Citations de Pamela L. Travers (64)
Je resterai jusqu'à ce que le vent change.
"Ils ne sont vraiment pas difficiles à élever", poursuivit Mme Banks d'un ton vague, comme si elle ne croyait pas tout à fait à ce qu'elle disait.
L'inconnue fit entendre un petit reniflement discret. De toute évidence, elle n'y croyait guère non plus.
Je suis gelé jusqu'à la moelle des os. Je vais mettre deux pardessus.
Et j'aimerais ben que Robertson s'en aille, même sans prévenir: il m'a encore ciré le soulier droit, mais pas le gauche. Je ne vais pas avoir l'air symétrique.
M. Banks, le propriétaire, a dit à Mme Banks qu'elle pouvait choisir entre habiter une jolie maison, propre et confortable, et élever quatre enfants. Car, enfants et maison à la fois, cela coûterait trop cher.
"Quelques-fois, on imagine des choses très belles et très étranges."
supercalifragilisticalidocious
Quand vous êtes au lit, vous êtes en sécurité. Rien ne peut vous faire du mal. Et une bonne façon d'arrêter de penser, c'est de faire le tour du monde dans votre tête. Le Vésuve qui crache des flammes, l'Afrique du Sud où Oncle Cédric a capturé un gorille, le Brésil où le café pousse dans les arbres et la Chine où on garde des oeufs pendant cent ans et où les cités sont interdites. [...] Vous tournez, vous tournez et, si vous faites bien attention, vous ne vous arrêtez pas à l'endroit important avant de vous endormir. Et alors tout va bien. Mais parfois, vous glissez de votre parcours et vous vous retrouvez en Angleterre et vous ne pouvez plus faire semblant et vous êtes tout triste. (p164)
Nous devons accepter ce qui nous arrive, Sabrina. Les bonnes choses, comme les mauvaises. Ne rien refuser. C'est la seule façon de vivre.
On a l'impression qu'aucun endroit n'existe vraiment à moins qu'on y soit. Mais en fait si, parce que quand on s'en va, et qu'ensuite on revient, l'endroit est toujours là et a vécu sa propre vie en notre absence.
Ta tasse est pleine Sabrina, il faut que tu apprennes à la porter sans la renverser. personne ne peut t'aider, tu dois le faire toute seule. et cela prend du temps, moi-même je suis encore en train d'apprendre.
. « Nous ne pourrions pas être des réfugiés de toute façon. Les réfugiés sont des gens qui viennent de Pologne ou de Belgique, qui portent des châles et mangent de la soupe dans des abris et n’ont de maison nulle part. » (p. 132)
« Vous savez ce qu’on ressent quand on tourne les pages d’un livre captivant ? Eh bien, l’Amérique, c’est tout à fait comme ça. » (p. 124)
« On ne peut malheureusement rien faire contre le mal du pays. Oublions tout ça, c’est l’heure d’une belle bataille de polochons. » (p. 68)
« Cet été-là n’était pas un été comme les autres, c’était un adieu. » (p. 17)
"Je commence à écrire un journal parce que nous partons pour l'Amérique à cause de la guerre. Ça vient d'être décidé. Je vais tout raconter car nous serons beaucoup plus grands à notre retour et que je ne m'en souviendrai jamais si je ne le fais pas. Donc voici le début."
Elle, c’est la grande exception. Elle échappe à toutes les règles.
Mais les grandes personnes ne pensent jamais ce qu'elles disent.
Vous ne savez pas encore que tout le monde a son pays des fées à soi ?
Et il découvrit tout à coup qu'on ne pouvait pas regarder Mary Poppins en face sans lui obéir. Il y avait en elle quelque chose d'étrange et d'extraordinaire, de terrible et de fascinant.