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Citations de Olivier Kourilsky (51)


Il y a des jours comme ça. Des jours qui commencent bien et qui se terminent dans le cauchemar. Des jours où on voudrait pouvoir remonter le temps, pas beaucoup, juste de quelques secondes pour changer le cours de la vie.
Je m’appelle Christian Arribeau. Oui, comme les bonbons Haribo. Epargnez-moi les sarcasmes, j’ai eu ma dose.
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Maplède et Leroy recouvrirent leur visage d'un mouchoir, se préparant à recevoir des émanations putrides lors de l'ouverture du cercueil. Comme à son accoutumée, Bergui affichait un calme olympien. Les deux hommes firent sauter le couvercle avec un craquement sinistre.
Aucune odeur désagréable ne parvient à leurs narines.
Les croque-morts s'immobilisèrent. Ils semblaient interloqués. Intrigués, les policiers s'approchèrent et se penchèrent au-dessus de la sépulture.
Le cercueil ne contenait qu'un amas de pierres. (p 28-29)
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Léo commença à préparer son itinéraire pour contrer la surveillance. Pas question de rater son coup une deuxième fois. Et il devait aussi trouver le temps d’ouvrir une deuxième ligne de portable sous un faux nom. Donc utiliser sa collection de papiers trafiqués. Il fallait faire vite s’il voulait arriver à l’heure à la convocation de Marchand !
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GENTILLé.
ça casse pas 3 pattes à un canard mais ça passe le temps. L'intrique n'est pas assez bien tenue, quelques longueurs...
On sent là le début d'une plume qui peut donner quelque chose...
(Auteur) A suivre... pour voir
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Il sentit enfin la main de la jeune fille s’abandonner dans la sienne et sa poitrine se gonfla de bonheur. C’était le moment exquis où les défenses faiblissaient brusquement, où un déclic subtil s’opérait, laissant une ambiance lourde de sensualité s’installer. Il caressa doucement le dos de sa main, effleurant son poignet du bout des doigts. Elle frémit légèrement et, à cet instant, il sut que c’était gagné. Qu’importe si l’ambiance si particulière du Dix, la sangria et musique de jazz qui couvrait le bruit des conversations y étaient pour quelque chose. Il rêvait de ce moment depuis des semaines, et même le crime dont tous les journaux de ce matin faisaient leur première page ne pourrait lui gâter sa joie.
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Il faut que les choses soient simples entre nous. Considérons ce qui s’est passé cette nuit comme une sorte de réaction spontanée aux heures dramatiques que nous avons vécues. Et oublions tout. Pendant la guerre, après un combat ou un bombardement, il peut arriver que l’on ressente un besoin viscéral de faire l’amour après avoir échappé à la mort. C’est un réflexe classique.
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C'est toujours facile de conseiller les autres...
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« Il y a des jours comme ça. Des jours qui commencent bien et qui se terminent dans le cauchemar. Des jours où on voudrait pouvoir remonter le temps, pas beaucoup, juste de quelques secondes pour changer le cours de la vie. »
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Le cœur battant, Le Mexicain tendit l'oreille. Il lui semblait avoir entendu un bruit de feuilles froissées dans les fourrés avoisinants. Sans doute un renard ; beaucoup avaient élu domicile dans le cimetière. Lorsqu'une main se posa sur son bras, il sursauta.
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Tremblant de tous ses membres, il s'engagea dans le tunnel obscur qui le mena au bout d'une vingtaine de mètres au Lebanon Circle, ainsi nommé parce qu'il est surmonté d'un cèdre tricentenaire. L'endroit, un cercle de caveaux régulièrement creusés dans le mur, fermés par de lourdes portes ou condamnés par des plaques de béton, inspira une terreur croissante à Léo, qui résista à l'envie de se signer. Il arriva devant un mausolée dont la porte était entrouverte ! C'est ici que le vampire de Highgate aurait élu domicile dans les années soixante-dix, dans la tombe de Mr Charles Fischer Wace de Camden Road, décédé en 1872. Le nom du mort était encore bien lisible au-dessus. Il se rappela cette anecdote au moment où il réalisa qu'il s'agissait du lieu de son rendez-vous. Le Patron connaissait-il aussi cette histoire de vampire ?
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Léo jeta un coup d'œil à sa montre fluorescente. Enfin, l'heure approchait. Il n'en pouvait plus de cette attente peuplée de bruits bizarres ; le moindre souffle de vent dans les branches des arbres se transformait en gémissement. Les hululements des hiboux le faisaient sursauter. Parfois, il percevait de sinistres craquements à proximité : quelqu'un se dirigeait-il vers lui en marchant sur des branches mortes ? Il alluma sa mini-lampe et consulta le plan du cimetière. L'Egyptian Avenue n'était pas loin. Il traversa les allées sombres, entourées de mausolées, de pierres tombales parfois penchées comme des tours de Pise, de sculptures fantomatiques si parfaites qu'il s'attendait à les voir bouger. Léo arriva devant le portail flanqué de quatre colonnes de style antique qui s'ouvrait sur un long tunnel bordé de tombeaux. Il poussait les portes de l'enfer !
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Sur les flancs d'une colline boisée, face à la mer, l'imposante façade du château de Gwrych s'étendait sur près de cinq cents mètres. Plus bas, un mur de deux kilomètres de long séparait le domaine de la route. Ce château de style médiéval, qui ne comportait pas moins de dix-neuf tours ornées de créneaux et de fenêtres gothiques, comptait cent vingt-huit chambres. Il avait été construit au XIXe siècle, entre 1819 et 1825 par un richissime Anglais, Lloyd Hesketh Bamford-Hesketh, qui l'utilisait comme maison de campagne ! Sa petite-fille Winifred, comtesse de Dundonald, y avait habité avec sa famille, de 1894 jusqu'à sa mort en 1924. Malheureusement, la propriété connut ensuite de multiples infortunes ; elle fut vandalisée à partir de 1985, après une longue période d'ouverture au public. Même l'escalier de cinquante-deux marches en marbre italien, un fleuron architectural, ne résista pas au massacre. Seules demeuraient à présent ces ruines majestueuses, lourdes de mystère et de souvenirs, et de nombreuses photographies de Gwrych à l'époque de sa splendeur.
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Léo aurait été incapable de dire pourquoi, mais il l'avait tout de suite mal senti, cet échange. Peut-être à cause de ce chat noir qui s'était faufilé entre ses jambes au moment où il pénétrait dans l'immeuble décrépit. Car Léo Hernàndez, dit Le Mexicain (surnom donné par ses copains en souvenir des Tontons flingueurs), était cruel, vicieux, sans scrupule, bref, doué de toutes les qualités pour faire un bon truand, mais affreusement superstitieux.
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Il y a des jours comme ça. Des jours qui commencent bien et qui se terminent dans le cauchemar. Des jours où on voudrait pouvoir remonter le temps, pas beaucoup, juste de quelques secondes pour changer le cours de la vie.
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Agnès se laissait caresser avec délices, totalement passive. La bouche et les mains de Lambertin exploraient tous les creux et recoins de son corps avec un mélange d’extrême douceur et de puissance contenue. Décuplées par la fatigue, ses réactions la faisaient frémir de tout son être. Ils n’avaient pas encore échangé un mot.
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Elle n’aimait pas faire attendre les patients. Certains manifestaient déjà une réticence non dissimulée lorsqu’ils réalisaient que le chirurgien était une femme. Autrefois, lorsqu’elle était interne, il n’était pas rare qu’on la prenne pour une infirmière… Bien sûr, pour certains, il était inconcevable qu’une jeune femme soit médecin, encore moins chirurgien ! Mais le mélange de douceur et de force qui émanait d’elle inspirait rapidement confiance aux plus endurcis, et la plupart des malades qu’elle prenait en charge ne voulaient plus voir quelqu’un d’autre.
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Je suis en proie à d’étranges sensations.

La fièvre de l’expédition punitive est retombée, mais je ne ressens aucun remords.
J’ai découvert le plaisir de tuer. De dominer.
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Ce livre offre l’opportunité de mettre en avant les innombrables difficultés engendrées ces dernières années par des lois tatillonnes et des personnels administratifs parfois condescendants, portés au premier rang par la loi HPST et par la création des pôles dont le principal objectif est la gestion financière sans grande considération pour les malades et leurs besoins. Si l’objectif de contrôle des dépenses est évidemment louable, les injonctions paradoxales dont les médecins et le personnel non médical sont la cible vont souvent à l’encontre de l’objectif souhaité.
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Il est plus facile de stimuler des polémiques infondées que de reconnaître que l’on s’est trompé.
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Pas toujours facile de se mettre à la portée des autres quand on ne connaît peut-être pas le prix d’un ticket de métro. Enfin, on allait bien voir à l’usage…
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