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Citations de Olivier Larizza (34)


Houellebecq, c’est de l’écume médiatique qu’on prend pour du corail littéraire. Ses traces sur la page seront, comme sur une plage, bientôt effacées par la nouvelle vague. Enfin, je dis cela surtout parce que je suis jaloux à en crever !
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Alors que nous longeons un champ où paissent des moutons, il me vient cette réflexion inspirée de Schopenhauer : la pierre angulaire de toute réalité est une volonté cosmique aussi aveuglante que contingente, dont l’univers connaissable n’est que le reflet phénoménal…
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Or le vertige de la virtualité est ce qui caractérise les utopies : elles sont virtuelles et elles sont vertigineuses par les promesses qu'elles font, les espoirs qu'elles prodiguent. Leur seule limite est l'idéal. Elles absorbent aussi angoisses et frustrations jusqu'à nous abstraire de la réalité concrète; ne dit-on pas que l'on va sur Internet, comme si l'on embarquait pour un autre monde, l'espace de tous les possibles ? 
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Mais la movida ne dure qu’un temps, nous enseignent aussi les romans- qui ne sont du reste qu’un pâle reflet de la vie. Jamais ils ne savent décrire le point d’incandescence que les amants atteignent dans la bouche de la chambre, quand le temps abonde comme un lys, que les lignes chavirent en micas vers les effluves de forêt…Les romans brodent autour de cette phosphorescence des corps & autour de l’humour qui souvent y prélude
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Dans nos cerveaux ribote un peuple de Démons.
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On annonce parfois la mort du livre du fait de l'arrivée des nouvelles technologies - comment appréhender en effet ces nouvelles forment de lecture sur écran, qui intègrent à l'occasion l'interactivité? Le livre sur format papier est-il vraiment menacé de disparition? Mais qu'est-ce qui le ferait mourir, lui qui, plusieurs fois millénaires, est la base de notre civilisation ?



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Lapin se tenait debout sur le ponton enjambant la petite rivière qui serpentait près du refuge de Tigre. La nuit se berçait du chant audacieux des grillons. La pluie n'était plus tombée depuis des jours, et la surface du ruisseau semblait un miroir bleu serein, serti d'une opale ou d'une belle pièce d'or. Oui, se disait Lapin en poète, la lune est un mensonge aux allures de trésor.
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Le livre a ses raisons que la raison ne livre pas : il sécrète des affects et des fantasmes particuliers.
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Notre présence sur Terre et dans cette aventure relève à la fois du hasard et d'une nécessité qui nous dépasse et qui poursuit son chemin depuis le commencement. Bien des mystères peuplent ce monde, bien des secrets le hantent. La seule chose que je sache avec certitude, Gustave, c'est que l'on peut faire comme ces étoiles là-haut. On ne sait pas où l'on va ni d'où l'on vient, mais on peut briller. Alors brille ! Et que ta lumière donne beaucoup de joie aux autres ! Qu'elle éclaire les nuits sombres de l'avenir...
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Ce jour de Noël sans trêve il m'a dit: "L'amitié est un des grands bienfaits et des grands secours de ce monde."
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Ce qui tuerait le livre c'est pas l'e-book mais l'exode, la migration des talents vers d'autres formes d'expression multimédia et on plus textuelles. Alors l'écriture littéraire, à l'instar de la lecture classique, se raréfierait. Les dinosaures, qui ne galvauderaient leur plume pour rien au monde, s'éteindraient lentement. A leur place, les pseudo-écrivains pulluleraient qui ne seraient plus que des faiseurs, des fournisseurs d'un produit light formaté selon les standards de la télé-consommation, des gribouilleurs du dimanche inaptes à restaurer l'exigence, l'intransigeance de l'artiste qu'inféode sa seule inspiration et qui refuse les compromissions fébriles de la modernité.
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Pareillement, combien de fois succombe-t-on à la tentation d'acheter une édition de poche d'un roman dont on sait qu'il appartient au domaine public et qu'il est donc accessible gratuitement sur Internet, voire que l'on connaît déjà très bien?
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Au cours des prochaines décennies, ce n'est plus un format singulier mais une offre multiple qui, selon Yves Moulin, serait davantage encline à satisfaire la demande. En effet, derrière le format unique se cache une agglomération de plusieurs services, parmi lesquels: l'écriture (par l'auteur), la sélection et la conrrection (par l'éditeur), la mise en page (par le maquettiste), la mise en papier (par l'imprimeur), la diffusion aux officines (par le diffuseur), la distribution (par le distributeur) et la vente au public (par le libraire). Soit sept services fondamentaux. La demande de texte pourrait alors se décomposer en l'achat de ces différents services, selon le prix que voudra mettre l'acheteur et l'usage qu'il compte faire du produit. On proposera ainsi une sorte de "livre à la carte" dont le menu dépendra des services choisis. L'offre minimale consisterait en deux services essentiels: l'écriture et la sélection correction, par le biais d'une plateforme de téléchargement mise à disposition par l'éditeur, pour une lecture nomade. Une offre intermédiaire pourrait consister en l'achat de trois services: l'écriture, la sélection correction et la mise en page pour un téléchargement d'un texte agréable à lire sur un écran ou sur papier après un tirage sur une imprimante personnelle ou, si l'on souhaite un meilleur confort de consultation, sur une machine proposant une reliure standard. Une offre haut de gamme consisterait en l'achat des sept services dans librairie physique ou virtuelle, c'est-à-dire d'un livre similaire aux ouvrages actuels. Dans cette hypothèse, le livre, fabriqué grâce à la technologie numérique, s'affranchirait de la dictature des économies d'échelle - l'impression numérique permettant une sortie en petit nombre sans entraîner des coût exorbitants - et bénéficierait d'économies de variété. Les consommateurs choisissant cette option attendraient probablement un objet de haute qualité (couverture, reliure, graphisme, papier) équivalant à un produit de luxe, c'est-à-dire à un bien dont le prix élevé peut le rendre plus désirable par un effet de snobisme. Il semble que les éditeurs n'aient, pour le moment, pas du tout anticipé cette possibilité.
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En somme et pour l'instant, la liseuse peut être une solution d'appoint, de circonstance, voire "un ornement de bureau" (a desk ornament), ironise un internaute. Peut-être cet échec provisoire tient-il au fait que l'on a tenté de transposer dans un nouveau modèle, le numérique, ce qui constitue un absolu dans l'ancien; on devrait au contraire voir les choses différemment en partant de l'hypothèse, certes contestable, que l'objet de l'édition n'est pas le livre mais le texte.
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