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Critiques de Olivier Thomas (56)
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Dos à la mer, tome 1 : Ouest

De la violence à tous les étages, des trafics de partout, un monde assez dur, ...

Le tout avec un personnage neutre qui subit les histoires...y compris dans la relation avec ses proches ....

C'est pas mal fait, ça donne à réfléchir, ça donne envie de continuer ....
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Dos à la mer, tome 1 : Ouest

Intéressante association réunissant Olivier Berlion, Olivier Thomas, Bruno Pradelle et Antonin Varenne, dont c'est d'ailleurs une première.



L'intrigue met en scène deux personnages totalement opposés et qui vont faire route commune.



Henri mène une vie simple et morne en tant que soudeur sur un chantier naval. Sous ses allures d'ours bourru se devinent de profondes blessures liées à son enfance et qui limite sa vie sociale.



Vieux garçon, il déjeune depuis vingt ans dans le même bistrot, à la même table et écoutant les mêmes blagues pourries des habitués.



C'est dans ce cadre qu'il rencontre Natacha, jeune terroriste recherchée par l’ETA et qui travaille depuis peu pour le milieu.



A l'opposé d'Henri, elle cache, sous ses dehors fragiles et effacés, une femme forte et rebelle, prête à se battre pour arriver à ses fins.



Suite à une machination destiné à lui faire porter le chapeau à propos d'un accident lié à une mauvaise soudure, Henri est suspendu et son monde précaire s'écroule. Face à des tueurs, il se retrouve dos au mur (enfin à la mer), et il propose alors son aide à Natacha dans sa fuite.



La profondeur des personnages compensent le scénario un peu mince sur ce premier tome.



S'ajoute à cela le travail minutieux de Bruno Pradelle dont la mise en couleur ajoute au réalisme de l'action et rend bien l’ambiance noire.



Au final, c'est une œuvre intéressante que s'arracheront surement les fans des auteurs.



Quant à moi, bien que je sois très curieux de connaître la suite de la cavale d'Henri et Natacha, le prix assez élevé de la bande dessiné (environ 15 euros) me fait sérieusement hésiter.
Lien : http://lombredeskarnsha.blog..
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Dos à la mer, tome 1 : Ouest

Tout d'abord, merci à Babelio et aux éditions Atmosphères, qui m'ont permis de découvrir cette bande dessinée policière. En faire une critique n'est pas évident pour moi, car je ne suis pas du tout une habituée de ce genre, et je risque de ne pas être très objective.



Déjà, l'histoire. Henri est soudeur dans un chantier naval. Un homme apparemment sans problèmes, qui mène une petite vie tranquille et visiblement monotone. Un jour où il déjeune dans son resto habituel, il se retrouve à côté d'un étrange couple : un homme vulgaire et une femme. Lorsque l'homme gifle la femme, Henri ne peut s'empêcher d'intervenir. Ces deux personnages sont en fait des malfrats liés à une sombre histoire de drogue, et la fille essaie d'échapper aux assauts continuels de son misérable compagnon en s'enfuyant avec la marchandise. Un concours de circonstances malheureuses vont amener Henri à l'accompagner dans sa fuite. Fin du tome 1.



Il s'agit pour moi d'une banale histoire de drogue, avec tous les meurtres et méfaits qui l'accompagnent en général. Je n'ai pas vu dans ce premier tome le moindre indice qui laisse présager une grande intrigue dans la suite, et en refermant ce livre, je n'ai pas du tout eu envie d'ouvrir le 2e tome. L'histoire est certainement beaucoup plus profonde que ne le laisse paraître ce début, mais il manque ce petit quelque chose qui fait qu'on a envie de s'y plonger.



Concernant le graphisme, je reconnais bien évidemment un talent certain à Olivier Thomas, simplement ce ne sont pas le genre de dessins qui m'interpellent. Je les trouve trop lisses, sans caractère, la fille qui est décrite comme jolie dans le scénario ne l'est pas. Par contre, les couleurs, l'ambiance générale des dessins retranscrivent bien l'atmosphère de l'histoire.



La photogravure et l'album en lui-même sont parfaits, cette bande dessinée est un bel objet.



En résumé, une histoire qui ne m'a pas touchée, ni par le scénario, ni par les dessins. J'espère sincèrement que les amateurs du genre y trouveront l'intérêt que je n'y ai pas trouvé.
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Dos à la mer, tome 1 : Ouest

Ce premier tome de Dos à la mer présente une trame assez classique.
Lien : http://www.bdgest.com/critiq..
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Dos à la mer, tome 1 : Ouest

C'est l'histoire d'un brave soudeur des chantiers de Saint-Nazaire embarqué dans une fuite vers le sud pour accompagner une fille en cavale suite à trafic de drogue et relations avec l'ETA.



Le scénario bien usé aurait pu être sauvé par le dessin mais celui-ci, hormis pour les ponts et les sites industriels ne crève pas le papier. Tous les visages sont d'une tristesse infinie même celui de la fille dont on pourrait croire en lisant le texte qu'elle est jolie.



On a quelques meurtres plutôt saignants mais pas vraiment de suspense, même si le dénouement ne doit intervenir que dans le tome 2.



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Dos à la mer, tome 1 : Ouest

A prendre des BD au hasard dans les bacs de ma petite bibliothèque, il fallait bien qu'un jour je sois déçue... et ce jour est arrivé.

C'est premier tome, et je n'ai pas envie d'en lire la suite.

Je me suis trouvé parachutée au milieu d'une histoire sans comprendre qui était qui et pourquoi il agissait ainsi.

Et le dessin, ne m'a que moyennement plu.

Donc rien pour que j'y retourne.
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Dos à la mer, tome 1 : Ouest

Cette BD a un beau graphisme comme je les aime : dessins réalistes, d’une grande justesse. Couleurs très sombres en adéquation avec le scénaro.

Pour l’histoire, il faut attendre les pages 20 – 21 avant d’entrevoir le scénario. Normal pour un Tome 1 : c’est la mise en place des personnages.

- Christine qui se fait appeler Natacha par un petit truand (Jipé). Il semblerait qu’elle est des accointances avec l’ETA. Dans ce tome, elle substitue un sac de drogue à Jipé qui travaille pour un parrain du sud.

- Henri ouvrier soudeur aux Chantiers de l'Atlantique, à Saint Nazaire. Il déjeune dans son restaurant habituel, sa table est réservée face à la mer. Natacha et Jipé y sont installés, soudain Jipé gifle Natacha ! Henri se plante devant le truand qui lui balance un coup de boule. Le couple s’enfuit en oubliant un téléphone portable que la serveuse remet à Henri…

- Quand un accident survient au chantier, Henri porte le chapeau. Viré, le soudeur fouille le répertoire du portable de « Natacha ». Le nom de la femme... « Allô ? J'ai trouvé un téléphone. Le restaurant… la bagarre… » Commence alors la fuite à travers la France d'un couple improbable.



Ce premier tome de Dos à la mer présente une trame assez classique. S’il ne fait nul doute que le second apportera son lot de surprises, reste à savoir de quelle manière cela sera amené, car lancée comme elle l’est, l’histoire devra impérativement conserver son caractère plausible pour fonctionner.

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Dos à la mer, tome 1 : Ouest

Dos à la mer est un polar qui a pour cadre un petit port maritime. On va suivre en parallèle deux histoires, celle d’une femme embarquée sur un mauvais coup et celle d’un homme travaillant sur un chantier métallurgique de construction navale. A un moment donné, les destins vont se croiser pour ne former qu’un même récit ce qui sera plus facile pour la compréhension générale.



Ainsi, on voit un homme à lunette sur les premières pages qui accompagne cette femme. Plus tard, on se demande si c’est le même protagoniste assez odieux lorsqu’il est au bar avec cette dernière. On remarquera au passage que les lunettes ont disparu ce qui introduit un doute. On peut penser qu’il a besoin de ses lunettes pour conduire. Certes. Cependant, lorsqu’il reprendra le volant de son véhicule, cela sans sa paire. Bref, ce n’est pas très clair. C’est le genre de chose qui me chiffonne à la lecture car on ne saisit pas tout.



Notre héros assez timide va être mis en congé forcé suite à un accident provoqué par un mauvais alliage chinois. On remarquera que le message véhiculé est que la Chine fournit des matériaux qui ne répondent pas à des critères de qualité. N’est-ce pas un peu réducteur ? Bon, le propos ne sera pas là puisqu’on s’achemine vers une espèce de road-movie où des fugitifs tentent d’échapper à de vilains gangsters. Classique mais efficace tout comme le dessin qui laisse transparaître les émotions des personnages.



Le duo formé sera assez improbable. On n’y croit pas une seule seconde mais il y a une réelle efficacité dans la mise en scène ce qui rend la lecture plutôt agréable.
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Dos à la mer, tome 1 : Ouest

Le dessin réaliste d'Olivier Thomas, à qui l'on doit Sans pitié, se prête merveilleusement bien à cette ambiance sombre et froide comme le métal. Un trait et un encrage forts qui posent l'action dans ce port de construction navale d'où toute chaleur semble s'être évaporée.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Dos à la mer, tome 2 : Sud

Le dessin d’Olivier Thomas, malgré un manque certain de fluidité, livre des protagonistes bien caractérisés et confère une ambiance sombre et dure à cette histoire, notamment par l’intermédiaire d’une mise en scène pertinente.
Lien : http://www.bdgest.com/critiq..
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Dos à la mer, tome 2 : Sud

Pour commencer, avant même d'ouvrir cette BD, je suis impressionné par la qualité de l'objet. Le format est agréable, les pages sont épaisses, les finitions impeccables. Cela présage une lecture agréable.

Je m'y mets donc de ce pas.

Et vite je suis déçu, il semblerait que le ramage de cette BD ne se rapporte pas a son plumage tant prometteur.

Pour ce qui est du dessin, même s'ils sont agréables dans l'ensemble, je les trouves plutôt trop statiques. Les visages ne sont pas assez expressifs à mon goût. Je me suis vu plusieurs fois obliger de revenir en arrière pour savoir qui était exactement tel ou tel personnage. J'avoue ne pas être très physionomiste mais c'est aussi le signe que les personnages ne sont pas assez distincts.

Pour l'histoire, bien racontée, claire et plausible. Mais malheureusement rien de bien neuf, une impression de lu, re-lu et vu, re-vu.

Dans l'ensemble une BD qui ce lit bien mais qui ne comporte pas les éléments que je recherche dans ce genre de lecture.

Par contre, un éditeur que je ne connaissais pas encore mais chez qui je n'hésiterais pas à acheter vu la qualité des produits.





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Dos à la mer, tome 2 : Sud

Devant un terrain où paissent des vaches, une voiture est arrêtée au bord d’un chemin de terre, les vitres sont couvertes de buée. Visiblement, un couple vient de passer la nuit à l’intérieur. L’homme est allé chercher des cafés dans une station service et sa compagne est peu loquace. Natacha doit se rendre à Millau pour un mystérieux rendez-vous, dont elle est la seule à connaître la teneur. Henri, désœuvré et paumé, vient de perdre son emploi aux chantiers navals de Saint-Nazaire, il a décidé d’aider Natacha sans trop savoir où cette aventure va le mener.

Henri va peu à peu découvrir qui est réellement Natacha, lorsque des terroristes basques de l’ETA et un groupe de mafiosi mêlé à un trafic de drogue vont se mettre en travers de leur route et commencer à tirer dans tous les coins.

Cet album est le second volet d’un diptyque, Sud faisant suite à Ouest. Le titre « Dos à la mer » peut se comprendre de deux façons car à deux reprises, Henri montre sa préférence pour le plancher des vaches. Henri, qui travaille comme soudeur aux chantiers de l’Atlantique, n’a jamais assisté au départ des navires qu’il a construit : « Je vais pas aux lancements. Jamais. Je les regarde pas partir. » (page 14). Le périple d’Henri et de Natacha (qui s’appelle désormais Christine) se termine à Marseille ; seule la jeune femme embarquera pour l’Afrique : « – Vous êtes sûr de ne pas vouloir embarquer ? … – C’est votre départ, moi, je viens d’arriver. C’était déjà un long voyage » (page 53). Henri décide de rester à Marseille, et alors qu’il est confortablement installé à la terrasse d’un café, l’image finale montre le navire de croisière emmenant Natacha qui quitte le port.

Chevaleresque, Henri n’aura de cesse d’aider Natacha jusqu’à ce que la jeune femme soit définitivement en sécurité et hors de danger. Le dévouement, le courage et l’altruisme d’Henri auront raison de l’indifférence affichée de Natacha, dont les sentiments vont peu à peu évoluer. Henri refuse la vie aventureuse que Natacha peut lui offrir, mais sans qu’elle le sache, il fera le ménage autour d’elle, en éliminant les individus dangereux de son passé. De cette façon, grâce à Natacha, Henri se crée une raison d’exister, retrouve le sentiment d’être à nouveau utile et, tout comme Natacha mais d’une façon différente, il se met en condition de réussir un nouveau départ.

Cette bande dessinée nous parle d’une belle aventure humaine, brossant avec finesse les portraits de deux antihéros cabossés par la vie et que tout devrait opposer à priori.

Cette bande dessinée est également un thriller, dont les épisodes s’enchaînent sans temps morts. Le scénario coécrit par Olivier Berlion et Antonin Varenne, certes efficace, ne parvient cependant pas à dépasser le déroulé un peu convenu des films policiers des années soixante, vous savez, ceux mettant en scène Alain, Lino, Jean et Jean-Paul, tour à tour flics ou voyous, gros bras ou cabotins, et usant de clichés qui semblent aujourd’hui bien éculés, tels que les attaques de fourgon, les évasions, les casses, les trahisons et les règlements de compte. Mais après tout pourquoi pas ? Hommage appuyé aux films noirs des années soixante, donc, à tel point que l’utilisation des téléphones portables et le viaduc de Millau paraissent ici anachroniques.

Le dessin d’Olivier Thomas est réaliste et précis, sa mise en scène est élégante et ses cadrages peuvent être parfois audacieux. On pourra cependant regretter le manque d’expressivité des visages, des yeux et des bouches qui auraient gagné à présenter plus de subtilité. Quelques très bonnes trouvailles parsèment le récit, comme l’écho de la fusillade entendu simultanément depuis le téléphone portable et au fond de la vallée, surgissant de la brume (page 31), la psychodramatique scène d’explication dans la voiture, de nuit et sous la pluie (page 44) contrastant avec le retour des couleurs vives et ensoleillées de Marseille, la ville où tout est encore possible (page 47). On pourra relever que l’illustration de couverture présente une scène qui ne figure pas dans le récit, ce qui peut être perçu comme une petite escroquerie intellectuelle.

Malgré ces petits défauts, Dos à la mer reste une bande dessinée qui ne manque ni d’élégance ni de souffle, aux dialogues ciselés, parvenant à équilibrer les scènes d’action menées tambour battant et les scènes plus intimes dévoilant les ressorts et les fêlures des deux personnages principaux.
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Dos à la mer, tome 2 : Sud

Difficile de rentrer dans l'histoire quand on n'a pas lu le tome 1.

Je ne suis pas très fan du style de dessin, l'histoire est sympa, sans plus, l'issue est assez facile et un peu trop happy end à mon goût.
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Dos à la mer, tome 2 : Sud

Suite de la cavale de Natacha et Henri vers le sud, avec une mallette de drogue qui doit assurer l'avenir de la fille, ce pauvre Henri ne l'accompagnant que pour rendre service.



Toujours des dessins peu engageants sauf la nature et le viaduc de Millau. Merci quand même au dessinateur d'avoir représenté la ville avec son beffroi.



Les dialogues restent sans tonalité et la fin arrive sans suspense même si le sang a coulé.
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Guide de l'Ouest imaginaire

Pour se repérer dans l'immensité du continent western



Claude Aziza et Olivier Thomas ont troussé un guide à l'ampleur aussi large que les horizons de l’Ouest américain.



De « Broncho Billy » Anderson jusqu’à Cormac McCarthy, en ­passant par Fenimore Cooper, Chateaubriand, John Ford, Clint Eastwood, Davy Crockett, Pocahontas et Lucky Luke, ce guide raconte comment le western a construit une mythologie autour de la conquête du Far West.



Le guide étend son exploration du western en reprenant le genre période par période, en croisant les réalisateurs et les acteurs et détaille l’imaginaire de l’Ouest au cinéma, mais aussi par la bande dessinée et d’autres formes d’art comme la littérature, la photo, la musique ou la peinture.

La portée mythologique et sacrée du western



Une longue et riche histoire, qui montre que les grands réalisateurs de western –John Ford, Raoul Walsh, William Wellman, Anthony Mann et bien d’autres– ont filmé avant tout , c’est une mythologie, marquée par un revirement progressif des mentalités.



Les Américains ont également imaginé qu’ils avaient une mission à remplir sur terre en tant que peuple élu. Et beaucoup de westerns mettent en scène la marche vers la Terre promise de ces émigrants venus de tous les pays.



A partir des années 1950, notamment à partir du film de Delmer Daves La Flèche brisée (1950), les stéréotypes racistes qui dominaient le genre sont peu à peu remis en question.



Il faudra néanmoins bien plus de temps pour reconnaître la réalité à l’origine de tant de chefs-d’œuvre : une colonisation doublée d’un génocide.



Complet et détaillé, le guide montre aussi que le genre n’en finit pas de se réinventer, comme le prouve la mode actuel des romans de « nature writing ».


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Guide de l'Ouest imaginaire

Ce guide maniable, fourmillant de références littéraires et cinématographiques à jour, dans lequel on peut plonger par différentes entrées avec un égal plaisir, rendra d’éminents services à tous les – nombreux – amoureux de l’Ouest imaginaire.
Lien : https://www.lhistoire.fr/liv..
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Infiltrés, tome 1 : Le sourire du Faucon

Un des mérites de la face de bouc, est de nous informer de certaine parution.

Aussitôt vu, aussitôt acheté, et très vite lu !

Attention très vite, non pas parce qu'il n'y a rien à en dire, non, très vite car ma curiosité m'a motivée!

Une couverture, des couleurs en demi teinte, deux mondes sont dévoilés :

Un monde d'agités avec drapeau, individus vociférants.....

Une scène dans un bar avec ces jeunes fort branchés, on pourrait dire bobos...

L'ouverture de la BD avec une odeur d'encre très forte, que voulez vous, j'ai obligé ma libraire à défaire ces cartons pour me trouver ce titre parmi par les nouveautés !

Mon exemplaire n'a pas eu le temps de s'oxygéner un peu !

Je suis soulagée, cette enquête qui concerne des milieux extrémistes se déroule dans le futur, 2016, mais je reconnais que c'est un futur très proche et qu'il va falloir se bouger un peu pour qu'un simple polar ne devienne pas une triste réalité.

Le scénario, malheureusement classique, pas vraiment de surprise en découvrant les motivations de ces extrémistes hallucinés encore plus dangereux parce qu'ils manipulent des bandes de paumés qui se cherchent une famille et qui croient la trouver au milieu de ces fous.

Les dessins m'ont fait découvrir Copenhague, avec ses quartiers touristiques, ses banlieues glauques, ses habitants témoins de la diversité culturelle d'une grande ville qui hier encore était accueillante avec "les autres".

Dans les planches, la couleur dominante est le brun, avec les ombres et les flashs blanchâtres. Elle n'est pas sans rappeler le matin brun qui peut hanter quelques uns de nos cauchemars !

Nous voilà bien maintenant, nous avons vu le sourire du faucon et il va falloir attendre pour découvrir une des façons de vaincre la maladie véhiculée par l'extrême droite qui gagne pour l'instant encore du terrain.

Le dossier est là pour nous aider à décrypter et chercher où sont les failles de cette mécanique qui se met petit à petit en place autour de nous pour essayer de nous faire admettre l'inacceptable.

Fort bien documenté, reprenant l'histoire de "la nébuleuse d'extrême droite" et nous révélant les idées phares de l'idéologie counterjihad, nous ne pourrons pas dire "je ne savais pas".

Alors tous ensemble, il va bien falloir trouver les solutions pour vaincre ce monstre !
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Infiltrés, tome 1 : Le sourire du Faucon

Un peu decevant mais peut être est ce parce que j'ai trop lu de polars nordiques ou vu de serie, du coup pas grand chose de neuf. Le dessin est un peu particulier. Du coup difficile de s'identifier à l'héroine. C'est pas mal mais il faudra un peu plus d'action dans le second tome pour m'accrocher réellement.
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Infiltrés, tome 1 : Le sourire du Faucon

Dans un Danemark après-Breivik (le terroriste norvégien qui a tué 77 personnes en juillet 2011) les groupuscules d'extrême droite se développent. Ils le prennent pour exemple, veulent d'un pays débarassé de l'Islam. Quitte pour cela à faire des morts. Dans le parti "Renouveau Danois" quelque chose de gros se prépare. Mais quoi? contre qui? L'équipe des services secrets est sur le coup. Un agent infiltré au coeur de ce parti d'extrême droite leur fournit de précieuses informations.



Une série qui nous embarque dans les méandres de la politique et de l'extrême droite.

Le fond se veut sérieux, et le tout semble plutot bien documenté. D'ailleurs on a parfois d'être plus dans un reportage que dans une fiction. La cause à la façon dont est racontée l'histoire. L'héroïne, Suzanne, qui dirige l'éuipe des services secrets est assez peu détaillé malgré quelques pages sur ses difficultés à gérer son adolescente à la maison. On s'attache peu à elle, le reste de l'équipe est quasi inexistant sauf un peu son supérieur.

L'histoire est bien racontée, précise, documentée mais elle ne fait pas vibrer plus que ça le lecteur. L'enquête policière sur le réseau reste ultra classique. du vu et du rerererevu. La dessus on ne sort pas du tout des routes empruntées, des ornières je dirais même. De plus il y a aucune action. Le suspence tient uniquement sur cette seule question : sur qui va être dirigé l'attentat qui se prépare...



Le dessin n'est pas non plus très engageant. J'ai eu du mal à accrocher.
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Infiltrés, tome 1 : Le sourire du Faucon

Brillant et terrifiant de réalisme.
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