Pape Jean-Paul II

S.S. Jean-Paul II nous livre l'une des clefs fondamentale de l'approche à adopter dans la compréhension de la Vie, de l'Homme et de l'Univers. Il nous démontre avec maestria que foi et raison ne s'oppose pas mais viennent se compléter dans la recherche et l'approfondissement du sens des choses. "la foi demandant que son objet soit compris avec l’aide de la raison ; la raison , au sommet de sa recherche , admettant comme nécessaire ce que présente la foi" . Il n'en demeure pas moins qu'il rappelle les limites du chemin à emprunter dans la quête de la Vérité, à savoir que la recherche doit se concentrer sur l'être et pas seulement sur la connaissance humaine.



La citation d'ouverture de cette encyclique pose à merveille la richesse du raisonnement présenté : "LA FOI ET LA RAISON sont comme les deux ailes qui permettent à l’esprit humain de s’élever vers la contemplation de la vérité . C’est Dieu qui a mis au cœur de l’homme le désir de connaître la vérité et , au terme , de Le connaître lui - même afin que , Le connaissant et L’aimant , il puisse atteindre la pleine vérité sur lui - même".



Une lecture qui rime avec bonheur !

Un ouvrage publié en 2002, qui, comme tout ce que publie Claude Allègre est sujet à polémiques. On se demande d’ailleurs si l’œuvre est au cœur des critiques, ou si elle n’est qu’un prétexte pour certains pour attaquer l’auteur.

L’idée de départ en tout cas est intéressante : Galilée à été condamné, seul contre tous, lors d’un procès sans avocat ; Allègre va donc rédiger une plaidoirie imaginaire.

« On ne refait pas l’histoire, mais on peut refaire, ou en tout cas modifier les sentiments qu’elle nous inspire, et le regard que nous portons sur les faits ». (Quatrième de couverture)

On reconnaît la démarche d’un scientifique, s’interrogeant à travers cet essai sur le rapport entre la science, la philosophie (religion) et l’histoire.

Bien qu’écrit simplement, cela ne se lit pas comme un polar historique, très en vogue actuellement. Il faut de bonnes bases de connaissance de l’époque ou une volonté de chercher des éléments sur l’époque. En tout cas, c’est à la portée de tous ceux qui aiment se poser des questions et remettre en question des idées bien établies.

Une pièce de théâtre qui nous fait rencontrer trois couples et entrevoir la beauté et la grandeur de l'amour ainsi que sa profondeur et la douleur de passer à côté! Que de beaux messages transmis! Que de choses dites en si peu de mots, peu mais chacun compte! Il y a une poésie, un mystère, de la beauté dans ces mots.

Qu'une envie en refermant ce livre: le rouvrir et le recommencer pour méditer et mieux comprendre chaque phrase.

Dans cette encyclique, le Pape Jean-Paul II explore les liens qui unissent la théologie et la philosophie, malgré l'opposition que le scientisme moderne cherche à créer.



Les raisonnements sont d'une rigueur et d'une clarté exceptionnelles, bien qu'ils nécessitent une grande attention de lecture car les concepts invoqués et les liens créés sont très recherchés.



La Foi et la Raison s'enrichissent donc mutuellement, la première offrant des perspectives révélées que la seconde n'aurait pas pu découvrir par elle-même, la seconde garantissant l'autonomie de la pensée et développant les conséquences de la Révélation de la première.

Paroles joyeuses et biographique du pape Jean-Paul II, dont j’ai appris au passage le vrai nom : Karol Wojtyla, n’ont pas besoin de plus pour faire réfléchir sur la foi mais surtout, il n’y a pas besoin d’être croyant, quelque que soit votre religion (ou non), ces instants de vie laisse le cœur léger après leurs lectures.

Dans ce florilège, on apprend sur l’ancien pape mais on découvre un homme ordinaire et pourtant si singulier. Outre les polémiques sur le Vatican qu’il y a pu y avoir durant son règne, c’est un livre qui ce concentre sur l’humain, la foi évidemment et l’amitié, une trinité qui m’a beaucoup plu. C’est rare mais j’ai choisi ce livre en particulier pour sa couverture, le Jean-Paul II y apparaît amusant, loin du sérieux de sa fonction et je trouve qu’elle représente bien le contenu. On suit donc ses amitiés de jeunesse, ses premiers pas de prêtre, évêque puis pape et c’est aussi très intéressant de suivre ce cheminement, lui qui n’avait pas la vocation première de finir dans un métier religieux. Inspirant.

Méditation d'un homme exceptionnel sur le mal, le nazisme, le communisme, la liberté, un livre à lire absolument quelles que soient nos croyances ou incroyances. Les mots d'un géant de l'histoire et de l'Eglise.

Publiée le 6 août 1993 pendant le pontificat de Jean-Paul II, Veritatis Splendor - la splendeur de la vérité - traite de questions fondamentales d'enseignement moral de l'Eglise Catholique.

Le but n'est pas de résoudre des problèmes ou de proposer des solutions à des questions particulières, mais de resituer l'enseignement moral de l'Eglise dans ses fondements théologiques et anthropologiques afin d'éclairer les décisions et choix moraux du chrétien.

A partir du dialogue du jeune homme riche avec Jésus (Matthieu 19, 16-22), Jean-Paul II aborde les thèmes du bonheur, de la conscience, de la liberté, de la loi, du péché, … et pose des jalons pour la mise en oeuvre de la foi dans les actes. C'est donc de l'agir de la foi dont il est question, la morale étant bien entendue comprise comme la mise en oeuvre de la foi, et non comme un ensemble d'interdits ou de pratiques rigoristes.

Il est parfois un peu difficile d'entrer dans la pensée et les écrits de Jean-Paul II, mais de l'ensemble se dégage une grande cohérence que j'apprécie particulièrement, et le rappel que tout homme est bien appelé au bonheur.

Mémoire et identité a été publié en février 2005, deux mois avant la mort de Jean-Paul II. Originaire de Pologne, un pays confronté aux deux totalitarismes majeurs du vingtième siècle, le nazisme et le communisme, l'ancien pape nous livre ici une lumineuse analyse du mal. Dans l'histoire du monde, le mal cohabite avec le bien : c'est le sens de la parabole du bon grain et de l'ivraie (cf. chapitre 1, page 14). de plus, ce qui est commun aux idéologies du mal que Jean-Paul II a subies, c'est que l'homme décide de ce qui est bien et de ce qui est mal (cf. chapitre 2, page 23), parce que Dieu en tant que créateur a été rejeté, et du même coup, la source de détermination de ce qui est bien et de ce qui est mal. Jean-Paul II s'interroge aussi sur une possible autre forme de totalitarisme, "sournoisement caché sous les apparences de la démocratie" (cf. chapitre 9, page 64). Il souligne que, parmi ce qui constitue le mal, le péché est un mal plus grand que la paralysie du corps : c'est ce qu'indique l'ordre des propos du Christ, dans la guérison du paralytique relatée au chapitre 2 de l'évangile de St-Marc (cf. chapitre 5, page 37) ; il rappelle enfin qu'il n'y a pas de mal dont Dieu ne puisse tirer un bien plus grand.

Il élargit ensuite sa réflexion à plusieurs concepts tels que la liberté (en effet, à la suite de la chute des totalitarismes, le problème de fond de l'usage de la liberté se pose), la patrie, la nation, la culture. Il les illustre en utilisant l'allégorie de la vigne et des sarments et en puisant des exemples dans l'histoire de la Pologne, qui a su survivre à l'anéantissement grâce à sa culture.

25 chapitres courts, mais consistants, voire ardus, qui aboutissent à une conclusion mettant en lumière le lien entre la mémoire et l'identité. Mêlant méditation spirituelle et réflexion politique, ils constituent le testament d'un géant de l'Histoire. Un ouvrage de référence à consulter sans modération.

Voici un petit traité de l'espérance sous forme d'interview. Intéressant et complet le pape aborde de nombreux sujets qui touchent l'ensemble de la société.

Bonne lecture.

Cet ouvrage de Karol Wojtyla (Jean-Paul II) est et reste un référence en ce qui concerne l'amour dans la vie d'un chrétien et à fortiori de tout homme. Les questions sont nombreuses au jour où l'amour ne rime plus avec responsabilité ni avec une vision durable de ce qu'est l'amour...

Voici le plan de l'ouvrage :

Chapitre I : La personne et la tendance sexuelle

Chapitre II : La personne et l'amour

Chapitre III : La personne et la chasteté

Chapitre IV : Justice envers le Créateur

Annexe : La sexologie et la morale

Le Pape Jean Paul II traite de la miséricorde dans le monde. Le Christ incarne l'amour. Il est un présupposé à l'évolution de la société de cette fin de second millénaire. La question du rôle de l'Église face aux menaces qui se font jour en ce nouveau siècle est soulevée de manière adéquate. Chacun peut retrouver dans cette lettre encyclique l'idée cruciale d'une miséricorde divine à laquelle plus que jamais aspirer.

Le pape s'exprime sur de nombreux points qui touchent à l'Eglise ou au monde.

La lecture en est facile et agréable

Le dernier document magistériel produit par un pape à propose de la christologie est Redemptor Hominis (1979). Une dizaine d’année après le Concile de Vatican II, saint Jean-Paul II pape de fin 1978 à début 2005, a souhaité apporter un complément d’enseignement sur la personne du Christ et donc sur sa relation avec nous. Le saint pape développe son propos en quatre grandes parties. Il commence par exposer ce qui, dans l’histoire et chez ses prédécesseurs, est signe de la présence de Dieu pour l’homme. Il complète cette partie en insistant sur la nécessité de l’Esprit Saint comme lien d’amour avec nous. Dans la partie qui suit le pape polonais entre plus en avant dans le rôle du Christ quant à sa divinité source, par son incarnation, de notre rédemption. Ainsi il aborde la question du salut de l’homme par la mort du Christ. Dans sa troisième partie saint Jean-Paul II ouvre plus largement sa réflexion aux maux et aux solutions que le monde contemporain nous propose. Pour finir, il rapproche l’homme de l’Église ayant tous un même but : grandir avec les autres en Dieu pour aller vers Dieu.



Cette vision intégrale du Christ et de la vie de chrétien doit inspirer tout homme qui veut vivre mieux, devenir plus humain. Le Christ ne demande qu'à être au coeur de chaque vie pour que l'homme soit au coeur de l'humanité.

L'enseignement de l'Eglise sur les questions de moralité. L'Encyclique commence par une analyse de la conversation entre Jésus et le jeune riche qui lui demande quoi faire pour gagner la vie éternelle. De là, l'encyclique part pour exposer l'enseignement catholique, et surtout, mettre en garde contre des théories et des déviations. Il est compréhensible que l'Encyclique s'exprime par des termes et des principes généraux, mais j'aurais bien aimé que les explications de l'éditeur, en préface et annexes, aient donnés des exemples concrets illustrant les principes de l'Encyclique.

Quoiqu'il en soit, l'Eglise propose une moralité transcendentale, et donc stable, au service du respect de l'Homme, en valeur absolue.

Bon à lire