’on vienne lui donner ses instructions. Rien ne se passa pendant environ cinq minutes. Rita commençait à piquer du nez quand une voix qu’elle connaissait bien lui parvint depuis le bureau attenant. Elle jeta un coup d’œil furtif à la porte vitrée, derrière laquelle s’agitait la silhouette courtaude du shérif.
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