Marie de Hennezel, figure éminente de la psychologie clinique et du bien vieillir, offre une vision audacieuse et profonde sur le vieillissement dans ses entretiens avec le journaliste
Olivier le Naire dans son nouvel ouvrage "L'éclaireuse" aux éditions
Actes Sud. Au-delà de son parcours hors norme, elle partage intimement ses choix de vie, ses convictions et ses engagements, offrant un éclairage unique sur la troisième partie de nos vies.
Refusant la résignation face au traitement réservé aux personnes âgées, elle propose des solutions novatrices pour donner un sens à cette phase de l'existence. Son plaidoyer contre l'inaction de l'État en faveur des nouvelles formes de solidarité résonne avec force. Elle met en garde contre les risques de l'aide active à mourir, soulignant des alternatives méconnues pour une fin de vie digne et apaisée.
Alors que la population vieillit, ses réflexions prennent une importance cruciale. Son témoignage inspire une réflexion individuelle et collective sur nos aspirations futures. En 2030, un Français sur trois aura plus de soixante ans, un changement sociétal majeur qui appelle à une révision de nos politiques et de nos mentalités. En nous invitant à penser avec lucidité et sérénité,
Marie de Hennezel nous guide vers un nouvel horizon de compréhension et d'action face au défi du vieillissement.
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C'est bien, la communication mais la relation relève d'autre chose.C'est partager, ressentir, vivre dans une certaine ambiance, se voir, se toucher, s' écouter, se recentrer, et le repas favorise cette communication. Voilà comment s' est créé la relation humaine à travers les âges, et comment aujourd'hui celle-ci est en train de voler en éclats. (p.84 / Babel, mars 2016)
La terre a existé des milliards d'années avant que cette vie n'y apparaisse et, si l'on ramène l'existence de notre planète à une journée, l'homme ne l'occupe que depuis trois minutes ! La Vie sur Terre représente un tel miracle que cela n'a aucun prix. Or, hélas, dans le système qui est le nôtre, ce qui n'a pas de prix est censé ne pas avoir de valeur. (p. 101)
L'utopie, ce n'est pas l'irréalisable mais l'irréalisé, soutenait le naturaliste et humaniste Théodore Monod.
[OLN] On peut voir ce colibri comme un sage, mais aussi comme un orgueilleux, un moralisateur...
[PR] On peut effectivement considérer son côté moralisateur mais, quand le feu se déclare, chacun doit s'y mettre. J'ai vu des incendies : dès que l'alerte est lancée, tout le monde court prendre son seau, verse de l'eau, aide à sauver ce qui peut l'être. Si, face à l'urgence de notre planète en flammes, chacun tentait d'éteindre le feu en engageant sa propre vie, cela changerait le monde.
Je viens de finir ce livre offert par mes enfants , livre écrit par un grand philosophe et d'un réalisme qui nous oblige a réfléchir sur l'avenir .Cet homme paisible, et pourtant combatif , qui a su s'intégrer dans notre pays malgré les blessures d'une guerre inutile , d'une religion différente , nous révèle combien il est absurde de courir après plus de modernité et toujours plus de soif d'argent, de gadgets inutiles alors que la nature, si vous ne la détruisez pas ,vous offre généreusement ce dont vous avez besoin .Seulement voilà, il y a les lobbys derrière qui poussent à la consommation , les supers ceci et cela qui enrichissent les actionnaires, et étouffent tous les petits paysans et les petits commerces ,L'Europe avec ses normes absurdes etc...... qui obligent certains petits artisans a fermer leurs portes et favorisent la délocalisation . Nous sommes un pays riche avec une terre fertile , pourtant si nous n'y prenons garde tout peut disparaître dans les décennies à venir a cause de l'appétit insatiable de tous ces trusts qui dirigent notre monde actuellement . c'est pourquoi j'ai pris tant de plaisir à lire ce livre qui dégage tant de sagesse ,vous rend serein et vous redonne .espoir .
On pourrait pourtant s'attaquer aux racines du mal en commençant par apprendre aux élèves à se montrer généreux les uns envers les autres
Mon premier livre de Pierre Rabhi. Un parcours pour le moins atypique.
Une façon de vivre simple et proche de la nature qui séduit (mais est-ce possible de passer à l'échelle ?). Des idées simples et de bons sens (pas forcément très originales). Un dialogue intéressant sans langue de bois (et plutôt à connotation pessimiste) mais qui ne donne pas de leçon.
Je suis toujours étonné de voir que les enfants d'aujourd'hui participent de moins en moins (au repas), à ce beau moment où l'on se nourrit ensemble. Ils sont en général devant leur ordinateur, outil censé nous socialiser et qui, en fait, nous désocialise parce qu'on confond communication et relation. C'est bien, la communication, mais la relation relève d'autre chose. C'est partager, ressentir, vivre dans une certaine ambiance, se voir, se toucher, s'écouter, se recentrer, et le repas favorise cette communion. Voilà comment s'est créée la relation humaine à travers les âges.
La notion de travail dissimulé peut d'ailleurs être élargie aux techniques de l'information et de la communication, puisqu'en mettant sur la place publique -le plus souvent malgré nous - nos données personnelles qui font la fortune de Facebook, de Google et des entreprises qui achètent très cher ces informations, nous participons tous à la création d'une valeur ajoutée représentant des milliards de dollars, et cela, sans jamais toucher le moindre euro. Entretien avec Cynthia Fleury - P53
L'essentiel est de boire des vins avec lesquels on se sent bien. C'est en tout cas la voie que j'ai choisie.
Antonin Coulon, jeune viticulteur Bio à Châteauneuf du Pape