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Citations de Olivier Larizza (34)


Le livre a ses raisons que la raison ne livre pas : il sécrète des affects et des fantasmes particuliers.
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Notre présence sur Terre et dans cette aventure relève à la fois du hasard et d'une nécessité qui nous dépasse et qui poursuit son chemin depuis le commencement. Bien des mystères peuplent ce monde, bien des secrets le hantent. La seule chose que je sache avec certitude, Gustave, c'est que l'on peut faire comme ces étoiles là-haut. On ne sait pas où l'on va ni d'où l'on vient, mais on peut briller. Alors brille ! Et que ta lumière donne beaucoup de joie aux autres ! Qu'elle éclaire les nuits sombres de l'avenir...
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Dans nos cerveaux ribote un peuple de Démons.
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On annonce parfois la mort du livre du fait de l'arrivée des nouvelles technologies - comment appréhender en effet ces nouvelles forment de lecture sur écran, qui intègrent à l'occasion l'interactivité? Le livre sur format papier est-il vraiment menacé de disparition? Mais qu'est-ce qui le ferait mourir, lui qui, plusieurs fois millénaires, est la base de notre civilisation ?



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Ce n’est pas parce que tu ne peux pas percevoir quelque chose que cette chose n’existe pas.
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Parfois vous rencontrez quelqu’un et vous accrochez toute de suite : la présence de l’autre vous est agréable, naturelle, comme si vous l’aviez côtoyer toute votre vie. Vos rapports sont simples et détendus. Son nom et son visage se gravent dans votre cœur.
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"- Je ne serai heureux que lorsque je serai un occis mort.
- Ce qui est un pléonasme, repartis-je dans un réflexe d'ancien prof de littérature
- Un occis mort est un pléonasme ?
- Ou une tautologie, comme tu voudras. En tout cas, ce n'est pas un oxymore, si tu m'autorises ce trait d'esprit.
- Comment un occis mort pourrait-il ne pas être un occis mort ?
- Tu confonds le pléonasme et l'oxymore. Un occis vivant est un oxymore." (P.165/166)
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Ce livre est juste PARFAIT. C'est rare que je pleure, que je ris ou bien même que j'ai peur en lisant un livre. Que personne ne me traite de froussarde, mais en lisant ce génialissime livre, j'eu peur. C'est un chef-d'œuvre hors du commun ! Bravo à l'auteur. :) Je conseille cet ouvrage aux jeunes, et même aux plus vieux, ce livre n'a pas vraiment de limites d'âge.
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Ce jour de Noël sans trêve il m'a dit: "L'amitié est un des grands bienfaits et des grands secours de ce monde."
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« – (…) Tous les jours, dans notre pays, la solitude gagne du terrain et les inégalités sociales se creusent. Et tu sais pourquoi ?(...) Parce qu'il y a de plus en plus de gens qui écrivent. Untel rédige un roman, untel pond des poèmes, un autre tient un blog... C'est une vraie épidémie. Tout le monde veut son quart d'heure de gloire. D'après un sondage, plus de onze millions de Français ont un manuscrit dans leurs tiroirs. (…) Et cinq millions se confessent dans un journal intime. Avec Internet et les possibilités d'autoédition, n'importe quel scribouillard se prend pour Bernard Werber. (…) Et voilà comment le nombre de pauvres célibataires, ou de célibataires pauvres, explose. (…) Les gens se lancent à corps perdus dans l'écriture, donc ils s'appauvrissent, donc ils optent pour le célibat. (…) Sans parler du fait qu'un écrivain ne fait plus rêver les foules ! Qui se sent prêt aujourd'hui à sacrifier une vie normale pour les névroses quotidienne d'un auteur? »
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« Afin de prendre un peu de hauteur, je monte au dernier étage : les livres. Mais au rayon Romans, je tombe nez à nez avec trois liseuses, ces appareils barbares qui envahissent la république des lettres. La Fnac a baptisé le sien Kobo, du nom d'un grand guerrier primitif aux yeux cruels, c'est tout dire. En revanche, la librairie en ligne Amazon, homonyme de ces guerrières à cheval et aux seins nus qui sévissaient dans la jungle, a fait dans la dentelle en appelant sa liseuse Kindle : c'est joli, ça sonne comme les clochettes des rennes du Père Noël. (…) À côté des trois liseuses au garde-à-vous sur leur présentoir de métal, s'empilent de beaux romans de papier brillants et bariolés. Ces têtes de gondole ont quand même une autre tronche que le Kobo ! Grise mine et aussi sexy qu'un glaçon... »
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« E-book, e-monde, e-gnoble ! » Si vous voyez le jeu de mots…
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Houellebecq, c’est de l’écume médiatique qu’on prend pour du corail littéraire. Ses traces sur la page seront, comme sur une plage, bientôt effacées par la nouvelle vague. Enfin, je dis cela surtout parce que je suis jaloux à en crever !
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Quand j’étais pauvre, on me reprochait mon caractère de cochon ; dès que j’ai connu le succès, on m’a trouvé de la personnalité !
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Vous savez, les livres, c’est comme les enfants : le plus difficile ce n’est pas de les faire, c’est de les élever. Je n’ai plus écrit aucun des bouquins que j’ai publiés par la suite, mais je les ai tous reconnus et j’ai assuré leur promotion de bout en bout, en bon père de famille. Vous voyez, tout le mérite me revient finalement.

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Grâce à la télévision, je suis devenu riche et célèbre, aussi ai-je pu employer des Nègres. Mais des vrais Nègres, comme Alexandre Dumas : des Antillais ! Cela me semblait alors logique puisque j’envisageais de me lancer dans le roman noir.
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Alors que nous longeons un champ où paissent des moutons, il me vient cette réflexion inspirée de Schopenhauer : la pierre angulaire de toute réalité est une volonté cosmique aussi aveuglante que contingente, dont l’univers connaissable n’est que le reflet phénoménal…
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Certains lecteurs qui viennent à mon stand converser avec moi s’excusent par crainte de m’ennuyer avec leurs propos ; mon Dieu, s’ils savaient comme je suis blindé ! Quant à savoir comment les intéresser eux et concevoir un livre qui les emballerait, franchement je donne ma langue au chat !
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Il avait pointé sur lui un doigt autoritaire en le sommant : « Obtempère ! » L’élève lui avait rétorqué : « Nique ta mère ! » Et lui avait cassé la gueule.
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- Ne me dites pas que vous avez pris ça au pied de la lettre ! S’énerva-t-il. C’était de l’humour noir, évidemment ! J’ironisais sur le désastre….
- Mais vous n’avez pas écrit LOL à la fin de votre mail ?
- LOL ? Quoi LOL ? C’est quoi ce truc ?
Fossé générationnel. Je m’excusai de l’avoir dérangé et laissai mon éditeur sexagénaire à ses occupations.
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