AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Benoît XVI (69)


Dieu est amour : celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu en lui.
Commenter  J’apprécie          310
‘’Si le contact avec Dieu me fait complètement défaut dans ma vie, je ne peux jamais voir en l’autre que l’autre, et je ne réussis pas à reconnaître en lui l’image divine. Si, par contre, dans ma vie, je néglige complètement l’attention à l’autre, désirant seulement être pieux, et accomplir mes devoirs religieux, alors même ma relation à Dieu se dessèche.’’

Commenter  J’apprécie          230
Nous ne sommes pas le produit accidentel et dépourvu de sens de l’évolution. Chacun de nous est le fruit d’une pensée de Dieu. Chacun de nous est voulu, chacun est aimé, chacun est nécessaire.
Commenter  J’apprécie          150

L’activité caritative chrétienne doit être indépendante de partis et d’idéologies. Elle n’est pas un moyen de changer le monde de manière idéologique et elle n’est pas au service de stratégies mondaines, mais elle est la mise en œuvre ici et maintenant de l’amour dont l’Homme a constamment besoin. L’époque moderne…est dominée par différents courants d’une philosophie de progrès, dont la forme la plus radicale est le marxisme. Une partie de la stratégie marxiste est la théorie de l’appauvrissement : celui qui, dans une situation de pouvoir injuste, soutient-elle, aide les hommes par des initiatives de charité, se met de fait au service du système d’injustice, le faisant apparaître supportable, au moins jusqu’à un certain point. Le potentiel révolutionnaire est ainsi freiné et donc le retour vers un monde meilleur est bloqué. Par conséquent la charité est contestée et attaquée comme système de conservation du statut quo. En réalité, c’est là une philosophie inhumaine. L’Homme qui vit dans le présent est sacrifié au Moloch de l’avenir- un avenir dont la réalisation effective est pour le moins douteuse. En vérité, l’humanisation du monde ne peut être promue en renonçant, pour le moment, à se comporter de manière humaine.’’
Commenter  J’apprécie          150
‘’La doctrine sociale de l’Eglise argumente à partir de la raison et du droit naturel…Elle sait qu’il ne revient pas à l’Eglise de faire valoir elle-même politiquement cette doctrine : elle veut servir la formation des consciences dans le domaine politique et contribuer à faire grandir la perception des exigences de la justice…Cela signifie que la construction d’un ordre juste de la société et de l’Etat, par lequel est donné à chacun ce qui lui revient, est un devoir fondamental, que chaque génération doit à nouveau affronter.’’
Commenter  J’apprécie          140
‘’A l’image du Dieu monothéiste, correspond le mariage monogamique. Le mariage fondé sur un amour exclusif et définitif devient l’icône de la relation de Dieu avec son peuple et réciproquement.’’

Commenter  J’apprécie          140
Oui, l'amour est "extase", mais extase non pas dans le sens d'un moment d'ivresse, mais extase comme chemin, comme exode permanent allant du je enfermé sur lui-même vers sa libération dans le don de soi, et précisément ainsi vers la découverte de soi-même, plus encore vers la découverte de Dieu.
Commenter  J’apprécie          130
Divers facteurs pouvaient concourir pour faire percevoir dans le langage de l'étoile un message d'espérance. Mais tout cela pouvait mettre en chemin seulement un homme ayant une certaine inquiétude intérieure, un homme d'espérance, à la recherche de la véritable Étoile du salut.

Les hommes dont parle Matthieu n'étaient pas seulement des astronomes. Ils étaient des « savants », ils représentaient la dynamique de l'aller au-delà de soi, intrinsèque aux religions - une dynamique qui est recherche de la vérité, recherche du vrai Dieu et donc aussi une philosophie dans le sens originaire du mot.

Ainsi la sagesse assainit également le message de la « science » : la rationalité de ce message ne s'arrêtait pas au seul savoir, mais cherchait la compréhension du tout, portant ainsi la raison à ses possibilités les plus élevées.

Selon tout ce qui a été dit, nous pouvons nous faire une certaine idée de ce que furent les convictions et les connaissances qui portèrent ces hommes à se mettre en route vers le nouveau-né « roi des Juifs ». Nous pouvons dire avec raison qu'ils représentaient le chemin des religions vers le Christ comme aussi l'autodépassement de la science en vue de lui. Ils se trouvent en quelque sorte à la suite d'Abraham qui, à l'appel de Dieu, partit.

D'une autre manière, ils se trouvent à la suite de Socrate et de son interrogation, au-delà de la religion officielle, à propos de la plus grande vérité. En ce sens, ces hommes sont des prédécesseurs, des précurseurs, des chercheurs de la vérité, qui concernent tous les temps.
Commenter  J’apprécie          130
Le désert est le lieu du silence et de la solitude. On y prend de la distance par rapport aux événements quotidiens. On y fuit le bruit et la superficialité. Le désert est le lieu de l'absolu, le lieu de la liberté, où l'homme se trouve affronté à ses ultimes requêtes. Ce n'est pas par hasard que le désert est le lieu de la naissance du monothéisme. En ce sens, c'est le domaine de la grâce. Vidé de ses préoccupations, l'homme y rencontre son Créateur.

Les grandes choses commencent dans le désert, dans le silence, dans la pauvreté. Nous ne saurions nous-mêmes participer à la mission de l'Évangile, sans entrer dans cette expérience du désert, de son dénuement, de sa faim. La bienheureuse faim dont parle le Seigneur dans son Discours sur la Montagne (Mt 5,6) ne saurait naître de la satiété des repus.

Et n'oublions pas que le désert de Jésus ne s'achève pas avec les quarante jours qui ont suivi son baptême. Son dernier, son ultime désert sera celui qu'exprime le psaume 21 : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » C'est de ce désert que jailliront les eaux de la vie du monde.
Commenter  J’apprécie          100
Il y a autant de chemins qui mènent à Dieu qu'il y a d'êtres humains. Car même à l'intérieur de la foi, le chemin de chaque homme est entièrement personnel.
Commenter  J’apprécie          90
La grande communication que nous avons de nos jours peut conduire à une totale dépersonnalisation.On ne fait plus que nager dans la mer de la communication,on ne rencontre plus de personnes réelles.Mais elle peut aussi être une chance.Par exemple en nous permettant de percevoir mutuellement notre existence,de nous rencontrer,de nous aider,de sortir de nous-mêmes.Aussi me paraît-il important de ne pas voir que le négatif.Nous devons certes le percevoir avec une extrême acuité,mais nous devons aussi saisir toutes les opportunités du bien,les espoirs,les nouvelles possibilités de l'homme.
Commenter  J’apprécie          90
Cela dépend avant tout de la constitution de l’être humain, à la fois corps et âme. L’homme devient vraiment lui-même, quand le corps et l’âme se trouvent dans une profonde unité ; le défi de l’eros est vraiment surmonté lorsque cette unification est réussie. Si l’homme aspire à être seulement esprit et qu’il veuille refuser la chair comme étant un héritage simplement animal, alors l’esprit et le corps perdent leur dignité. Et si, d’autre part, il renie l’esprit et considère donc la matière, le corps, comme la réalité exclusive, il perd également sa grandeur. L’épicurien Gassendi s’adressait en plaisantant à Descartes par le salut: «Ô Âme !». Et Descartes répliquait en disant: «Ô Chair !»[3]. Mais ce n’est pas seulement l’esprit ou le corps qui aime : c’est l’homme, la personne, qui aime comme créature unifiée, dont font partie le corps et l’âme. C’est seulement lorsque les deux se fondent véritablement en une unité que l’homme devient pleinement lui-même. C’est uniquement de cette façon que l’amour – l'eros – peut mûrir, jusqu’à parvenir à sa vraie grandeur
Commenter  J’apprécie          90
La conviction de l'exigence d'autonomie de l'économie, qui ne doit pas tolérer "d'influences" de caractère moral, a conduit l'homme à abuser de l'instrument économique y compris de façon destructive.
Commenter  J’apprécie          80
‘’L’Homme devient vraiment lui-même quand le corps et l’âme se trouvent en profonde unité ; Le défi de l’Eros est vraiment surmonté lorsque cette unification est réussie. Si l’Homme aspire à être seulement esprit et qu’il veut refuser la chair comme un héritage simplement animal, alors l’esprit et le corps perdent leur dignité. Et si d’autre part, il renie l’esprit et considère donc la matière, le corps, comme la réalité exclusive, il perd également sa grandeur.’’

‘’Eros et Agapê, amour descendant et ascendant, ne se laissent jamais séparer complètement l’un de l’autre.’’
Commenter  J’apprécie          80
« Avoir une foi claire, selon le credo de l’Église est souvent qualifié aujourd’hui de fondamentalisme. Tandis que le relativisme, qui consiste à se laisser balloter et « emporter à tout vent de doctrine », semble la seule attitude acceptable selon les critères d’aujourd’hui. Nous allons vers une dictature du relativisme qui ne reconnaît rien comme certain et ne retient comme critère ultime que son propre ego et ses propres désirs.
Commenter  J’apprécie          70
L'amour de la vérité place l'homme devant l'étonnante expression du don. La gratuité est présente dans sa vie sous de multiples dormes qui souvent ne sont pas reconnues en raison d'une vision de l'existence purement productiviste et utilitariste. L'être humain est fait pour le don; c'est le don qui exprime et réalise sa dimension de transcendance.
Commenter  J’apprécie          70
‘’La nature profonde de l’Eglise s’exprime par une triple tâche : Annonce de la parole de Dieu, célébration des Sacrements, service de la charité (diakona). Ces trois tâches qui s’appellent l’une l’autre et qui ne peuvent être séparées l’une de l’autre.’’

Commenter  J’apprécie          60
Le premier trait original concerne le «lieu » de la purification des âmes. De son temps, on se le représentait principalement en utilisant des images liées à l'espace : on pensait à un certain espace, où se trouverait le purgatoire. Chez Catherine [de Gênes], au contraire, le purgatoire n'est pas présenté comme un élément du paysage des entrailles de la terre : c'est un feu non pas extérieur mais intérieur. C'est cela le purgatoire, un feu intérieur. La sainte parle du chemin de la purification de l'âme vers la pleine communion avec Dieu, en partant de sa propre expérience de profonde douleur pour les péchés commis, face à l'infini amour de Dieu (cf. Vie admirable, 171v).
Commenter  J’apprécie          50
L’expression « vie éternelle » ne signifie pas – comme pense peut-être d’emblée le lecteur moderne – la vie qui vient après la mort, alors que la vie présente est justement passagère et non pas une vie éternelle.
« Vie éternelle » signifie la vie elle-même, la vraie vie, qui peut être vécue aussi dans le temps et qui ensuite ne s’achève pas par la mort physique. C’est ce qui nous intéresse : embrasser d’ores et déjà « la vie », la vraie vie, qui ne peut plus être détruite par rien, ni par personne.
Commenter  J’apprécie          50
Nous ne sommes pas les maîtres de votre foi, mais les serviteurs de votre joie.
Commenter  J’apprécie          40



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Benoît XVI (248)Voir plus

Quiz Voir plus

Les Chefs-d'oeuvre de la littérature

Quel écrivain est l'auteur de Madame Bovary ?

Honoré de Balzac
Stendhal
Gustave Flaubert
Guy de Maupassant

8 questions
11017 lecteurs ont répondu
Thèmes : chef d'oeuvre intemporels , classiqueCréer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..