AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Olivier Larizza (34)


Ce n’est pas parce que tu ne peux pas percevoir quelque chose que cette chose n’existe pas.
Commenter  J’apprécie          140
- Je ne serai heureux que lorsque je serai un occis mort.
- Ce qui est un pléonasme, repartis-je dans un réflexe d'ancien prof de littérature
- Un occis mort est un pléonasme ?
- Ou une tautologie, comme tu voudras. En tout cas, ce n'est pas un oxymore, si tu m'autorises ce trait d'esprit.
- Comment un occis mort pourrait-il ne pas être un occis mort ?
- Tu confonds le pléonasme et l'oxymore. Un occis vivant est un oxymore. (P.165/166)
Commenter  J’apprécie          90
« E-book, e-monde, e-gnoble ! » Si vous voyez le jeu de mots…
Commenter  J’apprécie          80
« – (…) Tous les jours, dans notre pays, la solitude gagne du terrain et les inégalités sociales se creusent. Et tu sais pourquoi ?(...) Parce qu'il y a de plus en plus de gens qui écrivent. Untel rédige un roman, untel pond des poèmes, un autre tient un blog... C'est une vraie épidémie. Tout le monde veut son quart d'heure de gloire. D'après un sondage, plus de onze millions de Français ont un manuscrit dans leurs tiroirs. (…) Et cinq millions se confessent dans un journal intime. Avec Internet et les possibilités d'autoédition, n'importe quel scribouillard se prend pour Bernard Werber. (…) Et voilà comment le nombre de pauvres célibataires, ou de célibataires pauvres, explose. (…) Les gens se lancent à corps perdus dans l'écriture, donc ils s'appauvrissent, donc ils optent pour le célibat. (…) Sans parler du fait qu'un écrivain ne fait plus rêver les foules ! Qui se sent prêt aujourd'hui à sacrifier une vie normale pour les névroses quotidienne d'un auteur? »
Commenter  J’apprécie          60
Vous savez, les livres, c’est comme les enfants : le plus difficile ce n’est pas de les faire, c’est de les élever. Je n’ai plus écrit aucun des bouquins que j’ai publiés par la suite, mais je les ai tous reconnus et j’ai assuré leur promotion de bout en bout, en bon père de famille. Vous voyez, tout le mérite me revient finalement.

Commenter  J’apprécie          50
Ecrirai-je encore, se demande souvent Umberto Eco, si on me disait que demain une catastrophe cosmique allait détruire l'univers, si bien que personne ne pourrait lire demain ce que j'écris aujourd'hui ? Au premier abord, la réponse est non. Pourquoi écrire si personne ne peut me lire ? Ensuite, la réponse est oui, mais uniquement parce que je nourris l'espoir désespéré que, dans la catastrophe des galaxies, une étoile survivra, et que demain, quelqu'un pourra déchiffrer mes signes.
Commenter  J’apprécie          50
"- Je ne serai heureux que lorsque je serai un occis mort.
- Ce qui est un pléonasme, repartis-je dans un réflexe d'ancien prof de littérature
- Un occis mort est un pléonasme ?
- Ou une tautologie, comme tu voudras. En tout cas, ce n'est pas un oxymore, si tu m'autorises ce trait d'esprit.
- Comment un occis mort pourrait-il ne pas être un occis mort ?
- Tu confonds le pléonasme et l'oxymore. Un occis vivant est un oxymore." (P.165/166)
Commenter  J’apprécie          40
Quand j’étais pauvre, on me reprochait mon caractère de cochon ; dès que j’ai connu le succès, on m’a trouvé de la personnalité !
Commenter  J’apprécie          40
Il avait pointé sur lui un doigt autoritaire en le sommant : « Obtempère ! » L’élève lui avait rétorqué : « Nique ta mère ! » Et lui avait cassé la gueule.
Commenter  J’apprécie          40
"Le génie est ravalé au rang d'un simple blogueur. Léon Tolstoï ou Katherine Pancol sont identiques, inclus dans le même objet. L'écran est ... communiste ! Tout le monde y est logé à la même enseigne [...]. " Beigbeder (il le cite encore !!)
Commenter  J’apprécie          40
Parfois vous rencontrez quelqu’un et vous accrochez toute de suite : la présence de l’autre vous est agréable, naturelle, comme si vous l’aviez côtoyer toute votre vie. Vos rapports sont simples et détendus. Son nom et son visage se gravent dans votre cœur.
Commenter  J’apprécie          30
« Afin de prendre un peu de hauteur, je monte au dernier étage : les livres. Mais au rayon Romans, je tombe nez à nez avec trois liseuses, ces appareils barbares qui envahissent la république des lettres. La Fnac a baptisé le sien Kobo, du nom d'un grand guerrier primitif aux yeux cruels, c'est tout dire. En revanche, la librairie en ligne Amazon, homonyme de ces guerrières à cheval et aux seins nus qui sévissaient dans la jungle, a fait dans la dentelle en appelant sa liseuse Kindle : c'est joli, ça sonne comme les clochettes des rennes du Père Noël. (…) À côté des trois liseuses au garde-à-vous sur leur présentoir de métal, s'empilent de beaux romans de papier brillants et bariolés. Ces têtes de gondole ont quand même une autre tronche que le Kobo ! Grise mine et aussi sexy qu'un glaçon... »
Commenter  J’apprécie          30
Grâce à la télévision, je suis devenu riche et célèbre, aussi ai-je pu employer des Nègres. Mais des vrais Nègres, comme Alexandre Dumas : des Antillais ! Cela me semblait alors logique puisque j’envisageais de me lancer dans le roman noir.
Commenter  J’apprécie          30
Certains lecteurs qui viennent à mon stand converser avec moi s’excusent par crainte de m’ennuyer avec leurs propos ; mon Dieu, s’ils savaient comme je suis blindé ! Quant à savoir comment les intéresser eux et concevoir un livre qui les emballerait, franchement je donne ma langue au chat !
Commenter  J’apprécie          30
- Ne me dites pas que vous avez pris ça au pied de la lettre ! S’énerva-t-il. C’était de l’humour noir, évidemment ! J’ironisais sur le désastre….
- Mais vous n’avez pas écrit LOL à la fin de votre mail ?
- LOL ? Quoi LOL ? C’est quoi ce truc ?
Fossé générationnel. Je m’excusai de l’avoir dérangé et laissai mon éditeur sexagénaire à ses occupations.
Commenter  J’apprécie          30
- Je ne serai heureux que lorsque je serai un occis mort.
- Ce qui est un pléonasme, repartis-je dans un réflexe d'ancien prof de littérature
- Un occis mort est un pléonasme ?
- Ou une tautologie, comme tu voudras. En tout cas, ce n'est pas un oxymore, si tu m'autorises ce trait d'esprit.
- Comment un occis mort pourrait-il ne pas être un occis mort ?
- Tu confonds le pléonasme et l'oxymore. Un occis vivant est un oxymore."
Commenter  J’apprécie          30
"Et Frédéric Beigbeder de s'émouvoir : " Un roman se méritait : tant qu'il n'était pas disponible en ligne, il exigeait de nous des efforts physiques. Il fallait sortir de chez soi pour aller le choisir dans un lieu rempli de rêveurs esseulés, puis faire la queue pour l'acheter, se forcer à sourire à des inconnus atteints de la même maladie, avant de le transporter dans ses mains ou sa poche jusqu'à son domicile, en métro ou sur la plage. Le roman de papier était ce tour de magie capable de changer un asocial en mondain, puis à nouveau en anachorète, en le contraignant à rester un instant - oh ! pas très longtemps, mais un peu tout de même - coincé face à lui-même [...] Les pages lues sur papier étaient une conquête, lire c'était déchiffrer un univers, comme un explorateur ou un alpiniste du cerveau humain. La lecture sur papier était davantage qu'une distraction, c'était une victoire !"."
Commenter  J’apprécie          30
Le livre est comme la cuillère, le marteau, la roue ou le ciseau. Une fois que vous les avez inventés, vous ne pouvez pas faire mieux. Vous ne pouvez pas faire une cuillère qui soit mieux qu'une cuillère.
Commenter  J’apprécie          30
Il n'est pas certain, loin s'en faut, que le numérique constitue une avancée culturelle, écologique, économique et symbolique par rapport au papier. (…) Le livre numérique ne remplacera jamais complètement le livre papier, ou bien cela prendra plusieurs générations quand il n'a fallu que quelques années pour les autres industries culturelles. 
Commenter  J’apprécie          30
Ce livre est juste PARFAIT. C'est rare que je pleure, que je ris ou bien même que j'ai peur en lisant un livre. Que personne ne me traite de froussarde, mais en lisant ce génialissime livre, j'eu peur. C'est un chef-d'œuvre hors du commun ! Bravo à l'auteur. :) Je conseille cet ouvrage aux jeunes, et même aux plus vieux, ce livre n'a pas vraiment de limites d'âge.
Commenter  J’apprécie          20



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Olivier Larizza (137)Voir plus

Quiz Voir plus

Auteurs classiques de la SF pour les pas si nuls

Qui a écrit la série des robots ?

Jules Verne
Isaac Asimov
Karel Capek
Arthur C Clarke

10 questions
1720 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fiction , sfffCréer un quiz sur cet auteur

{* *}